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Posté par Ben Wawe |
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Je ne l'ai pas encore lu.
J'ai un peu peur de l'effet "copie" de Marvel Zombies.
Merci de ta critique, Watchblue.
Age of X-Man : Prisoners #3
C'est en un sens surprenant que ça soit dans cette mini-série que l'un des secrets de cet Age of X-Man soit révélé ; mais, au fond, pas vraiment. Car même si cette saga vise à évoquer les destins de Bishop, pas le plus connu des X-Men, et d'autres prisonniers pas tous parmi le casting de premier plan de la franchise, cette histoire montre surtout les dessous de l'Age of X-Man. Au-delà de l'unité en public, au-delà de l'utopie mutante, il y a cette prison où ceux qui n'acceptent pas ce monde sont enfermés... et oubliés.
Il apparaît alors légitime que le gros secret de l'Age of X-Man soit révélé ici ; même si, il faut bien l'avouer, quiconque a suivi (avec déplaisir) la saga Disassembled des 10 premiers numéros de la récente relance d'Uncanny X-Men ne sera pas surpris par l'identité de "celui derrière tout ça".
Legion, donc, qui avait déjà fusionné avec X-Man/Nate Grey à la fin de Disassembled.
Rien de surprenant, donc, mais de l'efficace. Même si la voix off utilisée par Vita Ayala est un peu lourde, elle a du sens, et les rebondissements sont bons. German Peralta livre des planches très correctes, appliquées et jolies ; même si on peut quand même regretter qu'une saga sur une prison soit encore plus soft que Prison Break. Mais soit.
L'ensemble se tient, la lecture est agréable, la révélation a du sens et est pertinente. Une nouvelle fois, je n'ai rien à demander de plus pour cet événement qui ne cesse de me surprendre par sa qualité.
Justice League #23
Surprenant épisode, surprenante saga. Après que James Tynion IV nous ait expliqué les origines de l'ordre cosmique prévu par Scott Snyder, ce dernier reprend la gestion de son équipe dans la 6e Dimension, où ils rencontrent le fameux World Forger qui prévoit de remplacer le Multivers DC par un autre, afin d'éviter une sanction cosmique ; soit. Sauf qu'il a enfermé Superman pour ça, la JL aussi, et Batman doit décider s'il s'oppose à tout ça... ou s'il laisse faire, en pensant au bien du plus grand nombre promis par cette entité cosmique.
Bon. Encore une fois, Scott Snyder s'enfonce dans ses propres fixettes, glisse Batman au premier plan, et s'acharne à créer un nouveau moment de drame cosmique ; mais ça fonctionne plutôt bien. Il est agréable d'avoir enfin des réponses, même si elles ne sont pas complètes, plutôt que de découvrir constamment des secrets dans d'autres secrets. Cette saga est en outre plutôt dynamique, avec des rebondissements, et j'ai toujours aimé les univers parallèles ; ça m'amuse bien, et ça fonctionne, là. Bon, Snyder force un peu le trait avec les vannes et les références, mais ça se laisse lire.
Jorge Jimenez livre des planches très fortes, très jolies aussi, avec une nervosité qui convient très bien au propos ; ça fonctionne. Je ne suis pas dupe du cliffhanger, mais l'ensemble se tient bien, et Snyder n'est pas trop lourd dans la gestion des émotions et des événements. Je suis curieux de la suite !
The Green Lantern #7
Hal Jordan est coincé dans son anneau, à court d'énergie. Il y découvre une créature coincée à l'intérieur, qui a tellement peur de disparaître qu'elle s'enfonce dans des chimères, qui menacent l'intelligence artificielle de l'anneau ; heureusement, Hal a assez de volonté pour aller au-delà de son amnésie, et trouver une solution.
Voilà le résumé de ce numéro, essentiellement en prose et bien plus onirique que ces quelques mots l'indiquent ; et ce fut bien agréable. La comparaison avec le fameux épisode en prose de Morrison sur Batman il y a quelques années est évidente, oui, mais l'Ecossais s'en sort mieux ici. Moins lourd, moins complexe, moins arrogant et moins poseur aussi, il s'attache à cette forme d'onirisme mais sans perdre le lecteur. Les révélations sont là, arrivent assez vite, et l'ensemble se laisse bien comprendre sur la fin ; c'est bien.
Oh, l'épisode n'apporte rien à la grande saga de Morrison, mais est un beau petit moment. Liam Sharp livre une nouvelle fois un travail formidable, avec des couleurs superbes, mais c'est bien Morrison qui est très bon, ici. L'ensemble est poétique, agréable, je me suis laissé porter et emporter, et ça m'a plu.
C'est beau. C'est onirique, poétique, mais simple. C'est agréable, et efficace. Un beau moment, tout simplement.
Batman #70
La (trop) longue saga Knightmares est terminée : Batman n'est plus figé dans ses illusions et cauchemars. Il a réussi à s'en échapper grâce à son entraînement et ses propres réflexes inconscients (comme ce que Grant Morrison avait évoqué il y a des années, oui, durant Final Crisis). Il est maintenant temps de sortir de l'Asile d'Arkham, pour préparer la revanche ; même s'il faut passer sur les corps de toute l'armée de Bane.
Un épisode orienté "action" et "punchlines", donc. Batman s'échappe de la machine où il a été coincé, il est fâché et tape ; en lançant de jolies phrases. Bon, clairement, ce n'est pas un épisode très constructif, mais agréable pour quiconque aime voir un Batman badass qui se débarrasse de ses ennemis ; et ça fonctionne bien.
Oh, très clairement, ça va un peu vite, et on a là un über-Batman (ce principe du Batman invincible, indestructible) assez classique. Mais après tant d'épisodes surprenants, irréguliers et assez frustrants (pour le peu qu'ils en disaient, pour la lassitude d'un principe utilisé trop longtemps sur trop de numéros), c'est plutôt réjouissant de voir ça. Notamment parce que Mikel Janin et Jorge Fornes livrent de jolies planches, bien qu'il soit dommage que le second ait à aider le premier à terminer le numéro ; d'autant plus que Fornes est surtout un excellent copycat, mais qui paraît un peu fade à côté de Janin.
Bref. Je suis curieux de la suite, même si j'espère surtout que Tom King saura moins décompresser à l'avenir ; Knightmares, c'est terminé, le temps de la revanche arrive... mais les annonces de DC ont déjà révélé que Gotham va devenir la "City of Bane". Le moment de la vraie vengeance va donc se faire attendre, mais on verra !
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quel beau bouquet final
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