Ce week-end a donc eu lieu le 7ième festival BD de Sainte-Enimie, à une demi heure de chez moi, le seul évènement bédéphilique annuel du genre dans mon département de la Lozère. Les bénévoles ont vu les choses en grand. La communication était maousse, l'organisation également. Ce coup-ci, c'était à la salle des fêtes, avec une vingtaines d'artistes. Aussi bien des reconnus que des indés qui s'auto-éditent, d'ailleurs. J'y suis allé samedi et dimanche après-midi, ne travaillant pas. L'ambiance était très conviviale, j'ai beaucoup aimé le fait d'avoir le temps de papoter avec chacun. Du coup, de belles dédicaces en perspective. Et l'idée de mettre une chaise à disposition est non négligeable, ça c'est sûr.
Je me suis gavé. J'ai commencé par acheter un bouquin à Eric Ivars, pour l'anniversaire de mon père, dont l'humour Psikopat est tordant. Le vétéran Georges Ramaïoli était peut-être le nom le plus connu. Dommage alors qu'il semblait ne pas avoir grand chose à en faire. Pas de conversation, et crobard torché à la va-vite. Je n'ai râté sous aucun prétexte l'occasion de rencontrer Jean-Michel Arroyo, dessinateur de Buck Danny Classic. Gentil et modeste, il a pris son temps pour me réaliser une superbe illustration. Mémorable. Il fraternisait avec son voisin, le doyen Patrick Jusseaume, qui faisait de fins et lents dessins sur ses Tramp. L'étranger de l'année était l'Italien Federico Ferniani, qui œuvre sur La Voie du Sabre. J'ai communiqué avec lui avec mon pauvre niveau en Anglais, mais ça a suffit. Eric Hübsch, dessinateur de la série Le Chant d'Excalibur et du récent one-shot Ploneïs l'incertain, je le retrouve toujours avec plaisir. Eminemment sympathique, il n'a pas le succès qu'il mérite à mon goût.
Et donc, bien sûr, rencontre en chair et en os avec Aegnor. Devinez de quoi on a parlé ? De comics, bien sûr ! Avec Eric Hübsch qui s'est joyeusement joint à la conversation. Un vrai plaisir. Et puis, un grand merci pour ta magnifique dédicace de Spawn, Laurent : wahou ! J'ai particulièrement apprécié cette édition du festival. Et toi, Laurent, t'en a pensé quoi (à part la pluie et les mouches, mais ça on n'y peut rien) ?
Trop content, le Duke !