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Vieux 04/01/2018, 07h21
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Bannanée de la vault, elle a pris comme résolution de poster plus souvent mais comme chaque année, elle ne le fera pas!

Hinterkind #7 - 12 parus dans le TPB Written in blood par Ian Edington & Francesco Trifolgi




Plot : Le groupe de la jeune Prosper est séparé au milieu de nulle part alors que chez les Sidhes, l'espèce dominante, leur expansion semble poser problèmes aux autres races et des traités de paix sont en route alors que la mystérieuse Nation Vampire avance ces troupes.

Souvenez vous (ou pas hein...) janvier 2015 je critiquais le 1er volume d'Hinterkind, presque trois ans ont passé*; la Vault est tenace est a repris la lecture.
Petit rappel sur la critique précédente (vu que je viens de la relire ^^)*: Hinterkind, post apo prometteur avec des races du folklore humain qui réapparaissent après un désastre écologique pour reprendre la Terre à une humanité réduite et isolée. Si le premier volume mettant en avant un potentiel réel, le déroulement était un poil trop classique avec la découverte de ce monde par une jeune humaine intrépide dans un «*voyage initiatique*» que l'on a trop vu.
Mais ceci n'était que l'intro car dans ce 2ème volume Edington embrasse totalement les promesses de son univers pour le porter à un niveau au dessus. Disons le sans détour pour donner une image rapide et facile*: Games of Thrones n'est pas loin. Heureusement, ce n'est absolument pas un plagiat ou un copié collé heureusement, mais ces races nouvellement puissantes qui se disputent les USA entre alliances, trahison, vendetta personnelle et ambition démesurée rappelle dans les grandes lignes le chaos de Westeros. Voilà pour le cadre. Le sujet en lui même ne compte pas de Lannister ou autres Stark mais des clans d'elfes, orcs, gobelins, centaures et Nation Vampire qui ont ré-emmergés il y a peu, consolidant leur pouvoir alors que leurs frontières se rapprochent dangereusement entre elles. Au milieu du chaos inéluctable, nous retrouvons les personnages du premier volume, bien moins proactif que balloté d'un camp à l’autre, ce qui permets un habile brossage des différentes forces en présence tout en douceur. Apparaissent ainsi bon nombre de personnages, d’événements, de lieux qui se superposent, repartent et reviennent ce qui donne une impression de foisonnement, de richesses, de background solides qui apportent un vrai plus à la lecture. D'autant plus que l'auteur distille tout cela avec habileté, parcimonie et parfaitement dispatché dans son récit. Tel nouveau perso va donc faire écho à telle discussion vu quelques pages avant qui va avoir un lien avec telle événement quelques pages après... système pas toujours évident, surtout en comics mensuel, mais qui apporte énormément au plaisir de la lecture de se laisser immerger dans un nouveau monde aussi grand. C'est aussi le revers de la médaille, ce nouveau monde est peuplé de tant de personnages intéressants qu'ils mériteraient plus de pages, à l'image du clan centaure dont le chef et son second ont des points de vues très différents ou ces gobelins qui n'ont pas encore fait leur apparition officielle. Et cette nouvelle nation vampire qui semble venir d'Europe en conquête ajoute un grain de sel et un fil rouge, comme une ombre supplémentaire à venir, une vrai bonne idée là aussi pour nous faire découvrir ce monde tout en l'enrichissant.
Francesco Trifolgi aux crayons a un style plus peintures que comics, plus vers l'école italienne of course. Il s'en suit de beaux tableaux de paysages retournés à la nature, ou de grandes cités majestueuses, l'immensité de cet univers est ainsi bien valorisé entre ancien monde et nouveau, plus franco-belge donc que comics avec ces décors parfois secondaires ou bâclés. Si les détails sont parfois perfectible, le style marie bien les choses connues et humaines avec le nouveau et le folklore, globalement très agréable à l'oeil.
Donc ce Hinterkind prends une tournure très intéressante, passionnante même. Hélas, comme l'a dit le copain Arrowsmith, la série n'a pas trouvé son public et le 3eme tome est déjà le dernier. A voir comment les compères vont donc finir leur œuvre, quoi qu'il arrive, cela sera trop tôt*!

D'ailleurs...

Hinterkind #13 - 18 parus dans le TPB The hot zone par Ian Edington & Francesco Trifolgi



Plot : La guerre a éclaté entre Sidhes et Skinlings et Prosper parvient à retrouver les siens au milieu du chaos pour être envoyés par la reine des Sidhes dans une mission suicide qui pourrait empêcher le pire : trouver un dragon.


Et hélas la prédiction s'est bien réalisée. Suite à des ventes en dessous du seuil attendues, les compères Edginton et Trifolgi doivent arrêter l'aventure Hinterkind trop tôt, bien trop tôt. Néanmoins, ils continuent, fièrement, de nous dévoiler les nouvelles trahisons, drames et guerres qui regorgent dans ce post apo à tendance héroïc fantasy.
Une reine qui ne veut pas mourir, un trône affaibli, des alliées gobelins qui ne tiennent pas leurs promesses, des révélations sur le passé de ce monde, sur les humains qui ont survécu et enfin.. un dragon... sont au programme de cet ultime volet qui a le mérite de terminer l'aventure en ménageant notre frustration. Car oui, ce monde est vaste, ces personnages nombreux et le potentiel était là. Savant mélange donc du Seigneur des Anneaux, GoT mixés avec les mythes et légendes et le tout envoyé dans un contexte post apocalyptique original, Hinterkind a de quoi séduire et parvient au milieu de toutes ces voix à trouver la sienne. Ce tome est dans la lignée du précédent, en y ajoutant des révélations assez savoureuses, développant les personnages et terminant les plots à court terme. L'intérêt monte même d'un cran, mettant l'accent sur les puissants en place et finissant par une bataille épique avec quelques morts importantes. Hélas, les auteurs manquent donc d'espace et de temps, ils relarguent tout le reste le temps de quelques pages, des visions du futur de ce monde ci, procédé habile certes mais qui suffit à peine à contenir notre frustration de ne pas en voir plus.
Trifolgi continue son bon travail, un style donc plus européen, quelques belles cases, une bataille et une fin sur plusieurs tableaux claires et un découpage agréable à l'oeil pour une lecture qui l'est tout autant.. mais que c'est dommage*!
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