Afficher un message
  #1  
Vieux 01/05/2007, 20h46
doop doop est déconnecté
bouzouk force !!!!
-Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: juillet 2005
Messages: 25 078
doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0
Crit. Doop. sem 3:nextwave,nightwing,outsiders,DEATHNOTE,superskru ll,sachs et violens

NEXTWAVE : Agents of H.A.T.E.


(Warren Ellis/stuart Immonen/Wade Von Grawbadger)

Autant vous le dire tout de suite, c’est pour moi une déception et je vais carrément pousser le bouchon. Depuis le temps que j’en entendais du bien sur ce forum, de cette série, j’étais vraiment impatient de la découvrir, et malheureusement, cela n’a pas été à la hauteur de mes attentes, loin de là. Premier choc : les graphismes. Moi qui suis carrément fan du style réaliste et du trait de STUART IMMONEN, autant vous dire que là, c’est à mon sens une catastrophe, c’est vilain comme du CARLOS MEGLIA, les petits carrés pour représenter les poils en moins, mais c’est tout. Visages défigurés, figures disproportionnées qui reviennent tout le temps, genre ELSA n’a l’air que d’être dessinée dans une seule position, seins en avant, heureusement que c’est un bon dessinateur et que son storytelling est bon, parce que sinon…
Maintenant en ce qui concerne le scénario : personnages parodiques n’empêche pas un certain développement, et je trouve que WARREN ELLIS est grandement tombé dans la facilité. Faire faire des gimmicks à ses persos, du genre CAPTAIN MARVEL qui ne dit qu’une seule phrase (« quand j’étais chef des vengeurs ») à tout bout de champ, c’est marrant un moment, mais après ça devient lourd, de la même manière pour MACHINE MAN avec ses (« fleshy ones» ), on comprend que c’est dans la caricature, mais trop c’est trop. De même, leur vaisseau se met en marche, lance ses réacteurs super puissants et on voit le plan de deux oiseaux qui grillent. BOF BOF….C’est trop facile. Le côté LOSER est trop prononcé pour rendre les persos attachants et je comprends tout à fait qu’il n’y ait eu qu’une mini série, une ongoing aurait été impossible à faire sur ce registre là. C’est le truc : c’est rigolo un moment, après, on a déjà l’impression d’avoir tout compris de la série et des thèmes dés le deuxième épisode.
En plus, l’histoire n’a pas grand intérêt, ils combattent FIN FANG FOOM et répètent à tour de bras que c’est un dragon avec un slip, ce que les images avaient déjà pu nous faire comprendre. Après c’est dommage, car il y avait de bonnes idées, certains passages FLASHBACK sont bons, les dialogues corrects, mais le problème c’est qu’ELLIS, tout comme IMMONEN se lancent trop dans une caricature, et à force de trop en faire, cela sort complètement le lecteur du récit. Et puis ces dessins….Je préfèrerais nettement que IMMONEN se consacre à une mini dans l’année, plutôt que de livrer de telles planches.
Bien évidemment, c’est tout à fait le genre de série qu’on adore ou qu’on déteste. Personnellement, je ne devais pas être de bonne humeur ce jour là : et sans détester carrément, car il y a quelques bonnes choses (le scénario d’Ellis a parfois de bons moments et les dialogues sont OK), je ne vois pas la super BD que j’avais attendue. Tant qu’à faire, autant rester dans la caricature en prenant des personnages n’ayant jamais existé, pourquoi utiliser BIG BANG, CAP MARVEL et MACHINE MAN pour leur faire jouer un rôle à mille lieues de ce qu’ils étaient. Ouais, pas convaincu. Je ne dis pas que c’est à jeter, et je pense que certains apprécieront les dessins d’IMMONEN, mais là, c’est un peu trop lourdingue pour moi…Pas du tout à la hauteur de mes espérances, je préfère largement un DAN SLOTT qui peut faire des choses caricaturales tout en respectant une continuité et un personnage tout en les faisant évoluer.

