[HiPs!]

Jamais lu de Saramago. De lui, on m'a conseillé L'aveuglement. C'est bien les copinus pour mettre le pied à l'étrier?


Sinon, j'ai lu le premier tome de 1Q84* et c'est du meilleur Murakami. Avant d'entamer le deuxième tome de ce copieux roman en 3 volets, j'ai lu Le sens de ma vie, la retranscription d'entretiens radiophoniques de la TSR avec Romain Gary. C'est deux mois avant son suicide. Ça prend forcément une coloration particulière. Les connaisseurs de l'oeuvre, et particulièrement les lecteurs de La promesse de l'aube et de Education européenne n'apprendront pas grand chose en dehors de deux ou trois anecdotes croustillantes sur sa trépidante vie que je ne me souvenais pas avoir lu par ailleurs. (parenthèses pécuniaires: peut-être un peu cher, je l'ai payé 12,5€ pour sa soixantaine de pages)

Et là, je suis dans L'ainé des Ferchaux. Un Simenon. Ca faisait longtemps. Ca fait du bien.


*premier roman lu sur une liseuse (la kindle de ma liebedich). Modèle white paper et c'est pas mal c'est vrai. Le rendu n'est pas fatigant, assez proche du papier, on peut lire la nuit, trimballer 200 bouquins avec soi, c'est le feu dans les transports en commun bondés quand la pauvre sardine voyageuse doit tourner les pages d'une simple pression du doigt, mais, je ne sais pas. En plus de l'aspect visuel, qu'il n'y ait pas de couv, sensoriel même (je vous fait pas le couplet sur l'odeur d'un bouquin d'occaz mais j'y pense très fort), j'aime pas du tout ne pas savoir où j'en suis. Voire, je déteste. J'ai ce sale réflexe, à chaque fois que je referme un livre inachevé quand je cale mon marque-page, d'estimer ma progression. Et là, sur Kindle, bon, tu sais que t'en es à 38%...et pis voilà. Disons que, sensoriellement, c'est pas ça.

Du coup, avec le Gary, le Simenon, ainsi qu'un Emmanuel Carrère, j'ai pris le tome 2 d'1Q84 sur papier et j'ai rendu sa liseuse à sa propriétaire...