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Vieux 27/11/2017, 18h05
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-Généalogiste Sénile--Sentinelle du Temple-
 
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DC

Catégorie « Excellent »

RIEN

Catégorie « Très bon »

RIEN

Catégorie « Bon »


Harley Quinn 32


Genre : Vengeance macabre

Oh, la pôôvre Harley pleure la victime du dernier numéro sur la couverture! C'est vraiment trop triste et ce numéro montre très bien la difficulté du deuil et...vous dites? Harley Quinn est une anti-héroïne et une psychopathe?
Je raconte n'importe quoi, ce numéro étant un gros bloc de vengeance concentré contre le tueur?
Effectivement, la couverture ment énormément. La vérité est bien celle que vous décrivez et on retrouve une Harley aussi violente que d'habitude, voire encore plus, nantie d'une froide et implacable résolution à exécuter le tueur.

Un numéro extrêmement sombre, sans humour ou alors le plus noir possible. Heureusement que les dessins ne sont pas trop réalistes et qu'une bone partie de la violence est hors champ parce que même sans ça, ce numéro m'a mis mal à l'aise à la lecture, un peu comme lorsque la belle a mis les points sur les I du visage de son ancien tortionnaire et amant.
Un numéro déroutant par moments mais très bien exécuté, qui interroge énormément sur la suite des évènements.

Scénario : 14/20
Dialogues :14/20
Dessins, encrage, couleur : 15/20
Note finale : 14/20



MARVEL

Catégorie « Excellent »

Punisher : the platoon 3

Genre : Frank strikes back

Le futur punisher découvre la corruption de certains officiers de l'armée américaine, qui détournent les meilleures armes et importent de l'héroïne pour leur profit. Pendant que Frank Castle sécurise le futur de ses hommes, le général Giap réfléchit à sa contre-attaque contre les Américains, mais il semble entouré de fanatiques et d'imbéciles...

Ennis nous livre le meilleur numéro jusqu'ici, réfléchissant aux raisons structurelles de la défaite de l'armée américaine, prise entre démotivation de ses soldats et corruption de ses cadres face à des vietnamiens qui se battent pour leur pays.
Les scènes nous montrant les survivants du peloton laissent présager une conclusion assez...expéditive pour dire le moins. Je fais confiance à Garth Ennis pour nous surprendre mais il s'agit du meilleur numéro jusqu'ici.

Scénario : 17/20
Dialogues :18/20
Dessins, encrage, couleur : 16/20
Note finale : 17/20



Catégorie « Très bon »

RIEN

Catégorie « Bon »

Doctor Strange epic collection tpb 13 : afterlife

Genre : Doctor Strange dans tous ses états

Ce gros pavé regroupe l'ensemble des exploits de Stephen dans les années 90, de 1994 à 1997 en particulier.
On y trouve tout d'abord l'excellent Strange tales n°1 de 1994, un one shot superbe avec un Kurt Busiek très en forme au scénario et un Ricardo Villagrain qui nous livre de magnifiques planches peintes qui ont très bien vieilli.
On y suit le doc, la torche humaine et la chose dans une aventure très bien racontée évoquant la puissance du verbe. Un petit bijou!
On enchaîne malheureusement avec le gros du volume, à savoir Doctor Strange sorcerer supreme 76 à 90, écrits par au moins 4 scénaristes (ainsi que de l'aide pour les synopsis de Warren Ellis entre autres) qui nous balancent en plein inconnu, avec un Doctor Strange qui a abandonné les Vishanti et tire sa magie directement de la Terre elle-même!
L'idée n'est pas mauvaise mais il faut s'y retrouver car Strange a pris un avatar, fusionnant avec un jeune homme d'affaires véreux qui se pique de magie et a des liens avec diverses mafias, le docteur Vincent Stevens. On se retrouve donc dans une situation très compliquée, d'autant plus que le fidèle Wong est amoureux d'une trépassée qui a investi le corps d'un démon repoussant et qu'il compte sur l'aide du doc, qui a bien d'autres chats à fouetter ce qui occasionne un tas de situations conflictuelles entre eux.

Quinn et Skolnick (que je ne connais ni l'un ni l'autre) font ce qu'ils peuvent mais c'est super chiant à lire, marqué de tout ce qui ne marche pas dans les comics des années 90, notamment des dessins vraiment relativement laids d'un certain Peter Gross (qui porte bien son nom!) et malgré des esquisses de la très bonne Marie Severin, le tout enlaidi par les couleurs dégueulasses propres à l'époque.
Au 80 débarque l'habituellement excellent Warren Ellis qui utilise le postulat de base de sa série culte Transmetropolitan (le gars crade qui ressemble à un SDF totalement négligé qui revient en ville et se refait un nouveau look) et renoue avec un doc plus classique (celui de la couv' du TPB), gommant ce qui ne l'arrange pas dans les numéros précédents et faisant le tout à sa sauce pour ne pas trop perdre le lecteur, avec un Mark Buckingham déjà plus réjouissant aux dessins.
Tout ça n'est pas folichon mais se laisse lire même s'il est vite remplacé par Skolnick, de retour, qui se charge d'adapter son scénar avec des dialogues pas foufous. Et toujours les couleurs d'époque qui n'aident pas malgré quelques planches de Gary Frank et un scénario qui reprend une très bonne idée de Steve Gerber (un plan pour adapter l'humanité à la pollution plutôt que l'empêcher). Après un bref passage de Todd Dezago au scénario et Patrick Zircher aux dessins, qui essaient de raccorder les wagons des intrigues oubliées par Ellis, comme le destin de Cléa, Dematteis, scénariste bien connu du personnage, reprend les rênes de la série pour du 84 au 90 (fin de Doctor Strange sorcerer supreme en tant que titre) avec toujours, pour l'essentiel, Buckingham aux dessins. Il nous livre une histoire très classique de rédemption avec le baron Mordo au centre de l'intrigue, dans son style bien connu aux fortes résonances chrétiennes. Ce n'est pas déplaisant et même très bien écrit, peut-être les meilleures épisodes de ce volume hors one shots, mais c'est du réchauffé pour qui connait les obsessions de ce très bon scénariste qui sait très bien montrer le côté humain des pires salauds. Heureusement, le "calvaire" prend fin et on conclut le volume avec un autre one shot de très bonne facture, "What is it that disturbs you Stephen?", centré sur un docteur Strange avec son costume habituel et ne faisant pas référence aux évènements qu'il suit. Normal, car cette histoire écrite Marc Andreyko avec de superbes dessins de P.Craig Russell est la refonte d'une ancienne histoire parue dans un annual des années 70 et ça se sent : c'est très classique dans le bon sens du terme avec des hommages marqués au co-créateur du personnage, Steve Ditko. En tout cas, c'est du tout bon.
Inutile de mentionner les pages bonus de fin, qui ne sont qu'un résumé en noir et blanc des évènements qui ont mené au numéro 84 et n'apportent pas grand chose à cette série dont on sent bien qu'elle a été victime de méventes sur sa fin.

La note finale est donc une moyenne de ce numéro d'epic collection : deux numéros one shots qui valent l'achat à eux seuls et une fin de série assez décevante bien que plutôt lisible mais marquée de toutes les tares des titres des années 90 les moins réussis.
Un volume mi figue, mi raisin.

Scénario : 14/20
Dialogues :14/20
Dessins, encrage, couleur : 14/20
Note finale : 14/20

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