Après trois numéros un peu poussifs tant au niveau du rythme que de l'intrigue qui donnaient l'impression d'une série en mode "pause", ce semi-fill-in enfonce le clou.
Et pourtant ce "34 hours" n'a rien de désagréable. Il démontre encore une fois l’amour de Chichester pour New-York et ses habitants et offre une série de scénettes agréables et relativement originales.
Pour l'anecdote, le numéro doit son titre à un article que Chichester qui expliquait qu'un record avait été battu en matière de lutte contre la criminalité à NY puisque pendant 34 heures aucun meurtre n'avait été recensé. (
http://www.theothermurdockpapers.com...vil-304-vol-1/)
Aux crayons,on retrouve Ron Garney qui est déciment abonné aux fill-ins de DD après le
#296 et
l'annual #7.
J’aime plutôt son style mais il faut reconnaître qu’il n’est pas vraiment reconnaissable dans cet épisode un peu vide et impersonnel.
Autant avec le #296, il avait su s’approcher élégamment de Lee Weeks (aidé de Williamson, il faut le souligner), autant il donne l’impression de changer de style d’une page à l’autre sur cet épisode. Les cases évoquent tantôt Weeks, tantôt JR JR, tantôt personne en particulier.
On a même parfois l’impression de voir du Scott Mc Daniel, ce qui est sans doute à mettre au crédit de l’encreur Bud Larosa qui sera son encreur attitré sur DD avant Hector Collazo. Du coup, se pose la question de l’influence de l’encrage de Larosa sur le style de Mc Daniel, mais ceci est une autre histoire …