Maintenant je peux aussi comprendre pourquoi on a parlé de série de l’année : ELLIS a voulu faire une série caricaturale et fun avant tout, et pour cela il y parvient, les dessins d’IMMONEN se mettant au diapason. Il est bien évident qu’une approche réaliste au niveau des dessins n’aurait aucun intérêt ici. C’est un truc fun, qui se moque des personnages ; avec des dialogues et des situations décalées, etc… C’est donc différent.
Mais désolé, sur ce coup là, j’accroche pas…après tout, la critique est totalement subjective…
Si je dois résumer mon avis, l’humour et le décalage m’ont lassé au bout de deux épisodes. Et puis, IMMONEN….
Difficile de mettre une note… Y’a des qualités mais qui ne m’ont absolument pas convaincues… Peut –être parce que je m’attendais à quelque chose d’autre
et demi disons que si la critique est beaucoup plus négative que la notation, c’est parce que j’en attendais beaucoup et que j’ai été déçu, et puis pourquoi devrait-on être toujours cohérent ?



MARVEL UNIVERSE 2 : ANNIHILATION 2/4




Contient SILVER SURFER (Giffen/Arlem) #1/2
Et SUPER SKRULL (Grillo-Marxuach/Titus) #1/4

Très bonne idée d’avoir sorti cette saga en quatre numéros seulement de la part de PANINI, d’après ce que j’ai entendu, c’est la mini la plus faible ce mois ci qui est à l’honneur, à savoir SUPER SKRULL, par un des scénaristes de LOST. Vous commencez à savoir tout le mal que je pense des scénaristes télés qui pensent qu’ils sont capables d’écrire des comics, en plus, le dessin est assez pauvre, trop caricatural et délirant, et pas toujours très lisible. Et je pense que c’est surtout le problème de cette mini : les dessins, car à ma grande surprise, le scénario est vraiment pas mal foutu. Un peu long parfois, un peu redondant et too much aussi, mais pour un premier essai, c’est beaucoup moins minable que certains autres (suivez mon regard……REGINALD HUDLIN !!!!). On a droit a une bonne aventure cosmique, qui ne se prend pas la tête et qui réserve de bons moments. En terme de scénario, c’est tout à fait lisible, le problème est dans l’exécution, à savoir les dessins de TITUS. Non je m’attendais à pire, beaucoup plus pire, et je suis forcément surpris. Mais encore une fois, les goûts et les couleurs.
Quand à la mini SILVER SURFER, le scénario est bon aussi, et les dessins de ARLEM assez corrects ; lorgnant parfois un peu trop sur du JOHN BUSCEMA, notamment pour son SILVER SURFER. GIFFEN ? lui continue son aventure galactique, le genre qu’il maîtrise peut être le mieux et nous donne un panel complet des hérauts de GALACTUS. On attend évidemment la suite.

et demi pour le super skrull pour l'autre mini, j'attends un peu. j’en vois déjà qui vont sauter au plafond en voyant que SUPER SKRULL a la même note que NEXTWAVE…Mais autant la première m’a déçu par rapport à ce que j’en attendais, autant la deuxième m’a surpris.

C’est décidément un très bon magazine, qui donne de très bonnes choses sur une saga cosmique pour laquelle je n’aurais même pas misé un euro au départ.


SACHS et VIOLENS

(Peter David/George Perez/Perez-Starr-Nichols)
Réédition en TPB de la mini éponyme publiée chez EPIC dans les années 90.

Depuis le temps que je voulais la lire cette série, en plus j’en avais vu une critique absolument dithyrambique par notre ami SCARLETT ici…
suivez le lien
Bon, je dois avouer que c’est pas mal, ça a forcément un peu vieilli, ça pousse parfois le bouchon un peu loin, mais il faut avouer que c’est superbe niveau dessins. Le ton de David est extrêmement proche de celui de FALLEN ANGEL (ça m’a donné la même impression en tout cas) et cela explique parfaitement qu’il ait réutilisé SACHS et VIOLENS dans la série chez IDW. On a donc ici une playmate et un photographe de guerre qui partent en croisade contre des producteurs de snuff movies et de pédophiles, utilisant tous les moyens à leur disposition pour arriver à leurs fins La chose intéressante, c’est que c’est leur désir de violence qui leur donne d’irrépressibles envies de sexe ; les deux étant pour PETER DAVID absolument liées. Le propos peut se défendre ; mais l’exécution est impeccable. En plus, PEREZ se régale à dessiner des femmes en petite tenue. L’histoire finalement est assez classique et la fin un peu rapide, mais on a droit à quelques bonnes idées (comme la véritable identité de la sœur de SACHS après une scène de piscine, assez mémorable) et de superbes dessins.
En plus, l’idée qu’une bombe atomique comme SACHS puisse se taper un gars assez moche (VIOLENS) est certainement assez rare et osée, c’est d’ailleurs à mon avis le truc le plus osé de toute la série. Un achat qu’on ne regrette pas, et qui ressemble vraiment beaucoup en terme de ton à FALLEN ANGEL. Après, on peut regretter le manque de développement des persos, mais c’est dur sur une mini de quatre épisodes.


