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Vieux 09/07/2007, 19h07
Avatar de KaRaS
KaRaS KaRaS est déconnecté
@kamuirobotics
 
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KaRaS change la caisse du Fauve
KaRaS, le GROS son de juillet qu'il te FAUT !

The Uncanny X-Men 488 :
Tandis que Xavier et Nightcrawler se mettent à la recherche de Magneto, Thunderbird, Storm et Epzibah rentrent dans les égouts à la recherche des Tortues Ninja et des morlocks qui préparent un sale coup. Le scénario va assez droit, mais y’a un truc qui me bloque : c’est le dessin de Larroca, qui défonce tout en matière de laideur. Il bosse d’après photos, et vraiment, son trait (ce n’est pas Joe Kubert à la base) devient tout mou. Il dessinerait Colossus qu’il serait mou quand même. Ses murs sont mous, ses perspectives ne sont pas floues, mais molle. C’est simple, dès qu’il y a un décor, on a peur qu’il s’affaisse comme du chewing-gum liquide sur les héros. Et les poils d’Epzibah n’apprécieraient pas. D’ailleurs, à propos d’elle… C’est bien joli de l’avoir fait débarquer pour qu’elle devienne X-Men et aussi la fuck budy de Thunderbird, mais putain, un personnage « félin » de plus ? Bon sang, y’en avait pas déjà assez sur Terre ? Va vraiment falloir qu’elle justifie son cachet, la chatte.
Uncanny X-Men, si laid que ça en devient douloureux à lire.

Thor 1
Bon voilà Thor revient. Il est mort et cuit, le ragnarok dans la gueule, le Thor, mais se réveille. Il n’est pas coiffé, en nuisette, Une voix l’appelle, c’est Donald Blake. Thor retrouve le goût à la vie, se bat contre des Gollums et finit par choper son marteau. Il a envie de donner un sens à sa vie. Ou plutôt sa mort, on ne sait pas. En tout cas, il veut au moins rentrer à temps pour pas louper Koh Lanta et l’Île de la tentation.Concrètement, il n’y a pas grand chose à reprocher au comics, il déroule des phrasés deisto-prophétiques alors que Thor se décide à revenir à la vie. Donald Blake balance des trucs de style « c’est les hommes qui créent les dieux et pas l’inverse, mais bon, pas d’objection. Il n’y a pas non plus de réponses concrètes (qu’est ce qu’il a foutu pendant les 7 mois or so de la guerre civile). Les meilleures pages sont les finales, celle où D. se balade dans le désert. Déjà, Olivier Coipel (qui s’en sort très bien avec son redesign risqué) excelle dans les pages de « normalité ». Avec son style realistico-cartoony, il est très bon dans le IRL (in real life, you noob !), ces petits moments de quotidien, de discussion « de base ». Ca va vraiment trop tout droit pour se faire encore un avis. Mais so far, no harm.

Y The Last Man 57
Je le traite brièvement d’habitude, comme un train train habituel, et pourtant Y The Last Man est un comics fantastique. Ce numéro en particulier. Yorick est arrivé à Paris et y retrouve Beth. Enfin ! Après tant d’attente. Ils entament évidemment une discussion post-coïtale. Mais toutes ces années ont fait que les choses ont changé, en bien et en mal. Brian K Vaughan (le sauveur de Lost, paraît) compile tout ce pourquoi j’aime cette série, cette tranche d’humanité planqué dans un monde fou, avec un héros qui essaye de rester cohérent dans un monde dingue, en baguenaudant sur des thèmes graves et des situations tragiques. Quand je lis un Y the Last Man aussi bon, c’est comme entendre une balade de Smashing Pumpkins, cet espèce de sérénade nostalgo-rock. C'est vrai, quoi, tout le monde se ruent pour écouteur leurs gros machins qui font du bruit, mais c’est dans la balade rock que les S.P cartonnent. Y, c’est un peu ça, poignant, marrant, intense et parfois über cruel, bruyant juste ce qu'il faut.
Soit dit en passant, si c’était pas clair avant, Pia Guerra s’impose comme L’ARTISTE numero uno de la saga avec un chapitre ultra maîtrisé et équilibré.
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