Discussion: "Creator" ou vendu ?
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Vieux 04/10/2010, 19h18
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Paulie Walnuts Paulie Walnuts est déconnecté
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Paulie Walnuts change la caisse du Fauve
Oui, excusez-moi.

Il est gentil, lui, pour une fois que je dis un mot et que ça ressemble à un forum de DISCUSSION et pas une série de résumés débiles et de remplissage de bande passante en recopiant ce qu’on trouve partout ailleurs, on me met dehors. A cause d’un gros mot. Joli. La connerie, l’orthographe lamentable, des listes, des reproduction d’articles de wikipédia, des notes et la vacuité des propos de gens qui ne cherchent pas à échanger mais juste d’être entre copains ne sont pas des problèmes. Un gros mot, si. Triste monde.

Donc oui mais nan : je n’ai pas parlé, moi (vous, vous faites ce que vous voulez) de mainstream vs. Underground, de slips par-dessus vs. par-dessous le pantalon, de qualité, ou du cliché « art noble contre saleté mercantile » ni ne traiterai de « vendus » un créateur parcequ’il choisit la methode qui lui rapporte le plus d’argent .

Je pense que c’est clair que tous ici, tous, même moi et zen arcade, reconnaissons qu’il est possible, qu’il fut possible et qu’il sera possible de faire des merveilles en superslip en work-for-hire, et nous les achetons et nous les savourons.

De même c’est une évidence que plein de créateurs n’ont pas les moyens (financiers comme au niveau de l’ambition) de faire autre chose que du work-for-hire et qu’ils ne méritent pas d’être jugés pour ça d’une quelconque façon. (ce qui n'est pas la même chose que s'en désoler)

Non, je parlais du fan et de ses envies, et de son rapport avec l’industrie/le medium, particulièrement les travers de l’industrie. Sachant que le fan gamin ou préado veut être un superheros, le fan ado et post-ado veut être scenariste et le fan adulte veut etre éditeur, en gros, on se retrouve à avoir des avis et prendre des positions enfantines sur des sujets autrement plus sérieux (même si je pense moins interessant) que de savoir qui c’est le plus fort entre superman et alain juppé.

Et dans l’avis général, l’opinion de wildcard, suggéré comme amateur de belle chose, ou celle de watchblue, purement enfermée dans les clichés du TINA qui a déjà fait tant de mal au niveau du débat intellectuel ces 30 dernières années, me semblent basés sur une revendication plus ou moins déguisée du statu-quo, ne voulant pas voir le problème fondamental (politiquement comme créativement) du work-for-hire et de l’industrie telle qu’elle est, à savoir l’exploitation d’artistes (les salariés actuels beneficient de clairs progrès obtenus ces vingts dernières années, certes, obtenus grace aux indés et aux créateurs revendicatifs à la Moore ou Gerber, mais tout repose toujours sur l’exploitation passée de créateurs, de Finger à Kirby), l’industrialisation revendiqué (fill-ins, baclage pour respecter les deadlines, derniers mots permanents des éditeurs, impression vulgaire remplie de pub) et le fan-service (continuité, cross-over…) et les aspiration à parler au plus petit dénominateur commun.

(mais comme quasiment tous les « fans » seraient près à payer pour pouvoir écrire du superslip marvelDC, je suppose qu’il y a par un transfert bizarre une sorte de violence symbolique à voir des créateurs refusant de le faire ou se plaignant des conditions que ça implique)

Ok si tu veux être fataliste ça ne changera jamais et blablabla et on ne peut pas faire autrement et tout, je ne suis déjà pas du tout d’accord avec toi, mais encore une fois ce n’est pas de ça que je parle, je dis « pourquoi au moins quitte à fantasmer ne fantasmes-tu pas sur des trucs vraiment excitant ? ». Je ne reproche pas d’ACCEPTER les soi-disant limites liés à l’industrialisation (même si je suis en désaccord avec les arguments donnés), je reproche de les REVENDIQUER.

Ok si tu veux ouioui la contrainte et l’industrialisation n’ont jamais empéché la qualité et ont mpeme des valeurs stimulante mais en arrives-tu à justifier l’exploitation des créateurs et le mépris des spectateurs qu’elle représente ?
Le débat a le droit d’être élargi comme vous voulez mais puisqu’on me fait « commencer » cette conversation, je veux être clair sur le fait que le titre n’a rien à voir avec mon propos et que quasiment personne ne me répond sur ce que je dis, à savoir cet positionnement du « fan » comme supporter limite-hooligan des actions en bourse de Warner & Disney.

Je fantasme sur des bédés pour tous, les petits et les grands, les nuls et les gentils, en couleurs en noir et blanc, des one-pager et des Cerebus, des trucs où l’avis determinant est celui du créateur –qu’il soit de mon avis ou opposé sur ce qui fait une bonne histoire- des débuts et des fins, des histoires là parcequ’un créateur a une œuvre à offrir et non pour torcher les 22 pages par mois d’un catalogue de pub publiés depuis avant leur naissance et qui continuera à être publié après leur mort… Et c’est moi qui fait office de fermeture d’esprit, grand classique de l’absence de sens.

Et le « temps merdeux » est une période de refermeture sur le fandom de la part des éditeurs (par opposition à genre le début de décennie), un retour sur leurs pulsions fanboys des créateurs (par rapport aux 90’s) et une sorte de soutien du lectorat aux pires aspects de l’industrie (par opposition à genre les 80’s, où le lecteur impliqué soutenait le bill of rights, Kirby contre Shooter, Miller/Moore/Wolfman contre Kahn, etc… aujourd’hui les enfants Shuster/Siegel ou Moore sont des méchants, les artistes sont des salauds dès qu’ils ne travaille pas assez vite, ....)

(après, sur la cas précis de Sprouse/tom strong, même si c’est pas le sujet, le gars dit et répète que c’est le concept de ses rêves et qu’il ferait ça toute sa vie et en serait réjoui, mais certes le contrat n’est pas un bon contrat pour lui, il est créateur mais c’est du wfh techniquement, mais au moins c’est sien)

Dernière modification par Paulie Walnuts ; 04/10/2010 à 19h47.
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