TPB NIGHTWING : BROTHERS IN BLOOD


(Bruce Jones/Joe Dodd-Paco Diaz-Robert Teranishi)

Premiers épisodes post OYL pour NIGHTWING. Apparemment l’accueil a été très mitigé, et on peut comprendre pourquoi. Tout d’abord le scénario : sans être absolument mauvais ; il faut reconnaître que c’est très loin du BRUCE JONES qu’on apprécie (celui de KA ZAR ou du début de HULK). Il place ici délibérément NIGHTWING à NEW YORK et le met face à son double, à savoir JASON TODD, qui a pris son costume et utilise des méthodes brutales, n’hésitant pas à égorger ou à brutaliser les criminels qu’il appréhende, tout cela pendant que DICK s’est barré en croisière avec BRUCE et compagnie. Il lui faut reprendre son nom et son costume, puis se mettre au clair avec la police et les autres héros.
Bon, une confrontation GRAYSON/TODD , sur le papier, ça le fait, mais encore une fois, JONES nous fait un mélange des genres assez imbuvable, nous mettant au milieu un nouvel intérêt amoureux pour DICK GRAYSON le queutard , une jeune femme créatrice de mode sans grand intérêt et qui en plus se trouve être un individu doté de super pouvoirs, ce qui semble être carrément en contradiction avec la relation DICK BARBARA vue dans l’annual NIGHTWING la semaine précédente.. Un gars qui a la capacité de se transformer en monstre et d’avaler ses victimes, vous savez comme ce perso dans EXCALIBUR, mais en plus glu glu. Un ancien intérêt amoureux de DICK (la gardienne de son ancien immeuble à BLUDHAVEN reconvertie en psychologue et confidente de GRAYSON ; bref , un beau foutoir. En effet, on s’attend à une confrontation entre les deux mais on n’a JASON qu’en méchant générique et pas développé du tout ! Le scénario est vraiment pas terrible et atteint des sommets de rien lorsque JASON se transforme lui aussi en monstre avalant ses victimes avant de redevenir humain quelques heures plus tard. Ajoutez à cela des dessins vraiment pas inspirés de JOE DODD, que je ne connaissais pas et qui ne me fait pas une forte impression, ainsi que de PACO DIAZ pas flamboyant et vous obtenez quelque chose de très quelconque. A la rigueur, les dessins de ROBERT TERANISHI, avec son style porté sur celui de GENE COLAN sauvent un peu l’ensemble, mais manquent encore de maîtrise dans le déroulement des planches. On attendait beaucoup mieux et là on peut parler de déception. Quelques bonnes idées, mais pas assez pour donner du relief à cette série. Heureusement que MARV WOLFMAN, qui connaît NIGHTWING sur le bout des doigts arrive bientôt.
et demi



