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Vieux 02/09/2017, 21h22
doop doop est déconnecté
bouzouk force !!!!
-Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: juillet 2005
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doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0
Bon, je me suis fait un peu de littérature avant d'attaquer le Moore en Français. Je ne connais aucun des auteurs, j'ai juste pris comme ça au hasard, en parcourant des magazines qui les conseillaient.


Louis, un retraité taciturne, ancien charcutier, veuf à la vie tranquille et ordonnée, devient malgré lui une icône planétaire de l'écologie au terme d'un parcours commencé dans une brocante - où il découvre un manchot empereur pour lequel il va éprouver un irrésistible coup de foudre - qui se poursuit en Antarctique, puis dans le grand Nord et se termine dans le port de Toulon où Louis, juché sur un iceberg transporté là à grands frais par un fabricant de boissons à base de glace polaire fondue, devient un plaidoyer vivant, et contradictoire, contre la fonte de la banquise.

Bon, c'est très bien écrit, après, ça ne raconte finalement pas grand chose. Ca reste assez superficiel et il y a beaucoup trop de fantaisie dans les personnages, ce qui fait que cela la chose un peu trop légère. Après, le style est vraiment agréable. Une bonne heure de lecture (ouais, en gros 200 pages écrites très très gros).


Elle s’appelle Eva, elle est adorable avec ses boucles blondes et ses bras potelés. Une enfant des années 70. Ses parents se séparent très vite. Dès lors, sa mère l’enferme dans un quotidien pervers et éloigne le père par tous les moyens en le traitant de « nazi ». Photographe, elle prend Eva comme modèle érotique dès l’âge de quatre ans, l’oblige à des postures toujours plus suggestives, vend son image à la presse magazine.
Emportée dans un monde de fêtes, de déguisements et d’expériences limite, entre féerie et cauchemar, la petite fille ne cesse d’espérer et de réclamer l’absent qui seul pourrait la sauver de son calvaire. Mais sa mère, elle-même fruit d’un inceste, maintient l’enfant-objet sous emprise et attendra deux ans avant de lui annoncer la disparition de son père. Enfin, à l’adolescence, le scandale explose.
Comment survivre parmi les mensonges, aux prises avec une telle mère, dans une société qui tolère le pire ? Une seule voie, pour Eva devenue adulte mais restée une petite fille en manque d’amour : mener l’enquête
sur son père, tenter de reconstruire ce qui a été détruit. Une expérience vertigineuse.


Je pensais que c'était un livre sur la recherche du père... En fait pas du tout... L'auteure nous raconte avec des dizaines et des dizaines de détails son enfance, et fait tout pour montrer que sa mère est méchante, qu'elle a abusé d'elle et qu'elle est méchante, et que tout est de sa faute parce qu'elle est méchante... La recherche du père intervient environ sur 10/15 pages sur 400. En gros, un livre qui cherche plus à régler des comptes qu'autre chose. Alors peut-être que cette dame a beaucoup souffert, certes, mais l'expérience ici est assez vaine je trouve. La première moitié est vraiment longue à lire, et puis raconter avec moults détails un appartement, une rue, un endroit quand on est censé avoir trois ans ou quatre ans, c'est un peu bizarre. Je n'ai pas aimé.




« Il faut que je raconte cette histoire. Il faut que j’essaie de comprendre en mettant les choses bout à bout. En rameutant les morceaux. Parce que ça ne va pas. C’est pas bon, là, tout ça. Pas bon du tout. »
Ces mots sont parmi les premiers du nouveau roman de Marie Darrieussecq (roman qui s’est imposé à elle alors qu’elle travaillait sur un autre projet et qu’elle a écrit d’une seule traite, comme poussée par une nécessité impérieuse). De ce roman, ils indiquent la tonalité et le mode narratif.


Bon, alors roman c'est quand même un peu fort. Petite nouvelle je veux bien (une centaine de pages écrit gros, 1 heure de lecture maximum, 15 ou 16€). Après c'est assez sympa, un style très agréable à lire pour un réel roman d'anticipation. C'est plutôt sympa, après je pense que l'univers aurait nettement mérité d'être un peu plus détaillé, mais en tout cas c'est le meilleur des trois. J'ai bien aimé le recul de l'auteure sur la vie d'aujourd'hui et ses errances.
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