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Posté par Doop |
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Ce deuxième arc est peut-être un peu en dessous du premier, disons qu'il se concentre quand même un peu plus sur l'histoire que sur le fond. Cela reste une très bonne BD, avec de l'inventivité, du dialogue et des textes particulièrement bien écrits mais graphiquement, il y a du mou avec les épisodes dessinés par Chuck Austen, qui (tiens c'est étonnant), a tendance à abuser un peu sur le gore et le crado. Est-ce voulu ? En tout cas cela fait un changement radical avec les dessins précédents d'Alan Davis.
La femme de Mike est enlevée par Gargunza et mine de rien, Moore en rajoute un peu dans les explications qui manquaient. En fait, il approfondit les thèses du premier arc et en rajoute dans les détails. Cela fait peut-être un peu trop (les clones, les différentes dimensions, la fusion des esprits) pour quelques scientifiques des années 50 mais au moins il n'élude pas le problème.
En fait, il continue d'explorer toute la dynamique et l'univers autour de Miracleman comme dans le premier arc mais avec un petit peu moins de brio.
Bien évidemment, on a dès l'arrivée de Rick Veitch un épisode central de la mythologie, avec un accouchement en gros plan et un épisode aux consonances bien évidemment religieuses. Miracleman est un dieu, et Moore enfonce le clou tout en proposant des scènes encore jamais vu dans les comics (le réalisme des dessins est pour le coup impressionnant).
Les auteurs préparent ensuite le troisième volume en livrant un dernier épisode qui lance de nouvelles intrigues et de nouveaux personnages. Il reste désormais à Moore à expliquer les scènes situées dans l'espace trans-dimensionnel et je pense que c'est ce que l'on aura par la suite, avec notamment l'apparition d'une Miraclewoman et d'un couple extraterrestre composé d'un frère et d'une sœur qui semblent pouvoir changer de corps à volonté.
Bref, il reste du tout bon et j'ai hâte.
Un peu moins bon que le premier arc, le scénariste continue tout de même à déconstruire un super-héros iconique et à lui donner une approche plus réaliste. Niveau dessins, on est gâté avec du Alan Davis, refroidis avec Chuck Austen et rassurés avec Veitch. De plus, on a droit à l'une des scènes les plus intenses de l'histoire des comics.
On peut voir aussi se dessiner entre les lignes les thèmes qui seront bientôt abordés dans Watchmen (le surhomme, le mythe du super-héros traité de manière réaliste) et c'est, pour les gens qui aiment les comics, forcément une histoire importante. |
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Pas la peine d'en rajouter je suis totalement en phase avec ta critique, même pour Chuck Austen.
J'ai également retenu le mythe du surhomme, celui du super-héros traité de manière réaliste et la traitement de la religion avec Miracleman = Dieu. Pour le surhomme je trouve que Moore fait un bon travail, qui n'a surtout pas vocation à choquer gratuitement, en créant un parallèle intéressant avec les nazis et la race aryenne (et il balaye large, de l'homosexualité au cheveux blonds), la quête de l'immortalité couronnant le tout.
Graphiquement c'est bien sur Alan Davis et Rick Veitch qui raflent la mise dans deux style différents, Austen reste moyen par contre (et ne sais pas dessiner le gore).
Peut être à cause de la lecture en single des 4 premiers numéros j'ai trouvé cet arc (lu sur la version VF Panini) un peu long au final, c'est peut être cela qui me fait dire comme toi, que c'est un petit cran au dessous de l'arc précédent.