Afficher un message
  #31  
Vieux 13/12/2018, 12h11
Avatar de Ben Wawe
Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
Date d'inscription: juin 2004
Messages: 19 007
Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
Hawkman #7
On y est : Robert Venditti plonge dans le cœur de son sujet, en révélant la "véritable" (plutôt nouvelle) origine de Hawkman. Après avoir eu l'idée, fort maligne, que le personnage ne soit pas uniquement la réincarnation d'un prince égyptien, qui a eu des centaines de vies dans l'Histoire, mais bien qu'un être n'a jamais cessé de s'incarner dans toutes les époques, et sur tous les mondes.
C'est malin, et ça ouvre sur beaucoup de choses ; mais il faut, aussi, une origine solide, quelque chose de suffisamment fort pour justifier ça, mais aussi pour "concurrencer" des origines bien établies (le prince égyptien, le policier de Thanagar).
Bon. Venditti livre son idée : elle est bonne. Elle passe bien. Elle ouvre sur de bonnes choses. Elle justifie, grosso-modo, tout ce retcon malin, et permet de creuser le personnage. Il y a malgré tout quelques failles, moins dans l'intelligence des idées que dans leur originalité (SPOILER : Hawkman était, à la base, Ktar Deathbringer, le général d'une armée décimant les mondes pour une entité maléfique ; pris par le remords, aiguillé par une étrange présence féminine, il se révolte, et accepte l'offre de cette dernière de se réincarner, autant de fois qu'il a tué de gens, pour reprendre ses torts et stopper ses anciens maîtres)... mais ça "passe" bien.
Le personnage n'en ressort pas diminué, il gagne une autre aura ; elle n'est "juste" pas aussi "grande" qu'on aurait pu le croire, mais ça peut encore se construire, via la présentation de ces fameux maîtres. Bref, ça fait le job, c'est cohérent, malin encore, bien qu'il n'y a pas de grande originalité, ici.
En définitive, cela donne un numéro solide, qui finalise l'excellence des six premiers chapitres. L'épisode, néanmoins, est surtout magnifié par un Bryan Hitch toujours en feu, qui livre des planches superbes et s'éclate. Quel plaisir ! Quel duo ! Quelle série !
Réponse avec citation