Intermède spin-off de la mini-série sus-nommée (qui peine à décoller), j'avais pris en partie pour Eduardo Risso (impeccable sur le soporifique
Moonshine de Brian Azzarello sur le 2ème acte) car je trouvais que ça commence à faire beaucoup autour du Batman qui (se) fend la poire sans avoir un quelconque impact sur le DC Universe (il n'a tué personne d'important, ne fait que tourner dans des intrigues de Scott Snyder).
Bin, c'est déjà plus intéressant, je pense qu'il faut y voir la patte de James Tynion (qui me le signera ce week-end
) car il met de l'huile dans une histoire certes prévisible mais bien efficace surtout dans une période où les gens chouinent sur le net car Batman a tué/pourrait tuer/ne se sert pas d'armes/insère ton point de vue/..., (surtout si ça permet de cracher sur Zach Snyder, il n'y pas pas de petit plaisir chez certains faut-il croire) tout dépend où le lecteur place son curseur dans la riche histoire du personnage (80 ans de comics et d'adaptations diverses dans d'autres médias).
Là, c'est un Batman jusqu'au-boutiste, délivré de toute entrave morale pour sa croisade. Il est juste dommage de n'avoir gardé qu'un point de vue juste Gothamite dans l'escalade du personnage (mais bon ce sont 28 pages bien dosées).
En tout cas, ça se dévore, Dave Stewart complète à merveille le trait d'Eduardo Risso.
4,99$, c'est un poil cher pour un
Origin Story mais c'est bien conté.