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Vieux 18/06/2006, 23h32
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
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Presque pile un mois après le dernier épisode paru, voici le chapitre 4. J'avoue que je suis pas très content du premier story arc donc j'essaye de relever le niveau ici, et je préfère maintenant m'amuser en écrivant cette histoire plutôt que d'essayer quelque chose que je n'arrive pas encore. Donc bonne lecture, en espérant que vous continuerez à apprécier cette série ou que vous commencerez à l'aimer si c'était pas encore le cas.^^

Episode #4 : Le Mage 1.


New York.
L’île de Manhattan.
Depuis des années, ce petit bout de terre recouvert par des tonnes d’acier et de béton est devenu la capitale officieuse du monde. La grande majorité de la population terrestre connaît cet endroit, sait ce qu’il veut dire et rêve à son propos, ce grâce à l’argent qui y circule et aux films hollywoodiens qui s’y déroulent fréquemment.
Manhattan est donc l’endroit le plus connu du monde. L’endroit idéal pour organiser une soirée un peu spéciale en l’honneur d’un trafiquant de diamants très riche…et très recherché par les polices européennes, aussi.

Karl Heinrich était un vieil homme qui était né en Afrique du Sud, après que son père, un Général Nazi, ait fuit l’Allemagne quand le vent commençait à tourner pour le Troisième Reich. Adolf Heinrich avait donc élu domicile dans le pays au plus au Sud du Continent Africain, et il avait réussit à se constituer une jolie fortune en achetant diverses mines contenant des diamants. Avec ça, il avait pu commencer une petite « affaire » de trafic de diamants dans les différentes parties de l’Europe, et ça lui avait assuré une belle petite rente, en plus des trésors de guerre que Heinrich avait emmené durant son départ.
Avec ceci, la famille Heinrich avait pu faire disparaître le nom du paternel des listes des officiers Nazis, et Karl avait vécu dans la richesse, l’opulence et l’appât du gain : son père avait toujours désiré que son fils devienne encore plus riche et plus puissant que lui, et le rejeton avait bien suivit les ordres de son père vu les multiples zéros qui se trouvaient sur son compte en banque après une « dure » vie de trafic et de marchandages.

Malheureusement, Karl, à presque soixante quinze ans maintenant, était aller trop loin lors d’une négociation avec des trafiquants néerlandais, et ça avait mal tourné : une demi douzaine de morts, les diamants au fond de la mer et surtout des enfants assassinés par l’explosion d’un de ses camions. Karl avait alors fuit l’Europe, puis l’Afrique, pour partir aux Etats-Unis, espérant pouvoir finir sa vie heureux au Pays de la Liberté. Habitant chez des amis qui avaient organisés une petite soirée de bienvenue un peu spéciale, il désirait simplement écouler les dernières années qui lui restaient avec quelques jeunes femmes et cigares, bien au chaud.
Evidemment, il se trompait. Mais il ne le savait pas encore.

« Doe ? Tu m’entends ?
- Cinq sur cinq, Harrison. Tout se passe bien ?
- Mieux qu’à la dernière Coupe du Monde, mec… »

John Doe soupira alors lourdement.
Installé dans les égouts sous l’immense immeuble au centre de Manhattan qui accueillait maintenant Heinrich, il arrivait difficilement à garder son calme face aux remarques stupides de Seth Harrison, un de ses hommes envoyés sur le terrain. Même pour une mission de routine, cet imbécile d’Anglais ne semblait pas rester calme et tranquille…

En secouant la tête, Doe reprit d’une voix plus énervée qu’auparavant, ses yeux rivés sur les écrans de contrôle de l’appartement où se déroulait la soirée.

