Afficher un message
  #5  
Vieux 04/08/2018, 14h24
Avatar de Oloreen
Oloreen Oloreen est déconnecté
Super Héros universel
 
Date d'inscription: septembre 2005
Messages: 708
Oloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardin
Pour prêter main forte à Wildcard:

Adventures of the Super Sons 1:
On commence avec légèreté pour une série et un concept qui concentre tout ce que devrait être DC: L'idée d'héritage, du fun, de l'action, des persos bien écrits dans un univers aussi sérieux que délirant...
Dommage de ne plus retrouver Gleason ici, mais Barberi s'en sort bien avec des dessins très dynamiques tout en restant parfaitement lisibles.
Rien de révolutionnaire, mais ces super-sons sont super-agréables à lire pour ce premier épisode.


Justice League Dark 1:
Un peu la même chose ici. C'est beau, c'est bien foutu, c'est agréable, ça utilise bien l'univers DC. Certains aspects de Rebirth rendent rétrospectivement le New52 encore plus à côté de la plaque; cette nouvelle (plus tellement maintenant) direction me semble totalement en adéquation avec l'esprit DC, et ça éclate dans des comics comme celui-ci. A suivre...


Infinity Wars 1:

Je lirai la suite mais pas convaincu par le concept; sa réalisation est quand même plus que correcte, surtout mise en perspective avec les events récents de Marvel.


Justice League 5:
Snyder m'avait fait lâcher Batman, et m'avait définitivement perdu sur Metal. Bon, là c'est un peu mieux (normal, c'est pas lui ce mois-ci et la narration est meilleure), mais maintenant qu'on peut définir quelques tics et défauts récurrents du scénariste, la cohésion et l'intérêt de l'ensemble posent question.
J'aime bien quand même le retour de Jon aux affaires, l'ampleur du truc et la partie graphique.
Un peu comme chez les Avengers en face, je vais regarder la suite d'un oeil mais c'est pas ouf.


Batman 52:
Mouais... King est assez ennuyeux sur cette série quand il n'est pas directement dans son sujet (la relation avec Catwoman). Je fais partie de ceux qui sont plutôt contents des événements survenus dans le 50; j'espérais que King ne fasse pas de Batman une série sur les joies du couple et ne passe pas à côté de l'obligation tragique du perso.
On verra ce que ça donnera une fois complétée, mais King sur une ongoing se perd un peu trop; sa recherche constante d'une voix (et d'une voie) narrative ne marche pas à chaque fois, et la forme-sens qu'il produit n'est pas toujours pertinente...
Ca reste une lecture convenable, mais rien à voir avec ce qui suit.


Mister Miracle 10:
Même auteur et résultat résolument différent! Cette fois encadré par une structure ferme (le gaufrier à neuf cases "à la Watchmen", mais ici totalement rigide, comme une succession d'instants, à l'intensité toujours identique, vécus par Scott depuis sa tentative de suicide) et porté par une vraie vision d'auteur; King parvient à produire un petit miracle à chaque épisode.
Son point de vue était original mais casse gueule: récupérer son héros totalement paumé et dépressif, le faire participer à une guerre cosmique et sanglante, lui donner des responsabilités gigantesques... et ne montrer de tout cela qu'un ensemble de discussions, le plus souvent exprimant des désirs et des angoisses quotidiennes, d'un homme normal.
Ca aurait pu être ennuyeux au possible, c'est magistral dans l'utilisation des concepts les plus bigger than life de Kirby pour les amener à un niveau de pure humanité.

C'est passionnant dans ce que ça évoque (le cosmique, la guerre, les décisions et responsabilités d'un dirigeant, l'opposition à un Darkseid invisible et omniprésent...); formidable dans ce que ça raconte (la vie quotidienne d'un couple qui essaie d'avancer malgré les difficultés, les névroses issues du passé et les inquiétudes de l'avenir); et impressionnant dans la forme et la structure (le gaufrier, le caché/dévoilé propre aux illusionnistes comme Mr Miracle, l'aspect graphique au diapason, le méta -comme ici avec une évocation du rapport Kirby/Stan Lee-)...

Bref, c'est de l'excellent comics; qui pourrait devenir un futur chef d'oeuvre si King parvient à nous faire une fin qui justifie et donne du sens à sa structure.
De loin le meilleur travail de King pour le moment... et probablement le meilleur comics des Big Two actuellement!

Dernière modification par Oloreen ; 04/08/2018 à 15h25.
Réponse avec citation