QUANTUM&WOODY #7 (James ASMUS / Ming DOYLE)
Bon je passe sur la prestation de
Ming DOYLE que je n’apprécie toujours pas et qui me gâche une partie de ma lecture. Les dessins de Tom Fowler étaient d’une classe folle et collaient parfaitement au récit déjanté de James ASMUS.
Le reste c’est du tout bon.
James ASMUS continue son délire en confrontant les 2 antis héros à un nébuleux groupuscule pour la suprématie de la race blanche. C’est cette fois ci, pour le scénariste, l’occasion de jouer sur les quiproquos et les bons jeux de mots à base de religion ou de racisme (Woody et un baptême mortel, une charge contre les milices, la cagoule du KKK remplacé par…je vous laisse découvrir). Le scénariste continue (par trop de petites touches à mon gout) d’approfondir ses personnages (69 qui revient, la relation entre les 2 frères, le passé de militaire de Quantum) et introduit un sub plot pour la suite. La menace reste aussi déjantée que le reste de l’histoire. J’adore ce Magnum.
Finalement, malgré des dessins pas à la hauteur, cet arc de Quantum&Woody reste une valeur sur. C’est une histoire qui joue à fond la carte du décalage, sans se prendre au sérieux, et qui regorge de clins d’œil et de bons jeux de mots.