« Harrison, fais des phrases simples…Je te rappelle que je ne suis pas un poivrot Anglais fan de foot et de Queen, moi…
- Et c’est un problème ? Nan parce que bon, c’est sûr c’est mieux de s’habiller façon croquemort, de rire qu’on a le cul en feu et d’avoir comme musique préférée le bip de son réveil le maintenant, hein…La vie sociale inexistante, c’est sûr c’est plus sympa’… »

Doe soupira encore une fois. Ce crétin allait le rendre fou un jour…

« Fais ta mission, c’est tout ce que je te demande.
- Ouais…mais moi je l’aime pas, ta mission…
- Elle est pourtant simple : vous observez Heinrich, regardez avec qui il parle et vous prenez des photographies avec vos lunettes spéciales. C’est tout.
- Ouais, ouais…Mais qu’est-ce que l’ONU peut bien en avoir à foutre de ce mec ?! Je veux dire t’éternues à côté de lui, il fait une crise cardiaque en mouillant son pantalon dans un remake du Titanic…L’est pas dangereux…
- C’est un dangereux trafiquant international, et on n’a jamais pu avoir assez de preuves contre lui pour le stopper. Et là, il est responsable de la mort de dizaines d’enfants…et ça, l’ONU n’a pas aimé.
- Pourquoi pas demander aux ricains ? Et pourquoi nous utiliser, nous ? On est pas genre la frappe ultime de l’ONU ?
- Allons…Ne me dis pas que tu ne sais pas que les Américains détestent rendre service aux autres pays, Seth…Et si nous vous utilisons vous, c’est que votre première mission n’a pas été une réussite, et que nous voulons voir si vous pouvez fonctionner dans un endroit plus calme. C’est un peu votre dernière chance…
- Ouais…J’oubliais chez quels connards on se trouvait, ouais. Et merci pour la menace, mec, hein…Bon, je me fais chier ici, je vais voir ce que je peux faire. A plus. »

Seth soupira doucement en descendant son avant bras le long de son corps. Le micro glissé à l’intérieur de sa manche droite n’était pas très pratique pour parler, et il se demandait si l’ONU voulait vraiment qu’ils réussissent cette mission en leur donnant si peu de moyens…
Mais bon, ce n’était après tout qu’une mission de routine pour intervenir plus tard, et peut-être que Harrison aurait enfin les armes qu’il désirait, et pas les simples automatiques qui se trouvaient sous sa veste et dans sa chaussette gauche.

L’Anglais sortit donc des toilettes où il s’était caché pour parler à son patron. Habillé d’un smoking noir, il occupait ce soir-là la fonction de serveur, l’idéal pour pouvoir observer sans réellement se faire voir. Evidemment, c’était devenu un gros cliché du cinéma d’espionnage, mais il était tellement entré dans les mœurs que personne n’y faisait plus attention…et c’était là l’erreur que tous faisaient.
Seth rejoignit donc la salle principale de l’appartement, et soupira discrètement en voyant que rien n’avait changé depuis son départ : les mêmes tarés étaient toujours là, et il avait toujours envie de les flinguer…

En fait, la soirée organisée en l’honneur de Heinrich était très étrange, et c’était ça qui gênait Harrison. Karl était quelqu’un de versé dans l’occultisme et les Magies Sombres, et on avait donc invité pour son plaisir différents représentants des Forces Occultes…des charlatans pour Seth, mais des charlatans qui se faisaient énormément d’argent.
Depuis l’arrivée du diamantaire, donc, plusieurs hommes et femmes se succédaient devant lui sur la scène qui avait été installée à cette occasion, essayant de prouver qu’ils pouvaient invoquer d’étranges énergies mystiques. Vu que tout l’auditoire était captivé par ça ou faisait semblant de l’être, ça laissait tout le temps qu’ils désiraient à Harrison et à ses collègues pour observer Heinrich…

« Qu’est-ce qu’il a dit ? »

Maggie O’Malley venait de glisser ces quelques mots à l’oreille de l’Anglais au crâne rasé. Ses longs cheveux roux coiffés en queue de cheval, elle semblait très belle dans son petit tailleur noir tandis qu’elle portait un plateau recouvert de verres vides, et qu’elle et Seth observaient avec un intérêt feint ce qu’il se passait sur scène.

