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Vieux 11/05/2018, 18h28
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MARVEL

Catégorie « Excellent »

RIEN

Catégorie « Très bon »

The despicable Deadpool 300

Genre : Fin d'un run long et satisfaisant



Deadpool est donc résolu à se faire prendre par les vengeurs mais son esprit n'entend pas se rendre facilement. Il se souvient d'une arme dévastatrice et inimaginable (oui, vraiment inimaginable) qu'il pourrait ingérer pour faire du dégât sans vraiment de raison (mais en a il besoin puisqu'il est fou?).
Après une séquence aussi drôle qu'inattendue, il est temps pour lui de rencontrer celui qui écrit ses histoires depuis 5 ans, façon Steve Gerber ou Grant Morrisson...

Duggan conclut son run avec beaucoup de style et d'humour dans ce numéro spécial final d'une série qui aura quand même réussi à nous vendre 5 ou 6 spéciaux à 10 dollars (celui-ci est à 6, peut-être parce qu'il compte moins de pages).
Le premier combat contre les héros marvel est aussi inattendu que drôle, la rencontre avec Duggan dispose de superbes dialogues et encore on est à ce moment qu'à la moitié de ce grand final aussi épique que riche en rebondissements et ...en mélancolie. Le scénariste (et les très bons dessinateurs qui l'accompagnent) nous rappellent en effet cette nouveauté apportée au personnage en masse par Duggan et Posehn quand ils ont pris les rênes du perso il y'a quelques années (5 et demi quand même).
Comme d'habitude désormais, le scénariste range ses jouets pour faire place nette au prochain run mais il le fait de très belle manière. On a même la larme à l'oeil devant ce que Deadpool s'inflige pour protéger sa famille et ses amis.
En bref, une conclusion qui a vraiment de la gueule et valait l'attente, avec un balayage de la vie de l'ensemble des seconds rôles de la série (pas tous, contrairement à ce qu'indique la couverture) et même...de Deadpool 2099.

Scénario : 16/20
Dialogues :17/20
Dessins, encrage, couleur : 16/20
Note finale : 16/20

Avengers epic collection TPB 21 : the collection obsession

Genre : Les Fratres sont un des meilleurs groupes ennemis des vengeurs




Dans ce TPB rassemblant pas mal de numéro variés, ça va du bon au très bon, avec une qualité globale éminemment satisfaisante. Il couvre les années 1991 et 92/
On commence par le graphic novel Avengers : death trap - the vault. Les vengeurs et la freedom force (les mutants menés par Mystique qui travaillent à l'époque pour le gouvernement) doivent empêcher une évasion massive de prisonniers de la prison pour super criminels the vault (traduit en VF par la Voûte dans les mensuels semic, ce qui me faisait déjà tiquer. Normal, on devrait plutôt écrire "la chambre forte" ou éventuellement "le caveau", ce qui est plus raccord avec l'idée d'une place imprenable emprisonnant des super dangers).
Curieusement, c'est le déjà très populaire Venom qui mène l'insurrection. On ne le voit pourtant pas en leader, mais pourquoi pas. Sa rivalité avec l'intelligent Thunderball ("Boulet" en VF) pour tenter de faire pression sur les autorités sans savoir que la prison est à deux doigts de sauter et de tuer tout le monde à cause du directeur à la psyché fragile fonctionne bien et le scénariste Danny Fingeroth livre une intrigue 50% tension, 50% action qui fonctionne comme un très bon film du genre, simple mais bien raconté. Il est bien aidé par le très efficace Ron Lim, un des meilleurs dessinateurs du symbiote qui rend parfaitement son aspect monstrueux et intimidant. Le personnage était si populaire qu'il vola la vedette aux vengeurs lors de la réimpression du graphic novel d'origine, qui devint "Venom : death trap - the vault". Et le pire, c'est que le titre n'est pas mensonger car l'histoire est racontée à 50% du point de vue des vengeurs et à 50% de la sienne.

Deuxième gros morceau de cet epic collection, le crossover Subterranean wars sur un concept très sympa de Paul Ryan : les leaders des 3 grands groupes qui se disputent les royaumes sous-terrains (Mole man, ennemi historique des FF, Tyrannus, le Romain immortel ennemi de Hulk et le peu connu Grotesk, ennemi oublié des X men) sont menacés par un ennemi inédit, un Deviant qui a pris le pouvoir chez son peuple (ennemis mortels des Eternels, dont Sersi/Circé, membre des vengeurs à l'époque) et entend bien conquérir tout avant de s'attaquer à la surface.
L'idée de génie, c'est de crédibiliser l'armement futuriste de Mole man et Tyrannus, qui sortait un peu de nulle part jusque-là et d'expliquer qu'il s'agit d'armes anciennes et destructrices abandonnées par les Deviants lors de leur première chute, ce qui est très bien expliqué dans une back up de l'annual des vengeurs qu'on trouve dans ce volume.
Pour le reste, c'est du très classique mais très efficace, avec une alliance contre-nature entre héros et tyrants des mondes sous-terrains et un final réussi.
Le crossover court dans tous les annuals de l'année 91 liés aux vengeurs, avec deux numéros indispensables à lire car concentrant toute l'intrigue (Avengers annual 20 et West coast avengers annual 6), un numéro peu utile au crossover mais bien écrit et étoffant le titre qui l'abrite (Incredible Hulk annual 17), un numéro qui n'apporte pas grand chose au crossover non plus mais qui est assez fort du point de vue narratif ( Namor the sub-mariner annual 1) et un autre assez bouche-trou (Iron man annual 12) mais qui a le mérite de se concentrer sur une souveraine oubliée du monde souterrain.

