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Vieux 09/11/2013, 18h45
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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Fletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermind
Ce que j'en avais pensé :

Citation:
BLOODSHOT VOL 1 : SETTING THE WORLD ON FIRE (VALIANT)

Duane Swierczynski / Manuel Garcia et Arturo Lozzi / Stefano Gaudiano, Matt Ryan
Bloodshot # 1-4

Le pitch :
Mais qui est Bloodshot : un soldat à la solde du gouvernement, un père de famille aimant ? Ou tout simplement une machine de guerre programmée pour de sales missions détenant des secrets à l’intérieur même de sa tête ? Et si c’était tout cela ou bien rien du tout ? Et si votre vie n’était qu’un mensonge ? Que feriez-vous ? Bloodshot a choisi : comprendre et se venger.

Ce que j’en pense :
Bienvenu dans l’univers de Bloodshot. C’est l’histoire d’un mercenaire qui essaye juste de comprendre qui il est. On peut le voir comme le Punisher de Marvel mais à la sauce Philip K Dick. La force de la narration de Blooshot c’est de mélanger habilement l’action et l’anticipation. On est à mi chemin entre Total Recall (manipulation de la mémoire) et le Punisher (car Bloodshot ne fait pas dans la dentelle). Si j’insiste bien c’est uniquement car on peut au premier abord se dire que l’on a trouvé le bourrin de l’univers Valiant et pourtant plus on avance dans la lecture plus c’est le thème de la manipulation et des faux semblant qui semble prendre le pas. Bloodshot est une série qui a clairement plusieurs niveaux de lecture. Duane Swiercyzski nous propose de suivre un personnage en perpétuel re-construction. Cette dernière s’exprime sur 2 niveaux : psychique en nous faisans navigué dans la mémoire fuyante de son héros et physique en construisant et déconstruisant la machine de guerre qu’est Bloodshot. En effet preparez vous à quelque scènes sanglantes. Duane Swiercyzski introduit les éléments fantastiques à travers le corps de Bloodshot qui est truffé de nano machine qui lui permette de survivre à de multiples blessures et qui agissent comme un facteur auto guérisseur. Et qui dit nano machine dit industriel. Il y a clairement un complot militaro industriel derrière la création de ce super soldat.

En quatre épisodes assez denses on comprend assez vite les enjeux. Le support cast est étonnement étoffé est mis en valeur en seulement 4 épisodes. Afin de contrebalancer la puissance militaire masculine incarnée par Bloodshot Duane Swiercyzski lui adjoint la présence de 2 éléments féminins. Une est le contre poids parfait car elle est urgentiste la seconde est très intéressante car elle est également un soldat avec des capacités exceptionnelles mais également un enfant.

Graphiquement c’est propre. On est en présence de 2 dessinateurs. Manuel GARCIA s’occupe de la trame principale et Arturo LIZZI dessine les passages flashback ou bien les rêves de Bloodshot. L’alternance entre les deux n’est pas dérangeant pour la lecture bien au contraire. Dans les 2 cas on en présence de planches très lisibles et rien de vient déranger la narration. Manuel GARCIA n’en fait pas trop avec les scènes sanguinolentes qui même si elles ont un côté spectaculaires et légèrement gratuit ne sont pas repoussantes et viennent au contraire nous rappeler dans quel univers on évolue. Les scènes d’actions sont dynamiques et surtout très lisibles. Enfin il y a également de beau passage graphique sur le thème des nanos processeurs avec la reconstitution du corps de Bloodshot. A signaler qu’à l’encrage Stefano Gaudiano et Matt Ryan font du très bon travail et même bien en valeur (un côté légèrement sombre) les traits de Garcia et Lizzi.

Les plus :
- la présence des couvertures et des variantes. Des planches non coloriés par Manuel GARCIA
- le lien avec Harbinger autre série Valiant

Bilan :
J’ai aimé lire Bloodshot car sur un thème déjà traité et bien connu l’univers est tout neuf. Pas besoin de continuité écrasante. De plus on rentre rapidement dans le sujet et le côté paranoïa permet d’apporter le petit plus à une lecture supplémentaire sur un quelconque mercenaire. C’est fun, bien dessiné et bien raconté.

Ma note : 3,5/5
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