« Que ta sale gueule d’Irlandaise de merde le révulse, que ton haleine est dégoûtante et qu’il a qu’une envie, c’est de te renvoyer au tonneau de Guiness sur pattes qu’est ta mère vu ton taux de nullité, ma belle… »

Seth sourit doucement, tandis que la jeune femme lui lançait en regard noir en partant avec lui vers le bar, que tenait Fernando Nunoz, le troisième membre de leur équipe. Ils avaient réussis à se faire engager comme équipe pour faire le service, mais plus d’une fois l’Anglais et l’Irlandaise avaient faillis se piéger en se lançant des piques l’un à l’autre.

« Enfoiré d’Anglais.
- C’est tout ? Tu baisses, tu sais…T’as peut-être plus de sang que d’alcool dans les veines, maintenant ? Allez, bois, t’es pas dans ton état normal…
- Et si vous deveniez professionnels ? Je n’ose pas dire adultes, ça n’a pas l’air possible vu vos QI respectifs… »

C’était une des rares fois qu’ils avaient entendus parler l’Espagnol.
Depuis leur retour de Russie, il y avait deux semaines, Fernando avait disparu avant de revenir quand John Doe l’avait convoqué. Il ne parlait presque jamais, et ses phrases étaient extrêmement courtes en général.
Le voir les vanner comme ça, leur faire une telle réflexion…Seth et Maggie n’étaient pas habitués, et c’était pour ça que leurs mâchoires étaient tellement décrochées.

« Fermez la bouche, ça va faire suspect. On a une mission à remplir ici, et Doe me tient assez pour que je lui obéisse. Retournez plutôt là-bas, on risque de se demander ce que vous faites ici… »

Encore plus surpris par les ordres que Nunoz venait de prononcer, l’Anglais et l’Irlandaise repartirent avec des verres pleins en direction des invités, alors qu’une nouvelle personne venait de monter sur la scène. Un regard leur suffit pour voir leur collègue Chrissie Edwards, et Maggie réprima un frisson en comprenant que le moment le plus critique de la soirée allait se dérouler, et qu’elle ne pourrait rien faire…

En proposant diverses coupes de champagne aux convives, la jeune femme se remémora alors ce que leur avait dit John Doe : Fernando, Seth et elle devaient jouer les serveurs et observer les différentes personnes présentes, alors que Chrissie devrait jouer un rôle de possédée et plaire assez à Heinrich pour qu’il veuille des séances particulières, au cas où…
Normalement, tout aurait dû bien se passer, mais vu la nature incontrôlable de la Sud Africaine, l’Irlandaise était prête à tout…

Après quelques secondes d’étirement, Chrissie, simplement habillée d’un soutien gorge blanc et d’un short moulant de la même couleur, planta ses yeux rouges sur Heinrich, avant de tomber violemment sur le sol. Ses mains se crispèrent tandis que ses ongles griffaient la scène, et la jeune femme hurla alors d’une voix extrêmement puissante et si troublante que Maggie faillit faire tomber son plateau…
La Sud Africaine roula alors sur la scène, criant de plus en plus fort tandis que ses longs cheveux noirs formaient une sorte de flaque autour de sa tête. Ses gestes devenaient de plus en plus violents et étranges, comme si elle entrait vraiment dans une sorte de transe…comme si elle était vraiment possédée…

Fernando n’avait jamais vu ce genre de choses, et avait posé les verres qu’il nettoyait auparavant pour pouvoir assister à la représentation. Par rapport aux « candidats » précédents, Chrissie était évidemment la meilleure et Heinrich tomberait certainement sous son charme, mais l’Espagnol n’était pas rassuré…
Jusque là, la jeune femme avait toujours été dans des états catatoniques, et la voir ainsi, bouger son corps à une vitesse et avec une grâce stupéfiante…c’était impressionnant. Trop, même, pour que Nunoz ne s’inquiète pas et ne commence pas à parler dans son avant bras droit à son patron.

