[anteus]

Chapitre 6 : les kryptoniens :

Souvent me venait l’idée de voyager, de faire le tour du monde, grâce à mes pouvoirs. J’enviais ces horizons infinis que je ne me lasserais jamais de contempler. Jusqu’à ce qu’on nous parle d’espace.
Mon espace à moi c’était mon ancienne famille. Là-bas tout était mort.
Mon père avait caché le vaisseau extra-terrestre dès mon arrivée sur Terre pour qu’il ne nuise à personne, mais une nuit d’été, j’avais douze ans j’ai entendu une voix m’appeler. Je savais que c’était moi…
« Kal-El…Kal-El… »
C’était une voix de femme, le vaisseau avait la voix de ma mère biologique.
Il m’a fallu un instant pour comprendre que le langage employé n’était aucune l’américain moyen. Je parlais couramment un dialecte alien mort à des années lumières de la Terre !
C’était surprenant !

Mais me voilà dehors, poussé par cette voix qui me hante, mon père était debout, « tu entends ce sifflement mon garçon ? » Moi je n’entendais qu’une voix douce et paisible qui m’attirait au plus profond de la Terre.
J’ai commencé à creuser la Terre de mes mains, puis j’ai utilisé mon souffle pour faire disparaître la Terre, et enfin grâce à mes super-pouvoirs je suis arrivé au cœur du problème.
C’était bien un vaisseau spatial comme on en voit que dans les comics. Une forme ovale qui ne possédait que trois cristaux en guise de commande.
L’entité m’a dit d’en prendre un et de ne l’utiliser que quand je serai majeur.

Et en faisant le tour du monde je me suis senti prêt enfin à utiliser le cristal à bon escient.
Je ne savais pas trop quoi faire. J’étais en Antarctique.
J’ai posé le cristal par-terre en attendant une éventuelle réponse, comme si le cristal se mettrait à parler de la même manière que le vaisseau l’avait déjà fait.
Je me suis trouvé ridicule avec ce bout de cristal à mes pieds.
Une demi-heure entière passa à réfléchir lorsque soudain la glace céda et le cristal sombra dans l’eau glacée. A nouveau j’ai réentendu la voix de ma mère biologique qui disait « ne t’en fais pas, tout va bien mon fils, nous allons te transmettre le souvenir de Krypton, ta planète ! »

Chapitre 6bis: La 1ère renaissance de Clark :

Une véritable forteresse monte soudain de par le sol. Des cristaux jaillissent ça et là. Une multitude de reflet blanc qui illumine la banquise et la voix majestueuse de mon père biologique dont le visage apparaît soudain en face de moi. Puis une femme vient à ses côtés, ils sont si beaux, c’est comme une renaissance !
« Bonjour mon fils Je suis Jor-El, ton père. »
Je suis maintenant à genoux, je découvre mon monde d’origine :
« J’ai découvert bien trop tard que Krypton était menacé, le soleil déjà était rouge signifiant la fin d’un monde. Mes collègues scientifiques non pas voulu m’écouter et notre planète explosa. Mais bien avant cela j’avais décidé de t’envoyer sur une planète semblable à la nôtre, la Terre, afin que tu représente dignement ta race. Si j’ai décidé de t’offrir cette citadelle c’est avant tout pour que tu y consacres tes études kryptoniennes, elle deviendra plus tard une ambassade à titre posthume si tel est ton désir.
Dans chaque cristal de cette citadelle est compilé la connaissance de Krypton et de tous les mondes voisins de notre système solaire. »

J’ai trouvé cela bizarre la première fois, pour tout vous dire. Je voyais pour la première fois mes parents biologiques mais la seule chose qu’il trouvait à me dire c’était de parfaire mon éducation ! Avec le temps je me dis qu’il a eu raison, j’aurais quand même souhaité un « nous t’aimons » de réconfort.
La citadelle s’est éteinte, il ne restait plus que trois cristaux illuminés. L’un était bleu, l’autre était jaune, et le troisième était rouge.
J’ai pressé le bleu, allez donc savoir pourquoi. Mon cerveau m’a fait mal, je suis tombé inconscient par-terre, à mon retour j’ai tout expliqué à ma mère.
Je lui ai dit qui j’étais, d’où je venais, ce que je représentais…
Le choc de mes émois l’avait raidie, elle alla chercher un coffret dans sa chambre que jamais je n’aurais deviné puisque la boîte était recouverte de plomb. Je sentais qu’elle allait pleurer, mais elle le fît quand même : elle m’a sorti le dernier souvenir de krypton : son drapeau, qui était alors ma couverture à l’intérieur du vaisseau.
Dessus je lisais en nouveau dialecte : Kryton. Ce n’était pourtant qu’un S rouge dans un diamant sur un fond jaune.