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Vieux 20/03/2019, 16h27
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
Captain Marvel #3
Kelly Thompson poursuit sa saga, dans un épisode "de pause", où le temps passe. Ce qui paraît légitime pour ce qu'on imagine être un futur gros combat entre Nuclear Man et les héroïnes, menant leur armée de femmes. Ca fonctionne toujours bien, même si l'intensité a logiquement baissé ; le cliffhanger surprend, mais intrigue complètement.
Kelly Thompson gère déjà bien un casting fourni : Hazmat est très bien écrite, comme Spider-Woman, Echo (même s'il y a une erreur : Echo & Jess' discutent alors que Jess' est de dos, ce qui n'est pas possible pour Echo qui est sourde) ou encore Jennifer Walters sous sa forme actuelle de Hulk. Les doutes sur Som, le fils de Nuclear Man, sont légitimes, et la constitution de l'armée bénéficie de quelques sauts temporels bienvenus. L'ensemble demeure très solide, et l'intrigue reste assez "simple" mais efficace ; car elle permet à l'auteure de bien prendre la main sur Carol, pour l'affirmer légitimement en cheffe et en icône. C'est classique, mais très efficace, et ça regorge de bons moments, de bonnes caractérisations, de bons dialogues.
Léger bémol sur les dernières pages, où les héros "voient" quelque chose que le lecteur ne voit pas ; l'effet passe à côté. Mais c'est faible, et même si l'intensité diminue, ça ne gêne pas tant c'est un passage obligé mais aussi un bon moment de caractérisation. Thompson montre sa maîtrise de la continuité (le sous-entendu sur Marcus, l'apparition finale), et c'est bien - propre, carré, intriguant, inspirant même.
Carmen Carnero illustre ça fort joliment, avec de jolies planches et beaux moments héroïques. Les couleurs ont un grain spécifique, justifié pour ce monde différent qui, s'il surprend pour le lancement d'une série, apparaît légitime pour caractériser Carol et justifier son statut, au moins auprès des lecteurs. C'est malin, c'est pertinent, et ça fonctionne surtout très bien.
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