« Doe ?
- Oui ? Un problème ?
- Un peu…Qu’est-ce que vous avez fais à Chrissie ?
- Elle a un problème ?
- Non, mais elle est si…enfin, ça change de d’habitude, quoi…
- Cela ne vous regarde pas. Chrissie Edwards est une grande fille qui a besoin de nous pour ses problèmes personnels, et elle accepte parfaitement de faire ce que nous lui disons de faire, sans poser de questions. Certains devraient prendre exemple sur elle. »

Doe coupa alors immédiatement la conversation, et Fernando fut encore plus troublé…
Il savait que Chrissie se droguait et qu’elle avait certainement besoin de John Doe pour lui donner ses doses, mais en quoi pouvait-elle être utile à l’ONU ? Sa place était dans une cure de désintoxication, pas ici…

Alors qu’il se demandait toujours comment une femme aussi apathique en général pouvait autant bouger comme une damnée avec un tel naturel, Nunoz ne comprit pas ce qu’il se passait lorsque la Sud Africaine se stoppa alors qu’elle sautait sur place en poussant des petits cris aigus.

« Mais qu’est-ce que… »

Chrissie ne bougeait plus, maintenant, et un regard avait suffit à Maggie pour comprendre que ni Fernando ni Seth ne savaient ce qu’il se passait. Les trois collègues commençaient à s’approcher de la jeune femme en poussant les différents invités stupéfaits, tandis que la Sud Africaine fixait ses pieds étrangement. Soudain, elle leva rapidement les yeux vers la foule, et poussa alors un cri extrêmement strident, les bras ouverts en croix et du sang coulant le long de son nez.

« Putain… »

Maggie se mit les mains sur les oreilles tandis que le son qui sortait de la bouche de Chrissie devenait intolérable, et elle vit alors que plusieurs personnes étaient déjà terre, du sang coulant de leurs oreilles. Elle releva la tête vers la source de tout ça quand elle aperçut alors Seth qui tentait de s’approcher en se protégeant les oreilles du mieux qu’il pouvait…et il avait sortit son arme, certainement pour la tuer et faire cesser tout ça…

L’Irlandaise voulut stopper l’Anglais, mais elle n’en eut pas le temps.
Une énorme explosion balaya l’arrière de la scène et projeta Chrissie au loin, tandis que plusieurs invités étaient tués par la force des flammes et du choc. Seth lui-même vola en arrière en se prenant un bout de bois dans le tibia droit, tandis que Maggie s’était baissée à temps pour éviter l’attaque.

Après quelques secondes, alors que la fumée commençait à s’échapper, la jeune femme releva les yeux, ses deux automatiques déjà sortis au cas où. Une silhouette se dégageait de l’écran de fumée, et s’approchait avec une apparente grâce vers la foule…et Karl Heinrich…
Maggie pensa alors que quelqu’un en voulait certainement au diamantaire, et qu’elle devait tout faire pour le stopper…Du moins, tant qu’ils ne sauraient pas qu’il était avec eux.

« ONU ! On n’bouge plus ! »

L’Irlandaise avait essayée d’être la plus autoritaire possible dans ses mots, mais avec de la crasse sur le visage après l’explosion, son tailleur un peu déchiré et ses deux petits flingues face à celui qui avait fait exploser un appartement en plein Manhattan, c’était bien peu…
Heureusement, elle sentit à ses côtés la présence de Fernando, qui avait aussi sortit ses deux armes et menaçait le nouvel arrivant, dont l’étrange voix arriva rapidement à leurs oreilles.

« Moi ? Pas bouger ? Mais pour qui vous prenez-vous donc, Miss O’Malley ? »

Merde, pensa-t-elle, il connaît mon nom…
Ca voulait dire que c’était quelqu’un de suffisamment puissant pour savoir qu’elle n’était pas morte dans l’attentat de Belfast quelques mois auparavant et qu’elle rachetait sa vie en bossant pour l’ONU…Un type comme ça ne devrait pas exister, se dit-elle tandis que ses doigts caressaient avec envie la gâchette de ses automatiques.

