Je ne suis pas très client de rap, mais est-ce qu'
Oxmo Puccino est vraiment un rappeur ?
En découvrant ces deux albums, j'ai surtout été saisi par la musicalité de la production et les textes incroyablement bien écrits de ce bonhomme.
On comprend bien tout ce qu'il raconte, le mixage est parfait, et il ne raconte pas n'importe quoi, ne se complaît pas dans les clichés : il y a une sensualité, un plaisir à phraser évidents chez Oxmo Puccino.
Et les musiques sont sensationnelles : il se balade dans la pop, le jazz, la bossa, le funk... Avec de très bons musiciens.
Il y a aussi des guests, notamment sur l'album
L'arme de paix, comme Sly Stone, Olivia Ruiz, Ben, et ces duos donnent une coloration qui enrichit encore davantage les compositions.
Roi sans carosse est plus abouti, plus fin, plus intense : c'est un grand disque, très dense.
Un coup de coeur.
J'ai redécouvert aussi ce lp d'Alicia Keys, à côté duquel j'étais passé à sa sortie.
C'est pourtant une belle galette, avec des chansons imparables (No one ou Superwoman), où la belle donne la pleine mesure de son grand talent.
Cet album est du même tonneau que The Diary, mais bien supérieur à Element of freedom. Mais du coup, ça me donne envie de me procurer son nouvel opus, Girl on fire (titre également de son nouveau single).