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Vieux 20/05/2010, 20h34
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
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Fables #34-35 et #42-45 parus dans le volume Les Mille et une nuits (et jours) par Bill Willingham & Mark Buckingham



Plot : Alors que la menace de l'Adversaire plane toujours au dessus de la tête des Fables, ils reçoivent une délégation d'autres Royaumes avec lesquels les différences de culture risquent d'amener une nouvelle crise.


On commence par un petit duo shots sur Jack of the Fables, sans doute pour introduire le perso au moment du lancement de sa série. Perso je dois dire que je ne m’y suis pas jeté dessus malgré mon affection pour Fables. Jack ne m’emballe pas des masses malgré les bonnes critiques que j’ai pu lire ça et là mais bon, je sais que j’y passerai un jour hein ^^ bref… Jack en freelance à Hollywood ça donne quand même de la bonne petite histoire. Le décalage fables/réalité fonctionne toujours aussi bien, cela dit, c’est moins savoureux, moins piquant et délicieux que d’habitude. Le coté réel prends peut être trop le pas, le plot en perds en surprise et en rebondissements. Si le fonds est bon, il manque de la forme pour le rendre succulent ! Le dessin très épuré de David Hahn et peut être aussi le fait que Jack sortent ses films fait perdre en crédibilité au tout, là où auparavant, le comics pouvaient se passer « chez nous », dans notre réalité, avec ce genre d’évenements, il est clair que non. Ma foi, dommage, même si c’est peu important, cela reste à mon goût un élément qui fait perdre sa saveur à l’œuvre..

Ensuite, le gros morceau. On retourne à Fableville après une incartade chez l’Adversaire. Si le dernier volume semblait un ton en dessous en terme d’intensité, et d’histoires, celui ci se hisse clairement sur la marche du dessus. La cause à la nouveauté sans doute. Ce fameux décalage entre fables et réalité commence ainsi à s'essouffler, chose normale après une 40aine de numéros quand même. Mais en toile de fonds, avec quelques épices au milieu, la recette reste efficace. C’est ce qui se passe dans ce volume. De « nouveaux » personnages surgissent, une dimension politique nouvelle apparaît associé à l’effervescence de Fableville qui continue de vivre sous nos yeux, plus les quelques pistes secondaires qui persistent, tout ceci donne un medley riche et redonne du punch à la série après un petit cou de mou et un arc un peu à part. Willingham distille donc de la nouveauté sur cette base connue et efficace (ses Fables, leurs vies, leur relation, l’Adversaire en fond,…).
Quelques mots sur l’histoire principale d’ailleurs, plutôt bien amenée et maitrisée. Une nouvelle famille de Fables fait son apparition, les différences sont multiples ce qui donne à Willingham un bon moyens de caser du quiproquos, de la défiance, des incompréhensions culturelles qui sont autant d’ajouts qui enrichissent le récit. L’un des point très très bon pour moi est cet aspect politico-diplomatique qui n’est pas assez poussé à mon goût. Ce point de vue clairement nouveau dans lecomics aurait pu apporter beaucoup plus, mais ce n’est peut être que partie remise.
Bref un arc exemplaire en terme de continuité et d'équilibre, chacun à sa place dans un plot encore une fois riche et prenant le lecteur à contre pied une fois de plus. On pouvait s’attendre à l’Adversaire, mais nenni, willingham a encore quelque chose à raconter.

Que dire sur Buckingham, encore un excellent travail, toujours aussi efficace dans sa découpe et dans ses spalsh pages qui donnent au final du punch et de l’énergie à l’histoire, tout en insistant sur ls moments clefs ! L’encrage et la colo, sans être géniale, appuient bien sur les scènes sombres de prison, et pètent bien lors de celles se passant.. là bas ^^
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