« Pour un enfoirée de fumiste qui a trop fait joujou avec les feux d’artifice…Les mais en l’air, enculé, ou bien je te fais un deuxième trou pour que tes potes en prison puissent être à plusieurs sur toi, mec… »

Seth Harrison, pensa Fernando en souriant.
D’habitude, sa grande gueule énervait l’Espagnol, mais le voir aussi sûr de lui et menaçant le nouvel arrivant avec ses armes le rassurait, pour une fois. A trois avec six automatiques et des dizaines de balles pour l’arrêter, l’agresseur devrait se rendre sous peu…Enfin, normalement…

« Hé, hé…Intéressant, Mister Harrison… »

L’homme sortit alors enfin de la fumée, et tous purent l’observer avec intérêt.
Pas très grand, asiatique, moins d’un mètre soixante dix apparemment, il était habillé d’un pantalon violet, d’une chemise jaune clair et d’une veste de la même couleur que le pantalon. Il avait aussi d’étranges lunettes rouges, et ses cheveux noirs étaient plaqués par du gel sur son crâne.
Et en plus de tout ça, il affichait un étrange sourire arrogant et sûr de lui qui ne plaisait pas du tout aux agents de John Doe…

« Mais je crois que je ne vais pas pouvoir vous aider…
- Reste là, connard ! »

Maggie s’était encore plus approchée, les flingues en avant. L’étrange homme sourit encore plus en la voyant faire, et s’accroupit légèrement pour toucher le corps inconscient d’un vieil homme…Karl Heinrich !
Le trafiquant avait dû être frappé par l’explosion et s’évanouir, et le responsable de tout ça venait de poser sa main sur son épaule droite avant de regarder sa montre et de parler d’une voix plus arrogante qu’auparavant.

« Je crains que non, Miss O’Malley. Le Mage a d’autres choses à faire avant…
- Il se casse ! »

Ce fut Fernando qui tira en premier. Ses doigts jouèrent sur les gâchettes de ses armes avec la grâce du sniper qu’il était, tandis que Maggie et Seth l’avaient suivis quelques secondes plus tard. Des dizaines de balles filèrent alors vers celui qui se faisait appeler le Mage, et aucun ne doutait que celui-ci allait être criblé de trous dans les secondes à venir…
Mais ils se trompaient. Tous.

Les balles avaient été stoppées devant l’étrange homme avant qu’elles ne l’atteignent, et elles retombèrent lourdement sur le sol…comme si quelqu’un avait stoppé leur course en leur enlevant leur vitesse !
Ayant vidés leurs chargeurs, les membres de l’équipe se regardèrent avec stupéfaction avant qu’un étrange crépitement ne se fasse entendre. Le Mage fut alors entouré, avec Heinrich, d’une sorte d’aura rouge, et sourit avec arrogance avant de leur faire un petit salut de la main.

« Au revoir, mes chers petits…
Ne vous en voulez pas, mais vous ne pouviez rien contre moi…Dites à John qu’il devrait arrêter d’essayer de m’arrêter…On ne stoppe pas le Mage, et il risque de trop bien le comprendre si il continue… »

Avec stupéfaction, Fernando, Maggie, Seth et les rares personnes encore conscientes dans la pièce virent alors le Mage disparaître dans un flash rouge…Lui et Heinrich avaient disparus en quelques instants, et il ne restait d’eux maintenant plus qu’une vague fumée rougeâtre qui s’échappait de l’endroit où ils se trouvaient auparavant…
Les membres de l’équipe se regardèrent alors pendant quelques instants, avant que Seth ne lève son bras droit blessé vers son visage, et ne parle d’une voix fatiguée en jetant son arme à terre.

« Doe…On a un problème…Un putain de gros problème… »
Réponse avec citation