On a commencé
Big Little Lies il y a quelques jours et c'est bien simple, on n'arrive pas à décrocher.
J'avais un peu de réticences vu le buzz qui avait été fait autour de ce poids-lourd "conçu contre le modèle majoritaire hollywoodien" et annoncé comme un remake dark de
Desperate Housewives (que j'ai adoré à l'époque).
J'ai été finalement sous le charme assez rapidement.
Alors oui, c'est bien une histoire de femmes, sur les violences psychologiques ou physiques qu'elles peuvent subir. Il faut d'ailleurs bien 3 épisodes pour vraiment les ressentir complètement et se sentir concerné, la série prenant son temps.
La tension monte et il faut bien avouer que plus ça avance, plus c'est dur et troublant.
L'enquête policière n'étant pour l'instant qu'un prétexte (il nous reste 3 épisodes à voir) mais elle est traitée de façon intrigante, vu qu'on ne sait absolument pas ce qui s'est passé et qui est mort. Nous avons le droit à des extraits de témoignages, d'annonces de la police à la presse, le tout étant habillement amené au fil de l'épisode.
J'aime particulièrement le charme qui se dégage de la réalisation, ça me fait tellement penser à
Better Things de Pamela Adlon.
Les musiques font mouche, notamment celle qui accompagne le générique et qui nous replonge à chaque fois doucement mais sûrement dans l’ambiance (
Cold little heart de Michael Kiwanuka, triste et mélancolique à en chialer).
Le casting est énorme : Nicole Kidman, Reese Witherspoon (qui parodie ici ses rôles de jeunesse), Shailene Woodley de
Divergente (une révélation pour moi ici, alors que je n'en attendais pas grand chose), Laura Dern et Zoë Kravitz.
Toutes sont excellentes. Toutes nous font vibrer chacune à leur façon.
Je ne sais pas si cette série renouvelle le genre mais c'est pour l'instant un gros coup de cœur.
Bref, HBO et les mini séries : il y a encore du potentiel
