Afficher un message
  #70  
Vieux 12/08/2012, 15h31
Avatar de wildcard
wildcard wildcard est déconnecté
Hawkguy
 
Date d'inscription: février 2009
Localisation: Chez moi
Messages: 11 674
wildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Starkwildcard pisse du haut de la Tour Stark
Wolverine 2 :

Wolverine & the X-Men (#3-4 : Bienvenue chez les X-Men ! Et à mort ! - Un jour ordinaire dans le Westchester) : suite et fin de la première journée à l'Institut Jean Gre attaqué par le nouveau Cercle des Damnés. Wolverine, son équipe d'enseignants et ses élèves ont fort à faire pour maîtriser Krakoa, l'île vivante sur laquelle est bâtie l'école, mais y parviennent grâce à l'aide providentielle de leur plus redoutable recrue.
Puis les cours reprennent avec l'intégration de deux nouveaux élèves bien particuliers chacun dans leur genre : le fils d'Apocalypse et Angel. Kitty Pryde, elle, doit composer avec des nausées dont la cause va certainement bouleverser son existence...


Jason Aaron propose deux nouveaux chapitres de sa nouvelle série : dans le premier, on assiste à la fin du combat délirant mené par Wolverine, ses amis et ses élèves contre le nouveau Club des Damnés. Parti sur des bases élevés, le scénario tient toutes ses promesses avec des scènes spectaculaires, ses personnages extravagants, de l'humour (mention spéciale à la réplique du mois prononcée par le Fauve : "le comble pour le mathématicien : passer la nuit sur une inconnue et se réveiller avec un problème").
La bonne humeur de cette série est contagieuse et tranche agrèablement avec une production de comics souvent trop sérieuse.
Dans un second temps, l'accent est mis sur la vie de l'institut, les cours, et en particulier la gestion de deux nouveaux élèves : le fils d'Apocalypse, Genesis, va-t-il (comme le prédit Deathlock - encore un professeur peu commun) précipiter la chute de l'humanité ? Et Angel (devenu amnésique mais aussi pourvu de nouveaux pouvoirs quasi-divins) peut-il espérer recouvrer son état normal ? Le ton absurde est réjouissant, et le cliffhanger resitue le personnage de Kitty Pryde de manière surprenante.


Les dessins sont d'abord assurés par Chris Bachalo, déchaîné comme il se doit (même si Duncan Rouleau et Matteo Scalera signent aussi trois et deux planches du premier épisode).
Puis c'est au tour de Nick Bradshaw de prendre la relève, das un style qui ressemble de manière troublante à Arthur Adams : c'est très soigné mais impersonnel, tout en convenant toutefois très bien au titre, avec son casting abondant et son décor détaillé.


Une série très addictive, résolument décalée. Un ovni.

*
Wolverine (vol. 4, #17 : Goodbye Chinatown) : l'action se situe avant l'ouverture de l'institut Jean Grey par Logan. Ce dernier a décidé de quitter San Francisco et le quartier de Chinatown (dont il était devenu le protecteur) mais le butin qu'il avait amassé pour son futur projet est volé par les triades chinoises. En menant l'enquête, il croise la route de Gorilla-Man (membre des Agents d'Atlas), également sur la piste de la mafia locale, et ensemble ils découvrent comment la drogue entre dans le quartier : énorme surprise à l'arrivée !


Jason Aaron, toujours lui, anime cette fois Wolverine dans ses aventures solos, plus classiques et moins burlesques. Néanmoins, le résultat demeure très efficace, sur un canevas solide, mais avec des rebondissements jubilatoires et Gorilla-Man comme guest (ça fait toujours plaisir de retrouver un des Agents d'Atlas, série géniale mais qui n'a hélas ! jamais trouvé son public).


Au dessin, Ron Garney est également très bon, plus "Joe Kubert-ien" que jamais : il sait découper un script avec énergie, camper les personnages avec expressivité, et ses scènes d'action sont imparables.

*
Bilan : très positif. C'est même la revue du mois, facilement, avec des scénars impeccables, drôles, palpitants, et un groupe d'artistes inspirés. Il n'y a rien à jeter !