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Vieux 05/10/2011, 20h41
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Allez presque pas trop à la bourre :

Hellblazer #267 - 275 parus dans le TPB Bloody Carnation par Peter Miligan & Giuseppe Camuncoli, Stefano Landini, Simon Bisley



Milliplot : Epiphany et John finisse par réaliser les sentiments qui les lit et annonce qu'ils comptent franchir le pas du mariage ce qui met leur entourage, naturel et surnaturel, en ébullition!

Milligan toujours sur Hellblazer suite au sympa-mais-sans-plus India, Milli aurait il tout donné dans les 2 premiers TPBs ?
Non grâce au ciel, il en avait sous la pédale le bougre. Dans ce gros volume, l’auteur fait ce qu’il a su le mieux faire depuis son arrivée sur le titre : torturer ce pauvre John qui le mérite grandement. Pas là non plus de fin du monde en vue mais un événement de 1er ordre, sans balise spoiler car tout le monde doit le savoir à présent : le mariage en règle de ce bon vieux roublard de John avec la jeune potionneuse.
Bien évidemment, ça ne se passe pas bien. On commence avec un jaloux qui s’en prends à John puis les Enfers qui décident de foutre en l’air son mariage car les démons n’aiment pas savoir leur nemesis heureux, sympa non ? Dit comme ça, pas très bandant tout ça mais c’était sans compter sur le talent de Milligan qui transforme ce plot au demeurant basique en quelque chose de plus riche, de plus miam ! La recette ? du bon personnages secondaires, de l’utilisation du background et du passé de Constantine, le tout mijoté dans un rythme d’enfer et un plot qui se découvre petit à petit et voilà comment on sort une bonne histoire.

Ça commence doucement ainsi, un acte ignoble de Constantine, qui semble se perdre dans la folie, puis doucement Milligan ajoute ses ingrédients, Shade the changing man quand même, magnifiquement géré par Milligan et qui apporte le vrai plus de la première partie du volume, puis la révélation du l’ennemi de John, du pourquoi de son geste, de sa folie, la demande en mariage, et hop à peine cette étape finit on enchaine avec une voyage dans le passé, le jeune John, Nergal et le clone maléfique de Constantine qui se mobilisent, les proches, Gemma, Chaz et même la délicieuse Kit…tout s’enchaine jusqu’au dénouement final… mariage ou pas ? cette fois ci je ne spoileriserais pas.. du moins pas jusqu’à la prochaine critique.

Bref ça y est, Milligan est définitivement installé dans l’univers de John et commence à dérouler. Il arrive ainsi à captiver son audience malgré un plot qui aurait pu sembler facile et sans saveur (mis à part la simple idée de John marié !) l’enrichissant suffisamment pour faire tourner les pages et boucler son histoire en 9 numéros sans que l’on s'ennuie une seconde. On peut regretter peut être quelques petites facilités utilisées cela et là pour faire avancer l’histoire et amener des séquences particulières (défaite de Nergal, arrivée du clone, voyage d’Epiphany dans le temps), points négatifs auquel Milligan ne nous avait pas habitué par le passé. De même, ze gros événement du TPB, le mariage, n’est pas si marquant que cela, on aurait pu s’attendre à un véritable apex, un déluge, le pinacle biblique de la vie de Constantine peut être, et finalement le dénouement déçoit un peu…. Satan aurait pu se montrer ^^ . Deux, trois petits choses qui émaillent un peu la lecture et qui nous fait quand même dire que l’on est devenu exigeant avec ce bon vieux Peter. Le cliffhanger de fin ne donne pas vraiment envie, un membre de la famille de John va se retourner contre lui mais Mili vient de montrer qu’un simple plot peut donner du bien, donc on va lui donner sa chance, il la mérite graaandement !

Coté dessineux par contre, du 10/10 comme d’hab, Camuncoli et Landini ont décidément un style percutant parfait pour le titre, appuyant là où le récit tape avec de magnifiques cases très puissantes et Bisley reste Bisley, glauque, sombre et vilain, l’auteur idéal pour un John plus jeune punkement trashy !
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