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Vieux 28/09/2017, 16h12
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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Fletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de Pi
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Posté par Zen arcade
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Attention : très grand livre !!!




William Finnegan est journaliste pour le New Yorker depuis 30 ans. Reporter de guerre notamment, il a couvert certains des conflits les plus meurtriers et dangereux de ces dernières décennies.
Dans Jours barbares, il raconte sa vie.
Mais pas sa vie de reporter. Non, il raconte sa vie au travers du prisme de sa passion dévorante pour le surf.
Alors, précisons-le tout de suite, je n'éprouve personnellement pas le moindre intérêt pour le surf. Je déteste les plages, je déteste me baigner, je déteste nager.
Et cet inintérêt complet pour ce qui fait le sujet du livre ne se révèle au fil des pages absolument pas comme un frein à la lecture.
Finnegan est parvenu à me captiver, à me happer dans son monde en ne causant au long de plus de 500 pages bien tassées que d'un sujet dont je n'avais a priori rien à foutre. C'est juste miraculeux. C'est la magie de l'écriture.
Il se livre sans fioritures, sans esbroufe. Il nous fait pénétrer dans un monde fascinant, très éloigné des clichés habituels. Un monde de frappadingues toujours à la recherche de nouvelles vagues (qu'il décrit admirablement en long et en large - jamais plus je ne regarderai la mer comme avant) aux quatre coins du monde, des gens qui sacrifient tout au surf, qui vivent leur passion comme une drogue dure.
Ce livre, c'est aussi une formidable leçon de vie.
Et au bout du voyage, ce titre, Jours barbares qui me semblait si bizarre avant de débuter la lecture, trouve vraiment son sens.
C'est le genre de livre qu'on voudrait ne jamais voir finir, ... comme un super ride dans le tube d'une grosse vague.
Génial.
Pas mieux. Et pourtant je déteste le surf et surtout les surfeurs. Admiratif devant la découverte du monde tel que l'a vécu William Finnegan. Jamais je n'aurais osé. Je l'ai vécu comme une seconde vie par procuration. Et qu'importe le jargon sur le surf (j'ai vite arrêté de lire le lexique proposé à la fin) l'intérêt est ailleurs. Il y a également le côté ethnique qui m'a passionné, comme une découverte du globe mais d'une autre façon, autrement que dans un cours de géographie. Comment vivent les habitants de cette planète, voilà un sujet passionnant (les passage intimes sur la vie de l'auteur et sa famille et entourage sont également très prenants). Génial
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“Our dreams make us large.” Jack Kirby

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