Discussion: [DC] - Trinity
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Vieux 24/12/2008, 19h07
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Trinity 30



In The Longago / This What We Need to Know
Writer : Kurt Busiek / Kurt Busiek & Fabian Nicieza
Penciller : Mark Bagley / Mike Norton
Inker : Art Thibert / Ande Parks
Colorist : Pete Pantazis / Allen Passalaqua


Après 2 numéros qui ont fait fléchir mon enthousiasme son sujet, Trinity me doit une revanche : ce n’est pas parce que la trêve des confiseurs approche que je vais avaler tout et n’importe quoi !
Déjà, que la 1ère partie reprenne son avancée dans l’intrigue et je serai content : est-ce que la genèse du point de chute de la Trinité est vraiment au programme ou le poisson sera-t-il noyé jusqu’à la semaine prochaine pour marquer la fin du mois de Décembre ?
Est-ce que la 2ème partie va sortir un lapin de son chapeau pour justifier la mise à l’écart des intrigues sous-jacentes pour se consacrer à une énième coalition de vilains dont l’intérêt me laisse circonspect ?
Kurt Busiek et Fabian Nicieza peuvent mieux évidemment et il serait dommage qu’aucun numéro de Décembre ne sorte la tête de l’eau…
Heureusement, la série peut compter sur Mark Bagley… Puis-je ne faire de même pour Mike Norton qui revient en lieu et place de Tom Derenick pour casser l’ambiance pesante de la 2ème partie ?
Si ce numéro répond positivement à mes attentes, le réveillon familial qui se profile sera déjà plus agréable…





Ca va mieux !! La série est en net progrès que ce soit sur le fond ou sur la forme après quelques numéros assez inégaux !! Ca fait plaisir de retrouver la série au moment où je commençais à douter de ses fondamentaux…


Déjà, la 1ère partie est plus sympathique car elle est consacrée à lever le vole sur des zones d’ombres sans en rajouter ! Le lecteur n’en ressort pas frustré !
L’histoire progresse à nouveau ! Déjà, elle est dans la continuité de la dernière image où la Trinité apparaissait dans Trinité 18 ! En effet, la Trinité repointe le bout de son nez même si ce n’est qu’en flashback (d’événements liés à Trinity).
Le but de Kurt Busiek est de montrer que si l’absence de la Trinité a provoqué un schisme de la réalité, elle a surtout engendré un manque ou un vide dans l’inspiration des héros dans cette nouvelle réalité. Seulement, il prouve que leurs idéaux ont survécu et que leurs représentations trouvent toujours un écho où qu’il soient !
Aussi, l’auteur offre la genèse de l’univers où les Lost In Trinity sont partis en pèlerinage : cela lui permet de continuer à rattacher ses travaux précédents à l’histoire en cours donnant une cohérence plus qu’appréciable sur le long terme. Il en remet une couche sur Krona et cela se fait très naturellement !
Si cela me rassure d’un point de vue histoire, il n’oublie pas développer les personnages et si la Trinité est toujours en rade, ceux qui la recherchent agissent de plus en plus comme ils le devraient plaçant le lecteur en terrain de connaissance. :hug:
Après, il y a la forme : l’histoire contée se dote d’une police de caractères collant bien à l’ambiance et la description des faits a des relents de Final Crisis – Superman Beyond au sujet de la naissance de l’univers et du Multiverse dans la foulée.
Si Kurt Busiek n’est pas Grant Morrison et s’il ne réinvente pas l’eau chaude dans la narration (enfin, Grant Morrison a fait très fort de son côté), il a le mérite de m’intéresser à la chose. Il m’a fait penser à la Bible et la création du monde en 7 jours : après Final Crisis – Revelations, DC fait dans l’analogie religieuse sans être pompeux.
En tout cas, cette partie m’a réconforté et la promesse d’en savoir un eu plus sur la Trinité est un plus indéniable !!

De même, la 2ème partie m’a surpris dans le bon sens après 3 semaines d’ennui !
Pour commencer, Kurt Busiek et Fabian Nicieza mettent les points sur le si sur la surexposition des vilains dont le rôle est rattaché à celui de la Troïka : il est juste dommage que cela n’ait pas été plus rapide…
Cela se fait sur fond de Tarot et en remet une couche sur la volonté des auteurs de tout relier : rien n’est gratuit, le tout est d’attendre le moment pour le comprendre. Comme quoi, Trinity est aussi une série qui se savoure sur le long terme !
Ensuite, Kurt Busiek et Fabian Nicieza ont évité l’écueil de tuer gratuitement et facilement un personnage comme je l’ai crû même si ce dernier se trouve dans une autre réalité : oui bon, Blackest Night est pour New Earth mais il est cool que Kurt Busiek ne pas se servir des héros comme d’une chair à canon pour meubler, la série n’en pas besoin !
De plus, ce passage est l’occasion de revoir en action un héros revenu 1 an plus tôt dans Countdown To Final Crisis (oui c’est une autre version mais…) et ça me fait très plaisir !
Cela augure de la baston sur la Terre occupant le terrain de l’absence des héros.

Absent, Mark Bagley ne l’est toujours pas : si les nez féminins continuent d’être méchamment ratés (pauvre Donna), il livre une prestation solide collant avec l’ambiance récit. La splash-page avec la Trinité est lumineuse à souhait !
En tout cas, il risque d’en avoir marre de dessiner le bonhommes bleus qui semblent tout droit sortis de la photocopieuse même si cela est plus rapide à dessiner. Cela m’étonnerait qu’il y prenne complètement son pied.
De même, Mike Norton bien aidé d’Ande Parks me change grandement les idées après des prestations où Tom Derenick aura donné le bâton pour se faire frapper (alors que je l’apprécie d’habitude) : cela n’a pas le but d’en mettre plein la vue mais c’est simple et dépouillé.
Tout ce que je demande est que cela soit efficace ! Sûr que si c’était sur une ongoing, je n’aurais pas le même jugement…
La couverture de Carlos Pacheco est jolie mais il faut savoir que c’est lui qui dessine tant son trait est dilué….

Après la chute de tension des dernières semaines, ce numéro me remet d’aplomb et me fait attendre les prochains épisodes avec plus d’entrain.
Kurt Busiek continue d’explorer son univers tout en plaçant de judicieuses remarques qui permettent d’appréhender la série plus en détails.
Est-ce que la série terminera l’année en feu d’artifice ?

Bilan :
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