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Vieux 26/06/2013, 15h56
doop doop est déconnecté
bouzouk force !!!!
-Gardien du Temple-
 
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doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0
Critiques Doopiennes 187 : Silver Surfer, Superman (le vrai),rocketeer, the cape, DD

CRITIQUES DOOPIENNES N°187

Citation:
Quelques précisions : ces critiques sont la plupart du temps des critiques "à chaud". Aussitôt lu, aussitôt critiqué, ce qui peut expliquer un certain manque de recul ou des réactions parfois un peu trop passionnées. Je vais essayer néanmoins de rester le plus impartial possible et surtout, expliquer au maximum mes idées et mes impressions.
Je ne détiens pas, loin de là, la vérité sur les comics que je critique. C'est juste une impression de quelqu'un qui lit des comics depuis…pfiouuu….plus de trente cinq ans ! Ce n'est pas parce que je trouve un truc génial ou mauvais qu'il faut absolument le croire sur parole. Le mieux c'est encore de le lire si on a envie, ou de le défendre si on trouve l'avis trop négatif.
Le but premier est toujours le même: proposer un échange et un débat sur les séries chroniquées.
Dans un souci de bien faire, j'essaye toujours autant que faire se peut d'éviter les spoilers, ce qui fait que des gens qui sont en retard, ou qui suivent en VF peuvent tout à fait lire ces critiques sans aucune hésitation.
ALL STAR SUPERMAN



( Morrison/Quitely )

Bon, alors effectivement, j'avais déjà lu ALL STAR SUPERMAN, et j'en avais même fait une critique que je ne retrouve pas. Ca devait être vers 2007/2008 , depuis de l'eau a coulé sous les ponts et j'ai pu parfaire un peu ma connaissance de l'homme d'acier et notamment de son passé, de ses différentes périodes. Du coup, relire cette aventure avec un œil plus "expert" allait me permettre de découvrir de nouvelles choses, qui m'avaient certainement échappées au départ et finalement, à ma lecture " premier degré" de cette œuvre.
Le format URBAN étant pour moi une garantie d'avoir un beau livre (+ un DVD + un BLU RAY ) pour 35€, ca en valait largement la chandelle.

Le pitch :
Superman est mourant après avoir été trop exposé à des radiations solaires. Avant sa disparition, il en profite pour faire le tour de sa vie, de ses espoirs et régler ses derniers instants avec ses proches.

C'est vraiment très bien fichu. Morrison montre qu'il connaît parfaitement tous les rouages et toute la mécanique de Superman et nous révèle sa vraie substance tout en continuant à approcher ses thèmes favoris : la création et l'interaction avec ses créateurs. Alors oui, en dehors du fait que c'est un hommage, un Superman définitif et absolu et que ca a déjà été fait par Alan Morre dans Suprême (disons que cela part du même principe en tout cas), c'est quand même véritablement passionnant et réussit à donner une version moderne du personnage qui n'est pas en contradiction avec ce qui le définit de manière intrinsèque et un peu naïve. Rien que pour ça, c'est très fort. Il y a des parties extrêmement touchantes, les épisodes avec Loïs sont vraiment énormes, et la terre bizarro est quand même un chef d'œuvre absolu. Après, il y a quelques faiblesses, notamment ce personnage de scientifique qui n'est pas, à mon sens, assez développé et qui laisse une fin un peu bizarre. Peut être aussi quelques menaces trop étranges et un peu trop vite parachutées mais globalement, c'est quand même un sacré hommage.
Mais ce qui impressionne surtout, c'est le boulot de Quitely, encore une fois impeccable de bout en bout, et qui livre (encore une fois) une prestation assez incroyable en termes de qualité et de modernité. Chapeau bas.
Alors que l'image de notre super-héros préféré est royalement ternie par un film médiocre et bourrin, voici à mon sens une des seules aventures qui peut vraiment vous réconcilier avec Superman.
Dernière info, la traduction a changé par rapport à l'édition PANINI, et elle est nettement meilleure.
et demi
Une aventure qu'auraient mieux fait de lire Zack Snyder, Chris Nolan et David Goyer et de restituer en film : tout était là !

