Discussion: Oktober 2019 Reviews
Afficher un message
  #69  
Vieux 15/10/2019, 11h23
Avatar de Oloreen
Oloreen Oloreen est déconnecté
Super Héros universel
 
Date d'inscription: septembre 2005
Messages: 708
Oloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardin
Citation:
Posté par Ben Wawe
Voir le message
Doctor Doom #1
Hey, mais c'est vraiment bien, ça.
Christopher Cantwell et Salvador Larocca lancent une série régulière sur Doctor Doom... et ça fonctionne bien plus que je ne le pensais.

Ouais, c'est bien. Je ne connais pas Christopher Cantwell, mais il trouve la bonne voix de Dr Doom, et lance une intrigue pertinente. Entre science-fiction, géopolitique, gestion d'éléments surprenants, et un Victor vraiment bien fichu. L'ensemble est très solide, il se passe beaucoup de choses, et le fan est flatté par quelques références passées.
Je suis très surpris d'avoir autant aimé, mais j'en suis ravi. L'auteur gère très bien son épisode, j'en redemande... et même Salvador Larocca est bon, notamment dans un style moins sombre que sur ses précédentes prestations. Il a toujours bien dessiné les armures, et s'en sortait très bien sur les Fantastic Four de Claremont. Il retrouve une voie agréable, ici, et c'est un plaisir de le revoir, même si les visages humains sont figés.
Vivement la suite !
Humm, en tant que grand fan de Doom (mon personnage Marvel préféré), j'ai un avis un peu plus modéré.
En fait, l'épisode commence de façon catastrophique, et finit de façon effectivement intrigante dans le bon sens du terme.

Doom est un des personnages les plus fascinant de l'univers Marvel, mais aussi un des plus difficile à écrire. Pétri de contradictions et d'ambiguïtés, le bon docteur est à la fois un égocentrique colérique mais d'une grande noblesse, un chef d'état dictatorial à poigne mais aimant sans réserve son peuple, un grand scientifique et un sorcier d'exception, vouant une haine à l'ampleur irrationnelle pour Richards tout en étant obsédé et envieux de sa vie et de ses réussites, capable de tuer en masse mais rêvant d'être le seigneur et sauveur de l'univers, etc, etc

Jongler entre toutes ces contradictions est une gageure pour un scénariste; et je prends souvent la qualité d'écriture du personnage comme élément primordial d'évaluation pour une série ou un arc (le dernier ayant tout compris au personnage est pour moi Hickman dans Secret Wars, même si l'ensemble de sa mini était ratée à côté).

Cette nouvelle série commence donc de façon totalement caricaturale, avec un Doom ridicule et ridiculisé, en colère après un projet de Stark/Richards auquel il n'a pas participé, et qui va faire enlever et torturer (gentiment, on est dans du mainstream Marvel) un journaliste qui l'a interrompu et moqué. Bon, là on touche le fond dès les premières pages du premier épisode, qui sont quand même sensées donner le la des intentions du scénaristes pour son personnage.

Puis d'autres aspects de Doom sont explorés; les rapports avec certains de ses sujets, avec Kang... c'est un peu mieux, voire vraiment mieux mais ça reste dessiné à gros traits, sans grande finesse. Et puis il y a cette "autre réalité", ou souhaits ou regrets, on ne sait trop, de ce qu'aurait pu être la vie d'un Victor Von Doom apaisé et philanthrope. Le miroir tendu est encore une fois grossier, peu pertinent pour le moment.

Enfin, l'histoire commence réellement avec un attentat terroriste, une guerre déclenchée et un complot à découvrir. Là ça devient plus intéressant, l'angle employé est bon pour mettre en lumière les différentes facettes du personnage, de son champ d'action. C'est intrigant, et on a envie de connaitre la suite.

L'épisode donc, grâce à l'action et à l'arc narratif qu'il fait débuter, se révèle interessant et réussit son pari de nous donner envie de revenir. Mais l'écriture de Doom est pour le moment trop grossière pour un personnage de cette carrure (même si beaucoup moins caricaturale que ce que les premières pages pouvaient laisser craindre).


On est loin de la grandeur tragique du Doom de Secret Wars d'Hickman, ou de l'activisme sans borne de Doom 2099, mais on n'est pas non plus dans le total irrespect du personnage (comme Bendis dans Mighty Avengers, ou Dan Slott plus récemment).
A suivre donc, en particulier pour le scénario malin et intrigant, mais attention à la caractérisation du personnage principal, trop complexe pour être réduit à quelques traits psychologiques sans profondeur.
Réponse avec citation