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Vieux 26/05/2012, 18h32
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Hawkguy
 
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DC SAGA # 1 :

- Justice League n'avait rien pour me plaire (un dessin dont le style me séduit peu, un scénariste qui a perdu ma confiance)... Et pourtant, c'est agrèable à lire. La narration est paradoxale : à la fois décompressée mais en même temps énergique, grâce à des scènes spectaculaires. La caractérisation est sommaire (GL tête à claques, Batman plus ombrageux que jamais) mais l'ensemble est plaisant - souhaitons tout de même que cela s'affine progressivement. Les dialogues sont assez enlevés mais il manque toujours à Geoff Johns ce je-ne-sais-quoi qui rend ses échanges mémorables.
Au dessin, Jim Lee découpe tout ça sans aucune subtilité, les personnages ont une expressivité et des physionomies extrèmement limitées, mais le bonhomme fait le boulot. Il est évident que son sens du spectacle, de l'image-choc, sert le projet (offrir une version immédiatement attrayante de la JL). On ne peut s'empêcher d'imaginer ce qu'un vrai bon dessinateur pourrait tirer d'un tel matériau.
Pas très fin donc, mais tonique.

- Superman est un lamentable échec. Le scénario de George Pérez ambitionne de communiquer un maximum d'informations sur les personnages, leurs relations, leurs situations, tout en procurant sa dose d'action au lecteur. ce n'est hélas ! pas abouti, faute de rythme. Oui, tout ça manque d'entrain, de "sense of wonder". Les dialogues sont plats. C'est misérable, comme l'ennemi qu'affronte le héros.
Les dessins sont au diapason : les styles de Pérez et Jesus Merino se marient affreusement mal, les personnages sont laids (mention spéciale à Clark Kent et ses grotesques lunettes rondes trop grandes), peu expressifs, leur gestuelle est empruntée. Les couleurs sont également peu avenantes.
Un échec.

- Flash est par contre une vraie perle : Francis Manapul va vite, sait nous intriguer, il y a quelque chose d'irrésistiblement rafraîchissant là-dedans. Le cliffhanger offre un rebondissement vraiment surprenant. Cette série possède du pep's.
Les dessins de Manapul confirment que, selon une formule convenue, ce type est né pour animer ce personnage. La mise en couleurs de Brian Buccellato valorise parfaitement son trait vif, flirtant avec le "cartoony", avec de belles trouvailles dans le découpage (superbe splash-page de l'appartement de Barry en plongée, avec des zooms sur quelques éléments-clés).
Sans l'égaler, on est proche du charme qu'offre le Daredevil de Waid et Rivera/Martin.

- Supergirl était la série dont j'attendais le moins, mais j'ai été conquis par ce premier chapitre. Certes le script est minimal, on comprend qu'il s'agit juste d'une introduction, et la prime à l'action empêche de développer la psychologie. Mais c'est prometteur.
Mahmud Asrar produit des planches enthousiasmantes, où je n'ai pu m'empêcher de voir une influence "Immonen-ienne" : il y a du punch dans ces images, de beaux enchaînements, des compositions assurées. On voit là un artiste qui sait raconter (le peu) qu'il a avec une belle adresse.
Une (petite) révèlation.

La revue aurait gagné à avoir une vraie galerie de couvertures et un prix moindre. Mais ça donne envie de continuer.
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