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Vieux 25/05/2015, 15h43
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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Fletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermind
urban Transmetropolitan tome 2 : Année 2

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Posté par gobius
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TRANSMETROPOLITAN TOME 2




Scénario: Warren Ellis – Dessin: Robertson Darick

Meurtres. Viols. Vols d’ADN. Le journaliste hors-la-loi Spider Jerusalem a couvert les sujets les plus infâmes que La Ville ait portés. Mais toutes ces horreurs ne sont rien à côté de ce qu’il estime être l’expression ultime de la dégradation humaine : la politique. Malheureusement pour sa santé mentale, cette année électorale risque fort d’être le clou du spectacle. Deux candidats, deux bêtes, à la merci d’un éditorialiste enragé.
(Contient : Transmetropolitan vol. 3: Year of the Bastard + vol. 4: The New Scum – #13-24 + Vertigo: Winter’s Edge #3)

Collection: Vertigo Essentiels

Date de sortie: 11 juillet 2014

Pagination: 312 pages

Prix: 28.00 €
Je solde mes critiques en retards.... Pas fouillé comme je l'aurais souhaité mais j'en ai marre de les voir trainer dans ma clé USB.

TRANSMETROPOLITAN TOME 2 : ANNÉE 2


Warren ELLIS / Darick ROBERTSON / Rodney RAMOS

Transmetropolitan #13 à #24, Vertigo: Winter’s Edge #2 et #3 (extrait)

Ce que j'en pense :
Pour sa deuxième année d'existence Spider Jerusalem s'attaque à la campagne présidentielle avec d'un coté le président sortant, avec qui il a un lourd passé, et ses prétendants, Callahan dit Le Sourire et Hunter. Au contraire des 12 premiers épisodes qui étaient très variés, ici l'élection et la politique vont être les thèmes principaux tout le long des 12 épisodes. Du coup cela peut sembler un peu long surtout que Warren ELLIS semble parfois y aller à la voile (surtout dans la seconde partie). En fait tout se lit selon l'humeur cyclique de Spider Jerusalem qui va passer par différentes phases : euphorie, implication, doute, dépression.... et les épisodes sont à l'avenant. Ce qui peut surprendre et rendre au final indigeste un pavé pareil c'est la lenteur de l'action car il n'y a pas réellement de but ni d'évènement déclencheur. On se fiche même du résultat de l'élection car entre deux maux difficile lequel choisir. C'est donc 12 épisodes sur un format de travail déjanté d'investigation. Dès que l'on s'est adapté à cette narration, on est alors comme Spider Jerusalem, accro à la politique (plus que la drogue chez le journaliste).

Warren Ellis réussi une assez bonne synthèse de ce que la politique peut produire de pire à la fois chez ceux qui la manie et également envers ceux qui la suivent ou subisse. Les parallèles avec l’actualité sont effrayants et peu reluisant pour notre société. Remarque intéressant, le scénariste s'inspire des élections américaines mais garde une vision européenne dans sa critique permanente. Cela permet d'exporter et d'élargir ses propos.

Parmi les dénonciations on peut citer :
- les magouilles entre candidats (la nomination du colistier à la vice présidence)
- la fabrication d'un candidat au sens propre et figuré (idem)
- L'importance démesuré de certains états et pan dans la face d'une élection américaine (La Floride)

Ces épisodes s'ouvrent également plus sur le personnage de Spider Jerusalem avec des bribes de son passé (via l'élection), des nouveaux personnages qui apparaissent issus du même passé, des relations sociales (avec son ancienne et sa nouvelle assistante, mais aussi plus surprenant la relation qu’il entretient avec la RP de Callahan). Malgré des scènes de défonces et des attitudes toujours plus outrageuses le personnage de Spider Jerusalem à travers son cycle nous apparait plus humain et finalement moins déconnecté de la réalité qu'il n'y parait. J’ai particulièrement aimé la fin de l’épisode #22 quand Spider, sans esbroufe, comprend la détresse d’une petite fille qui a du vendre son nounours et il va lui offrir. C’est simple et cela en dit long sur lui. C’est d’ailleurs quand Warren ELLIS décide de s’intéresser plus à Spider Jerusalem comme individu et non pas comme un personnage survolté que le récit prend à chaque fois plus de hauteur. Notre héros évolue également que cela soit dans ses réflexions sur le monde qui l’entoure mais également dans l’échelle social et ses relations avec ses partenaires (je n’en voudrais pas comme patron par contre, mais que fait la CGT ). Dans le second arc de ce tome SJ a grimper l’échelle sociale symbolisé par un appartement de standing … Et oui finalement rien de change dans le futur (lutte des classes et société de consommation).

Le cynisme reste le même mais on est alors moins dans la caricature ou la provocation facile. Il ne faut pas oublier que le danger qui guette le scénariste c’est d’oublier de se renouveler et de faire croire aux lecteurs que ses histoires sont bonnes à cause d’un humour pipi caca et destroy. En clair ce qui a fonctionné lors des 12 premiers épisodes risque de lasser à terme. Et c’est justement là que Warren Ellis réagit nous permettant de continuer à se délecter de récit passionnant. Cette évolution se remarque également dans les dialogues et la représentation des personnages. On s’éloigne des longues tirades poncifs du genre et parfois peu suffit. Pour mettre cela en valeur le scénariste écossais est très bien accompagné de Darick ROBERTSON que s’éclate à mettre en image ce monde futuriste et les trouvailles (surtout technologique) de son complice. Le travail sur les personnages est à signaler surtout au niveau des expressions des visages. Là encore ce n’est pas de l’économie mais de l’efficacité.

Les plus :
Deux court récit extrait de Vertigo: Winter’s Edge #2 et #3. Merci à URBAN de les publier car non seulement ils sont très drôle (Noel en prend pour son grade) mais je suis friand de ce type d’exercice et en plus cela permet aux complétistes de compléter leur collection à moindre frais.

Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 25/05/2015 à 16h16.
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