PS: vu aussi le film adapté de la BD : ce n'est pas vraiment une réussite, dans la mesure où cela reprend parfois mot pour mot le texte de Morrison, mais supprime beaucoup d'évènements. Du coup, l'effet catalogue ne marche pas et on revient sur un film très premier degré qui ne fait pas fonctionner l'aspect référence ou nostalgie de la BD originale.



THE CAPE



( Hill- Caramella/ Zack Howard)

Tiens, un comics tiré d'une nouvelle de JOE HILL, le fils de STEPHEN KING à l'origine de LOCKE AND KEY. En plus c'est un comics MILADY. Feuilleté, vu que les dessins étaient plutôt sympa, et hop, acheté !

Le pitch :
Eric a eu un accident tout petit : il est tombé d'un arbre. Ce qui ne l'empêche pas d'être un branleur fini, incapable de commencer quoique ce soit et qui passe sa journée à faire du jeu vidéo ou à critiquer sa petite amie. Bref, un gros nullos qui en veut à la vie plutôt que de s'en vouloir à lui-même. Jusqu'au jour où il retombe sur la cape que lui avait confectionné sa mère lorsqu'il était enfant, celle là même qu'il portait autour du cou lors de sa chute.

Bon, il y a à boire et à manger dans cette mini série. Déjà, le temps : en effet, c'est un comics de 100 pages (cinq épisodes) qui se lit en à peu près un quart d'heure. Du coup, il ne se passe vraiment pas grand-chose et l'aspect "nouvelle" est vraiment visible. On sent bien que l'histoire (comme toute nouvelle qui se respecte) est basée sur un point de départ , une idée sur laquelle vient se greffer une histoire, et malheureusement , le scénariste n'arrive pas à donner du corps ni à l'intrigue initiale, ni à ses personnages. On sent que tout tourne autour du cliffhanger du premier épisode, qui est vraiment le point central du récit, et que tout le reste est un peu brodé autour.
Alors l'idée est sympathique, mais du coup, l'adaptation me semble un peu vaine, car à mon humble avis, on ne retiendra que cette idée là (que je ne vous dévoilerai pas). Et elle tombe un peu à plat finalement, car les quatre épisodes qui suivent n'apportent pas vraiment grand-chose de plus. Après, on ne peut pas nier la puissance et l'originalité de cette idée, mais bon, ca sonne un peu creux.
Les dessins en revanche sont plutôt bons, une sorte de Sous Sean Murphy plutôt pas désagréable qui allie dynamisme et efficacité.

Une histoire clairement oubliable en dépit d'un très bon cliffhanger, de bons dessins, mais cela ne veut clairement pas le prix prohibitif de 19.90€ puisque l'histoire se lit en quinze minutes. Ca fait cher !!!!




ROCKETEER : NOUVELLES AVENTURES



( Waid / Samnee)

Du Rocketeer par l'équipe actuelle de Daredevil, je prends sans même y réfléchir deux secondes, tellement le ton rétro du comic book crée par Dave Stevens peut bien s'adapter au deux artistes.

Le pitch :
Cliff Secord a toujours le don de se mettre dans des situations incroyables. Non seulement, il est toujours pris entre deux jolies filles (Betty et Sally), mais il doit de plus faire face à des espions nazis et à des dinosaures géants.

Bon, c'est une bonne lecture, mais je crois que personne ne pourrait en douter. Les deux auteurs nous ressortent exactement tout ce qui faisait le sel des aventures du Rocketeer par Dave Stevens et c'est un hommage très appuyé. Ils restent dans le veine des années cinquante en allant chercher comme idée principale des dinosaures pour une sorte de remake de King Kong. Après, rien n'est oublié, les personnages qu'on avait aimé sont tous présents et se comportent comme ils se comportaient avec Stevens. C'est peut être le seul point négatif de cette histoire, qui fait clairement un peu trop hommage et qui ne développe pas assez d'idées nouvelles. Peut être qu'on aura quand même droit à une suite, c'est en tout cas ce que la dernière case nous incite à croire.
Donc si vous aimez le Rocketeer de Dave Stevens, si vous adorez ce petit côté rétro-fifties-sexy , vous ne serez pas déçu, Waid et Samnee s'inscrivant parfaitement dans la ligne tracée par le créateur des personnages. Pour les autres, qui ne connaîtraient pas, je pense qu'il vaut déjà mieux se pencher sur la version de Stevens d'abord, car cela rique de vous paraître un peu trop léger. Moi en tout cas, j'ai bien aimé


Un hommage parfait, peut être un peu trop d'ailleurs car à mon sens trop classique. ON aurait aimé voir Waid et Samnee s'employer un peu plus et oser un peu plus de choses. La partition est quand même impeccable.



