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Ah, oui, alors pour ce truc…
Quand je suis tombé sur l'image hier, au premier coup d'œil, je n'ai pas analysé le polaroïd dans la main du perso à l'avant plan et le rectangle blanc calligraphié le surmontant comme étant respectivement la photo de Sarah Connor et le reflet de cette photo au dos de laquelle étaient inscrits le nom et la date.
Au contraire, l'image qui s'est imposée à moi d'entrée de jeu sous entendait que la photo ET ce que j'identifiais comme un papier avec le nom et la date étaient DEUX documents distincts, empilés l'un sur l'autre et tenus par la main du perso à l'avant plan, leur proximité avec le miroir masquant leur reflet dans celui-ci… Dans ces circonstances le fait que "Sarah Connor" soit inscrit en verlan sur un papier situé sur une zone du dessin visiblement hors reflet n'en finissait plus de m'estourbir.
Quant au "fuck" inscrit dans le sens de lecture commun alors qu'il ne pouvait être qu'un reflet dans le miroir, il a achevé de me faire perdre confiance dans la capacité de l'auteur à retranscrire correctement le jeu des reflets. Je n'avais pas pensé à l'explication de Grogra : un mot tagué à l'envers pour être lu par les utilisateurs du miroir… J'ai même cru à un moment que le dessineux s'était mélangé les pinceaux dans une tentative de retranscription des reflets de deux miroirs placés l'un en face de l'autre. Vous pouvez m'appeler Casimir. Je l'ai bien mérité.
Et c'est donc cette conjonction d'éléments qui m'a littéralement catapulté au beau milieu d'une oeuvre de Magritte. Je dois bien être le seul type sur Terre à risquer de rester scotché en boucle ad vitam aeternam devant son écran pour s'être aventuré à poser les yeux sur l'une des nombreuses cover présentées sur un site comics un dimanche matin au réveil…
Du coup, il ne me reste plus qu'à distribuer du vert à tous ceux qui m'ont finalement donné la réponse évidente. Ca m'apprendra à parcourir les previews avant mon premier café du matin.
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