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Vieux 15/01/2018, 15h39
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Hawkguy
 
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Avec ce septième épisode, la série écrite par Charles Soule entame son deuxième arc narratif, intitulé A Man called X. Le scénariste est cette fois accompagné de Phil Noto au dessin. Astonishing X-Men a été, pour moi, la meilleure surprise de la franchise mutante de Marvel depuis sa relance : ce nouvel acte va-t-il confirmer les bonnes dispositions du premier ?


A la question que je posais sur la réussite de ce début de nouvel arc, la réponse est positive : ce septième épisode est une fois encore un succès et confirme la bonne inspiration de Charles Soule avec ce titre. Le premier acte s'achevait avec un retour sous une forme inattendue, vraiment étonnante, sans régler l'autre menace qui planait littéralement au-dessus des mutants et de Londres, cette suite est haletante.

La question de la bombe est rapidement résolue mais se pose ensuite l'interrogation relative au retour de Xavier ou plutôt de X, comme il entend maintenant être nommé : Soule nous place dans le même état d'esprit que ses héroïnes, perplexes quand au sacrifice de Fantomex, et le lettrage joue sur ce doute puisque le personnage s'exprime toujours avec des bulles noires et des caractères blancs, identiques à ceux du Roi d'Ombre.

X est (re)présenté de manière équivoque et très habile : il affirme être là pour apporter des solutions à la crise et offrir des présents à l'équipe qui lui a permis de revenir. Le script montre efficacement la puissance du télépathe contenant l'infection psychique du Roi d'Ombre, apaiser les militaires, purger Archangel : rarement les pouvoirs de Xavier ont été mis en scène avec une telle assurance, il n'est plus le professeur en chaise roulante qui commande autoritairement ses troupes tout en laissant ses élèves faire le show, il impressionne par sa force tranquille, sa rapidité d'exécution, et sa supériorité évidente. Tout d'un coup, c'est comme si le personnage était considérablement rafraîchi, dépoussiéré - après que bien des scénaristes (jusqu'à sa mort dans la saga Avengers vs. X-Men) n'aient plus su comment l'animer.

Tout n'est cependant pas parfait dans la copie de Soule qui a échoué, depuis le début, à justifier la présence de Bishop dans la série - il ne sert toujours à rien et le peu de plans dans lequel il apparaît semble dire que puisqu'il est là, il faut quand même le montrer - et Gambit souffre aussi de son peu d'impact sur les événements à l'instar de Mystique. Le groupe gagnerait, à l'avenir, à être élagué, ou ces membres remplacés par d'autres mutants plus utiles.

En revanche, graphiquement, le titre continue d'offrir au lecteur de belles prestations : Phil Noto est un artiste confirmé mais peut-être pas toujours reconnu à sa juste valeur, malgré des runs très réguliers (sur le plan des délais et du style). Son travail mélange avec beaucoup de fluidité l'infographie à un dessin élégant, encré sans fioritures. Il est à l'aise aussi bien avec les personnages féminins (qu'il représente sans exagérer leur anatomie) que masculins, et son découpage est très alerte sans recourir à des cadres fantaisistes. Utilisant peu d'à-plats noirs, la couleur a de la place pour s'exprimer et souligne cette clarté.

Peut-être que ce système d'un dessinateur par épisode finira par lasser ou aboutir à des contributions beaucoup moins convaincantes lorsqu'il faudra confier un épisode à quelqu'un de moins aguerri, mais le résultat jusqu'à présent aboutit à d'excellentes surprises et prévient des retards. Le prochain numéro sera illustré par Paulo Siqueira, sans doute le moins connu des artistes depuis le début (mais pas le moins bon) : on verra si cette baisse de notoriété impactera les ventes de la série ou si son concept et son récit suffiront à conserver les lecteurs.

En attendant, Charles Soule conclut sur un cliffhanger très accrocheur qui suffit à prendre rendez-vous dans un mois.

Dernière modification par wildcard ; 15/01/2018 à 16h04.
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