ESSENTIAL SILVER SURFER vol 2



(Stan Lee- Steve Englehart/ John Buscema- John Byrne- Marshall Rogers-Ron Lim)

Essential Silver Surfer qui l'a fait de l'œil lorsque j'ai vu les noms accolés au volume. De plus, il s'agit d'épisodes que je n'avais plus jamais lus depuis leur parution non seulement dans un album TOP BD, mais aussi dans NOVA. Cet ESSENTIAL reprend donc une histoire courte publiée dans le magazine EPIC, un grphic novel et les dix huit premiers épisodes de la série Silver Surfer par Englehart , Rogers et Lim.

Le pitch :
Le Silver Surfer est débordé ! Non seulement il a enfin trouvé un moyen de franchir la barrière érigée par Galactus et qui l'empêchait de voyager dans l'espace, mais il débarque en pleine guerre Kree/Skrull. Au beau milieu de tout ça, les doyens de l'univers mettent un plan au point pour définitivement se débarrasser de Galactus. IL faudra l'intervention du Surfer, mais aussi de la jolie Mantis (la madone céleste) et des divinités ETERNITE, LA MORT, L'ORDRE , LE CHAOS et le IN-BETWEENER pour apaiser les esprits !

Les deux premiers épisodes (l'histoire courte pour EPIC et le graphic novel par Byrne) sont du pur Stan Lee en mode Silver Surfer. C'est toujours un peu naïf dans la volonté de faire du héros un personnage valeureux et torturé, mais c'est toujours aussi amusant de voir le scénariste s'essayer à des propos un peu plus adultes. Le point fort de ces histoires reste quand même les dessins, puisque la première bénéficie du combo JOHN BUSCEMA/RUDY NEBRES en mode adulte (et c'est magnifique) tandis que le deuxième, plus classique, nous permet de voir ce que donne une association entre JOHN BYRNE et TOM PALMER. Autant dire que la première soixantaine de pages de cet essential commence assez fort au niveau du graphisme. C'est un pur plaisir et les histoires, si elles restent un peu naïves, sont plutôt bien amenées.
On enchaîne ensuite avec le gros de l'ESSENTIAL, à savoir les premiers épisodes de la série SILVER SURFER de 1987.
A l'époque, cette série (publiée dans NOVA) m'avait un peu gonflé, mais c'était avant que je comprenne que Englehart avait la plupart du temps un double discours dans ces récits. Il a finalement toujours proposé des histoires un peu barrées, bizarroïdes avec un côté soap très rétro et plus le temps passe, plus je les apprécie.
Et il s'en donne à cœur joie, ressuscitant un de ses personnages préférés (MANTIS) et concoctant une intrigue avec des Skrulls (qui ont alors perdu la capacité de changer d'apparence), les Kree, les doyens de l'univers, Galactus, Nova (Frankie Raye) et toutes les divinités cosmiques de Marvel.
Autant le dire tout de suite, les personnages sont véritablement improbables et ont des looks qui frisent le ridicule. Et c'est toute l'ambiguïté de la série : c'est un récit et des dessins qui surfent (hihihi) sur la caricature, la parodie et le grotesque mais qui n'y tombent jamais ! C'est non seulement la marque de fabrique de ENGLEHART, mais aussi de MARSHALL ROGERS, qui livre une prestation véritablement déconcertante, avec de splendides planches (notamment celles concernant le surfer), mais aussi des looks assez ridicules, notamment en ce qui concerne les doyens de l'univers.
La conclusion est très haut perchée, avec une bataille entre GALACTUS, défini comme un être intermédiaire antre LA MORT et ETERNITE, et le IN-BETWEENER, son alter ego d'un univers différent situé au délà d'un trou noir et constitué clairement de magie. Ca va très loin, et on peut regretter de voir ROGERS laisser sa place à RON LIM, pas encore très à l'aise avec les personnages.
ON finit par un épisode de MARVEL FANFARE qui est une première ébauche de la nouvelle série et qui n'avait pas été publiée à l'époque, voire même rejetée. C'est intéressant de voir que si certains points sont assez communs entre la version d'origine et la série réelle, il y a beaucoup de différences.

