[scarletneedle]

Green Lantern Corps #25
Comme Green Arrow #25, ce tie-in à Zero Year est l'occasion pour l'auteur de donner un aperçu de sa vision du personnage phare du titre (John Stewart pour l'occasion) surtout qu'il n'avait pas eu les faveurs du Zero Month (ce fut Guy Gardner).
Robert Venditti exploite bien le côté militaire et l'aspect black exploitation (et encore ce ne me semble pas être le bon terme tant ce n'est pas ancré) issu du passé de sa famille : le personnage a des valeurs qu'il su garder au sein du Corps.
Quant à l'univers de Batman, hormis 1 case avec le personnage, il faut s'intéresser à Anarky qui fait ses débuts New 52 et s'il est moins caricatural dans son aspect, c'est toujours la même vision du bonhomme qui s'exprime. Au moins, la confrontation de divers points de vue sonne juste (sauf le vilain militaire de service pour illustrer).
Que ce ne soit pas Chang au dessin ne me dérange pas, Drujiniu s'en sort bien.


Superman/Wonder Woman #2
Je suis partagé à la fin de la lecture : c'est très bon mais c'est très lent.
Charles Soule (définitivement adopté) exploite très bien la relation Diana/Clark et utilise à merveille le panthéon grec dans la lignée du taf d'Azzarello (bel "échange" Apollon/Clark).
Après, l'histoire ne semble pas progresser laissant le champ à la caractérisation (ce qui n'est pas un mal loin de là) et, à moins que je ne me trompe, cela risque de virer pour le 1er arc au freak of the month issu de la Phantom Zone (cf. cliffhanger) pour assurer le quota de baston. Oh, c'est bien amené et l'auteur a sûrement son explication (et pis pour ramener le fameux général il n'y a pas 36 solutions).
Tony Daniel continue de me surprendre dans sa gestion de Superman depuis son (très court) passage sur Action Comics : il maîtrise bien, d'autant plus qu'il sait rendre craquante Diana sans en faire des tonnes.


Batman #25
Après le précédent numéro très dense, il y a comme une rupture dans l'unité de temps (quand bien même seuls quelques jours ont passé) : si le blackout est encore là, Batman a bien progressé dans l'utilisation de son matériel (j'avais la musique de Dark Knight en tête lors de la scène de la batmobile), ses relations avec la police mais aussi son action (ça y est il enquête).
Je regrette juste l'introduction et la conclusion apparemment liées à l'intrigue mais pour le moment trop déconnectées (surtout que l'ambiance ensoleillée tranche avec le reste).
Sinon, le cliffhanger est inattendu surtout quand je m'attends à voir plus de Riddler ou un autre vilain issu du batverse.
La back-up n'apporte rien à l'histoire en elle-même mais développe un peu plus la fameuse Harper tout en faisant un clin d’œil aux ties-in.
Pour Capullo, c'est toujours aussi bon même s'il semble céder à certaines facilités pour gagner du temps sur quelques cases mais bon, si c'est le prix à payer pour ne pas avoir de fill-in (il sort d'un double-sized aussi), je prends.