[Oromasès]

L’hôtesse de l’air amalgame avoué semble-t-il, de 3 parmi les plus jolies frimousses (so frenchy !) des Années « Salut, les Copines » commença en effet à bouger officiellement ses gambettes bien galbées (pas du genre carlingue montées sur 2 fuseaux) dans le Spirou n° 1663 du 26 février 1970, une petite journée sexy au sein d’une année donc pas bissextile.

Mais comme l’écrit François Walthéry dans le site (officiel lui aussi) de Miss Natacha - http://www.natacha-comics.com/index2.php?pg=pers_naissance -
la création du personnage remonte à 1965, du temps où le dessinateur tuait le temps en Allemagne durant son service (je fais partie des ex trouffions qui savent encore ce que c’est ).

Il se sera ainsi écoulé 5 ans avant que celle qui « rêvait d’avoir les fesses en l’air… » puisse le faire vraiment au yeux de tous (les p’tits mecs pré pubères, surtout).

Ce qui est sûr c’est que le succès de la chanson coquine de Dutronc & Lanzmann - laquelle date de 1969 - aura réussi à faire fléchir les scrupules pudibonds des décideurs de l’hebdo bruxellois (il est jamais trop tard pour se faire du bien).

Il suffit pour ça de fredonner le contenu de la bulle qui sort du mini garçon d’ascenseur, un guitariste d’occasion (car il aura piqué la gratte à Gaston) perché sur son U éponyme :

Autre anecdote moins objective car de mon cru mélomaniaque mais quand même en léger rapport avec l’annonce du Spirou 1662 postée par P P où le dialogue joue sur l’ambiguïté du mot " héroïne ".

1970, c’est aussi pile poil entre les 2 versions historiques du fameux " Sister Morphine ", l’originale de Marianne Faithfull en 69 (super belle nana à l’époque !) et sa reprise (officielle, toujours) par ses co-créateurs Jagger & Richard - featuring Ry Cooder on Slide Guitar - dans la précieuse galette « collante » de 1971 emballée sous fermeture éclair.

Je sais pas mais cela me paraît assez proche de l’esprit ô combien regretté d’Ivan Delporte, alors Rédac’ en chef de Spirou et futur initiateur avec un autre type génial bourré d’Idées Noires du trop éphémère Trombone Illustré.

...et excusez-moi si je fais des commentaires constructifs, sinon explicites.