TPB OUTSIDERS :THE GOOD FIGHT


(Winnick/Clark-Randall-Mahn-Grindberg)
Là aussi premiers épisodes post OYL de l’équipe des OUTSIDERS.
Dans une précédente critique, j’avais signalé que la direction des OUTSIDERS n’était pas folichonne. Force est d’avouer que le OYL a fait beaucoup de bien à cette série, qui prend maintenant une tournure qui m’intéresse. Introduction de nouveaux personnages (METAMORPHO, CAPTAIN BOOMERANG) au sein de l’équipe, renversement de situation dans les relations entre les coéquipiers (THUNDER + GRACE), plus quelques secrets et des subplots en font une série très agréable à suivre.
Deux étapes dans ce TPB, les OUTSIDERS n’hésitant pas à se faire passer pour morts afin d’employer des méthodes pas très conventionnelles pour venir à bout d’un dictateur d’Afrique ; un peu comme un authority mais avec plus de finesse. Ces méthodes expéditives (ils laissent le dictateur crever sur un île déserte, n’hésitant pas à torturer les gens pour avoir des infos) les mettra d’ailleurs en opposition avec un SUPERMAN venu leur dire sa manière de penser. La bataille avec les forces du dictateur qui a recruté un clone de
, va les mener sur les traces de
en récoltant le sang des super héros pendant leurs batailles. D’ailleurs, un coup de chapeau pour l’interaction MALLAH/BRAIN, une des plus fortes que j’ai pu voir à ce jour. Tout ceci renoue avec le ton très adulte des premiers épisodes de la série, pour produire un TPB du meilleur effet et relancer les OUTSIDERS. On y voit un NIGHTWING beaucoup plus affirmé, et c’est celui là qu’on a envie de voir. Les autres persos sont aussi très bien développés, CAPTAIN BOOMERANG, METAMORPHO, exception faite peut-être de KATANA. L’histoire est bonne et décidément, JUDD WINNICK sait écrire du comic book !
Côté dessins, MATTHEW CLARK assure une bonne partie de l’ensemble avec son style habituel et est secondé par RON RANDALL, TOM GRINDBERG (oui, oui, celui là même ) et POP MAHN, pas vraiment à la hauteur. C’est un peu dommage car avec un dessinateur plus « hype », cette série pourrait vraiment faire partie des toutes meilleures de DC. Il faudrait aussi enlever ces vilaines couvertures de DANIEL ACUNA qui gâchent vraiment tout le plaisir.

Un vrai plaisir de retrouver ces OUTSIDERS, qui revivent sans les exigences du contraignant INFINITE CRISIS
et demi.

Un petit écart maintenant car je vais parler d’une série MANGA.

DEATHNOTE volumes 1/2/3



(Tsugumi OHBA-Takeshi OBATA)
Autant vous dire que je ne suis absolument pas un spécialiste, n’ayant lu que AKIRA (qui m’a absolument ennuyé à partir de la deuxième partie) et un manga appelé PRIEST, que ma belle sœur m’a filé et que j’ai laissé tomber à partir de la page 60 , ce qui n’est pas beaucoup pour un manga.
Ce qui me gêne c’est la répétition des intrigues qui conduit la plupart du temps à des scénarios et des volumes à rallonge un peu pour rien, mais là ; mon autre belle sœur à réussi à me le faire lire, disant que c’était excellent. Et effectivement…
L’histoire : un jeune garçon extrêmement intelligent tombe en possession d’un DEATHNOTE, cahier qui lui permet de tuer toute personne dont il écrit le nom dessus. Ce cahier lui donne aussi un lien avec un démon de la mort mangeur de pommes ! Notre jeune homme, LIGHT, qui est le fils du chef de la police de TOKYO, décide alors de tuer tous les criminels du monde pour installer une ère planétaire de paix et en profite pour se faire passer pour une divinité nommée KIRA, qui punira les méchants. Evidemment, toutes les polices du monde sont à se recherche et font appel au plus grand détective du monde, un mystérieux personnage appelé L. On va donc avoir une confrontation terrible entre les deux personnages, l’un essayant de tendre des tas de pièges pour découvrir l’identité de l’autre et vice versa.
Ca va vous donner mal à la tête ! En effet, si le premier volume est assez introductif et pose les bases de la série, on pourrait se demander si à force cela ne traîne pas en longueur, eh bien non, le scénariste faisant à chaque volume l’effort de se renouveler et d’installer de nouveaux rapport de force entre les deux protagonistes. Très intelligent et très fin scientifiquement, chaque volume est très long à lire et on ne peut qu’être absolument passionné par les séries d’offensive/contre offensive de LIGHT et L.
Bon, le dessin c’est du dessin MANGA, et je ne porterai pas vraiment d’avis étant donné que je n’y connais pas grand chose, mais le dieu de la mort à un look très particulier. En ce qui concerne les autres personnages, je trouve pas ça terrible, mais cela a quand même le mérite d’être mieux que certains autres mangas.
Bref, une très bonne BANDE DESSINEE qui a le mérite d’être découverte.

Réponse avec citation