On passe ensuite au gros morceau de cet epic collection, qui lui donne son titre et pour lequel on est venus : les épisodes 334 à 339 d'Avengers volume 1, qui composent les 6 chapitres de l'histoire "the collection obsession", parus en VF dans le magazine Strange et qui m'avaient fait forte impression : de dangereux "spécimens" se sont échappés de la collection de Taneleer Tivan, le doyen de l'univers connu sous le nom de "The Collector" ("le collectionneur") : les Brethren (traduits de façon ingénieuse et très jolie par le terme latin "Fratres" en Français), des conquérants fiers et surpuissants qui ont jadis ravagés la galaxie avant d'être capturés sont de retour et leur prochaine cible, après avoir vaincu les Inhumains sur la Lune n'est autre que notre bonne vieille Terre!
L'équipe des vengeurs se divise en deux groupes : les intellos (Black Panther, Beast, Hank Pym avec Quasar comme garde du corps) tentent de retracer l'histoire des Fratres et de trouver un moyen de les vaincre en questionnant entre autres un Collector sénile tandis que les membres plus centrés action tentent de contenir ces super guerriers qui semblent aussi invincibles que leur chef, Thane Ector, est noble et cruel... (petit aparté, "Thane" peut se traduire par "baron" en Français, mais Semic avait gardé le nom d'origine à l'époque de la traduction dans Strange.
Avec l'âge, ces épisodes sont toujours une très bonne cuvée malgré quelques ficelles un peu grosses quand je le relis, ceci étant surtout dû au charismatique personnage de Thane Ector, chef torturé d'un peuple orgueilleux et impitoyable à qui il doit cacher un effroyable secret. Encore ajourd'hui, je relis ces épisodes en admirant l'écriture de ce personnage et d'une autre (qu'on ne citera pas pour ne pas spoiler). Voilà un méchant aussi crédible qu'intéressant et marquant, qui n'a rien à envier à des pointures comme Doctor Doom ou Magneto, malgré la brièveté de son arc narratif. Bref, du bon Bob Harras au scénario et des dessins très convaincants d'Andy Kubert puis d'un Steve Epting qui n'avait pas encore la qualité actuelle qu'on lui connait, mais qui était déjà en bonne voie (malgré quelques pages fill in qui ne sont pas de lui par ci par là).

L'épisode 340 est inédit en France et raconte une aventure indépendante de Captain America et the Wasp (la guêpe) qui traite d'enfants soldats, de trafic d'armes, de libération des camps de la mort et de survivalisme. On comprend sans peine pourquoi elle avait été mise de côté (sûrement trop sombre pour une publication jeunesse de l'époque). Les dessins un peu vintage de Paul Abrams ne sont pas désagréables et le script de David Michelinie narré par Scott Lobdell est classique mais efficace.

Les épisodes 341 et 342 sont un mini crossover entre les vengeurs et les new warriors centré sur le personnage de Rage, membre récent des vengeurs qui nous dévoilera son secret étonnant dans ses pages. Nicieza livre un scénario intéressant et bien écrit autour des fils du serpent (un groupe suprémaciste oublié, ennemi des vengeurs) et une nouvelle mouture du Hatemonger
http://www.marvunapp.com/Appendix2/animushatemonger.htm

Ces deux numéros font écho à la première apparition des Sons of serpent (Avengers volume1 n° 32 de 1966 quand même!) et ont le mérite d'ancrer les vengeurs dans le monde contemporain et de les sortir de leurs sempiternelles menaces cosmiques et temporelles, ce qui les rend plus humains. Le personnage de Rage y gagne aussi en épaisseur et je serais curieux de lire la première série des New warriors à l'occasion. Steve Epting est en tout cas au top dans ces deux numéros, absolument superbes du point de vue graphique.
On termine avec les numéros 343 et 344, qui marquent le retour du Black night, appelé à une prolifique carrière dans les nineties (il devient en quelque sorte le Gambit des Vengeurs). L'équipe accueille aussi la belle Crystal et la version Eric Masterson de Thor. Ces deux numéros sont la première apparition d'un méchant qui va devenir la Némésis des Vengeurs pendant un certain temps, Proctor.
On retrouve le très efficace Bob Harras au scénario et toujours Steve Epting, très à l'aise.

En résumé, un très bon volume dédié à l'équipe, qui vaut surtout pour la série principale qu'elle abrite, qui était à l'époque dans une bonne phase.

Scénario : 16/20
Dialogues :17/20
Dessins, encrage, couleur : 16/20
Note finale : 16/20

You are Deadpool 2

Genre : Livre-jeu dans les années 60



Deadpool est donc coincé dans les années 60 depuis son saut impromptu dans le temps à la fin du numéro précédent. Pour recharger le casque qui le fait voyager et repartir vers son époque, il a des solutions aussi variée qu'amusantes : faire le voyage dans la navette dérobée par les FF au début de leur carrière (dialogues hilarants sur la sécurité de la base et l'absence de Reed et Sue des cases), assister au largage de la première bombe gamma, se lancer dans le monde de l'art en créant le pop art avant Andy Warhol (qui en prend pour son grade) ou encore révolutionner le monde prétentieux de la poésie en clubs (où tout le monde porte des bérets et des rayures so french).

Encore un très bon numéro assez drôle qui parvient à renouveler l'exercice ultra usité de la parodie des premiers titres de l'éditeur. Prochain numéro :les seventies et Man-thing!

Scénario : 14/20
Dialogues :16/20
Dessins, encrage, couleur : 16/20
Note finale : 16/20
Réponse avec citation