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Vieux 18/07/2019, 13h44
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
Age of X-Man : Omega
Clap de fin pour Age of X-Man, un événement par nature inégal, à la qualité irrégulière, mais qui a su me plaire par un bon nombre de bonnes idées sur les personnages, une ambiance bien léchée et une bonne sensation de cohérence générale. Rien de révolutionnaire, mais ça m'a plu, même si les derniers numéros étaient moins bons.
Cet épilogue n'enraye hélas pas ce sentiment de "moins-bien" : il est bavard, un peu long, et ne livre finalement pas grand-chose. X-Man est bien le
Les échanges avec les X-Men qui ont "compris" sont un peu longs, mais le blabla mystique correspond finalement à l'orientation d'Age of X-Man et ses préceptes personnels. Les raisons des changements ont un peu de sens, et les débats pour rester ou partir ne sont pas originaux mais efficaces. Le final en lui-même, avec
est une conclusion correcte avec une ouverture qui ne sera jamais réutilisée mais qui est efficace.
Lonnie Nadler & Zac Thompson ne sont pas exceptionnels mais livrent un script correct et cohérent, un épilogue digne à la saga. Simone Buonfantino offre des planches très propres, avec un style assez joli et des scènes bien croquées. Une jolie surprise.

Age of X-Man est donc terminé.
Il était temps, les derniers numéros se traînaient... notamment parce que certaines mini-séries ont été loupées (X-Tremists, ou Apocalypse & the X-Tracts avec un mauvais choix de dessinateur). La majorité des mini-séries était très lisible, dans la moyenne haute. Je retiens essentiellement Prisoner-X, mais surtout NextGen (et son très bon portrait des jeunes) et Nightcrawler (et sa très bonne proposition de Kurt en acteur/producteur/star).
En soi, Age of X-Man m'aura plu pour sa proposition de "monde parfait" mais finalement tyrannie de la pensée, ça change des mondes apocalyptiques. J'ai préféré quand les auteurs caractérisaient leurs personnages et leurs changements, plutôt que les tentatives pour tout lier, où les soufflés retombaient. On peut néanmoins retenir une grande cohérence, avec quasiment aucune faute de goût (même la présence de Moonstar dans Age of X-Man et dans Uncanny X-Men est expliquée, et a du sens).
Age of X-Man est une honnête saga parallèle. Une bonne surprise !

Uncanny X-Men #22
Grand final également pour ce volume d'Uncanny X-Men. Matthew Rosenberg a la lourde tâche d'achever sa saga, de "ramener" les X-Men perdus dans Age of X-Man, de dire ce qu'il en est des Mutants, et d'offrir un épilogue à cette période.
L'auteur fait tout cela... mais dans son style. Encore des morts inutiles, donc, et lassantes.

Le plan d'Emma Frost a réussi :
Mais les X-Men ne sont pas ravis, rongés par les très (très, très, très, très, très...) nombreuses pertes vues dans (absolument tous) les numéros antérieurs. Cyclope et Moonstar débattent fermement, avant que l'O*N*E* attaque, car le général a résisté aux manipulations. Le combat est terrible,
avant que seuls Cyclope & Wolverine restent. Ils se préparent à un baroud d'honneur... quand les X-Men d'Age of X-Man reviennent ! Un débat sur la suite est enclenché après
et Cyclope décide finalement de ne plus vivre caché. Les X-Men sont donc de retour aux yeux du public, et sont en guerre pour survivre (encore).

Matthew Rosenberg achève donc son run de 12 numéros sur la même ligne que d'habitude : de bonnes caractérisations (Cyclope a été bien écrit dans ces épisodes, Logan aussi), une bonne connaissance de la continuité, une ambiance de survie et de désespoir bien caractérisée, de bons moments... mais beaucoup trop de morts, et de morts "faciles". Au-delà du déplaisir de voir des personnages appréciés mourir, le procédé est lassant et gênant.
Reste que ce run a des qualités, et était suffisamment intense et dynamique pour me tenir en haleine ; ce qui n'est plus arrivé depuis longtemps pour moi sur la franchise.
Salvador Larroca est aidé par David Messina sur quelques planches, ça jure un peu mais l'ensemble est correct et plus lisible. Je retiens trois bonnes planches, assez iconiques :


Une conclusion correcte et professionnelle pour un run grisant et bien caractérisé, mais plombé par une volonté de "tuer pour tuer" qui m'a dégoûtée. Allez, c'était plutôt pas mal quand même.

X-Force #10
Conclusion également de cette série, sûrement le meilleur titre de groupe de la franchise depuis quelques temps, et l'une des meilleures itérations de X-Force.
Ed Brisson conclue sa saga avec sobriété et justesse. Evidemment, Stryfe est vaincu, et Kid Cable se fait accepter par X-Force, qui décide de se séparer ; après tout, leur réunion ne visait qu'à retrouver et châtier Kid Cable... qu'ils finissent par reconnaître comme l'un des leurs. L'ensemble se tient, les personnages sont une nouvelle fois bien caractérisés, avec un soin particulier pour des duos intéressants et bien croqués (Boom-Boom/Warpath, Shatterstar/Kid Cable, Domino/Deathlok). Le rôle donné à Rachel, tardif, est flatteur et son écriture est bonne.
Dylan Burnett conclue également de belle manière, dans son style caractéristique. Avec puissance, étrangeté et talent. J'ai vraiment apprécié sa prestation.

Quel dommage que le titre s'arrête : j'aurais bien repris des aventures de ce groupe, avec des fines interactions et un Kid Cable qu'on adore détester.
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