Une histoire assez bizarroïde, mais al frontière entre le génial et le ridicule est parfois très tenue. Une chose est claire, ENGLEHART ne buvait pas que de l'EVIAN ! Et graphiquement, les deux premiers épisodes sont de toute beauté.


DAREDEVIL #22-25



(Mark Waid/Chris Samnee)

Suite des aventures de Daredevil par Mark Waid et Chris Samnee, qui réalise les quatre épisodes. Depuis l'abandon de cette histoire de disque de données (et l'arrivée de Chris Samnee), la qualité des aventures de nôtre tête à cornes préférée ne cesse d'augmenter, pour notre plus grand plaisir.
Le pitch :
Daredevil doit faire face non seulement au SUPERIOR SPIDER-MAN, mais aussi à un ennemi mystérieux qui tire les ficelles depuis le début et qui va utiliser un point de son passé pour le mettre encore une fois à mal.

Je pense que les épisodes que je vais vous critiquer aujourd'hui sont certainement les meilleurs de la série, ce qui veut dire beaucoup quand on connaît déjà sa qualité.
ON commence tout d'abord par une opposition entre DAREDEVIL et le SUPERIOR SPIDER-MAN dans un récit solo parfaitement maîtrisé. Waid a déjà écrit pour le tisseur de toile, et il à l'air de bien gérer son nouveau statu quo. De plus, les oppositions SPIDEY/DD sont classiques et presqu'un point obligé de tout bon run qui se respecte. Les deux amis sont donc face à une terrible menace, celle de l'homme aux échasses, qui revient comme un running gag, mais qui est vraiment très sympathique. Après une vingtaine de pages assez légères finalement, Waid nous fait retomber d'un coup d'un seul dans le pathos avec un souci concernant l'un des personnages secondaires. Et ce rebondissement est particulièrement émouvant, puisque c'est une relation que Waid a construit depuis le début. Cela permet de la voir sous un nouveau jour et d'apporter quelque chose en plus, mais tout en finesse. ON n'est absolument pas dans une thématique lourdingue, c'est tout en silence et ce n'en est que plus touchant. Ce problème est développé dans les trois épisodes qui suivent, ainsi qu'une nouvelle utilisation des origines de Daredevil. Et là aussi c'est assez fort, puisqu'à ma connaissance, personne n'avait osé explorer ce côté de l'accident qui a transformé Matt en DD. Cela permet non seulement de produire quelque chose d'original mais aussi de cohérent et cela doit être mis en relation avec les nouveaux "pouvoirs " de DD entraperçus lors de son voyage en Latvérie.
Et DD doit désormais affronter des ennemis qui lui sont nettement supérieurs.
Dans le dernier numéro, Waid joue aussi avec nos nerfs en nous présentant un nouveau vilain, IKARI aux pouvoirs identiques à ceux de Matt, mais avec un avantage supplémentaire que je ne dévoilerai pas ici puisqu'il s'agit du rebondissement de fin d'épisode. C'est vraiment bien fichu et on l'a presque senti venir.
Les dessins sont vraiment bons. SAMNEE a pris ses bases sur le personnage et commence à se faire réellement plaisir, avec non seulement des planches absolument splendides, mais aussi des couvertures très réussies. Vivement la suite.


Certainement els meilleurs épisodes de la série depuis le départ. Waid arrive à trouver un angle d'attaque inédit et original et Samnee livre son meilleur boulot.

Citation:
Posté par prochainement
X-O MANOWAR, ANIMAL MAN, JOURNEY INTO MYSTERY, MORNING GLORIES , MANHATTAN PROJECT
Citation:
Posté par GROSSE ANNONCE
pour l'arrivée de MARVEL NOW en FRANCE , les semaines qui suivent seront dédiées quasi exclusivement aux nouvelles revues PANINI.

Je vous donne donc rendez vous le 03 ou 04 Juillet pour discuter de AVENGERS, AVENGERS UNIVERSE , X-MEN et IRON MAN qui seront sortis deux jours plus tôt !!!!
Réponse avec citation