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Vieux 28/09/2017, 15h49
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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Fletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermind
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Posté par Ben Wawe
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Aujourd’hui, je me suis lancé, avide, sur ce Mister Miracle #2, après mon avis si positif sur le premier.
Toujours par Tom King et Mitch Gerads, donc. Le début de la guerre New Genesis/Apokolips après la mort (?) de Highfather, le trouble intense de Mister Miracle et son impression que la Réalité se dérobe, qu’il lie à sa récente tentative de suicide (se défier d’échapper à la Mort pour échapper à l’ennui et, surtout, à la pression d’être le fils légitime de Highfather, sacrifié pour être élevé par Darkseid pour une paix impossible) - mais qui pourrait sûrement venir de son ennemi.
Après ma lecture, l’avis est toujours positif - mais pour d’autres raisons.

Si le #1 était surprenant, troublant, intriguant, excitant, l’impact du #2 est moindre (moins d’effet de surprise) ; et, surtout, ce numéro se concentre encore sur l’intimité de Scott (et un peu de Barda, aussi), tout en l’intégrant à la grande guerre. Ici, c’est bien le rapport de Scott à ses camarades New Gods qui est interrogé, sa place dans ce monde, dans cet affrontement.
Lui, le fils de New Genesis élevé sur Apokolips - lui, l’héritier de Highfather dressé par Darkseid et ses sbires. De quel côté est-il ? Chez qui se reconnaît-il ? Au final, même si on a été élevé par de “mauvaises” personnes, ne les aime-t-on pas plus, naturellement, que les “bonnes” qui nous ont abandonnées ? Et son opposé, celui qui a subi le même traitement mais a mieux hérité au change, que faire quand celui-ci vous éclabousse de son arrogance… et prend votre place ?
Tom King pose ces questions de manière directe, mais joue habilement sur l’interprétation de la Réalité, voir la folie de Scott (on peut s’interroger, en effet, s’il n’est tout simplement pas devenu dément). C’est intéressant, encore, car l’ampleur de la mythologie créée par Kirby pourrait penser qu’on filerait vers une narration basée sur l’ampleur de l’affrontement, mais l’auteur choisit encore l’intimité - et ça fonctionne.

Tom King pose de très intéressantes questions, ici, tout en travaillant une ambiance âpre, aride, sale, désespérée et même désespérante ; on sent que rien de bon ne peut sortir de tout ça, que tout est trop corrompu et dégueulasse.
Les dessins étant au diapason, avec néanmoins une atmosphère plus “uniforme” que le #1 qui allait un peu partout, tout fonctionne toujours - et donne envie de lire la suite, même si la puissance du premier y est un peu moins.

Toujours surprenant (je ne m’attendais pas à une telle interrogation sur/dans Scott), troublant (les questions posées sont bonnes, les réponses difficiles), intriguant (je pensais que King embrayerait sur l’impact montant de Darkseid, non), excitant (car j’ai hâte de lire le prochain)… oui, vivement la suite, encore !
Lu.

Et comme pour Vision #2 je reconnais que c'est une bonne lecture, que Tom King a une écriture et des idées intéressantes mais cela ne me parle pas plus que cela. En fait je ne vois où il veut en venir, la cassure avec le premier numéro étant trop brutale. Et puis comme pour le premier numéro je n'arrive pas à m'immerger dans l'univers décrit la faute à une parachutage de la série sans trop savoir ce que l'on doit connaitre, savoir, déduire .... Quelles sont les prérequis pour apprécier la série ? Il y a clairement quelque chose qui me manque. Et puis cela reste trop vite lu, la faute au fameux effet gaufrier qui n'est que du remplissage et du vide. Franchement effet raté (on peut évoquer le côté solitude e mais perso j'y vois un manque d'idée et un rendez vous raté avec la possibilité de construire un véritable background). D'ailleurs le côté vide se retrouve également dans la pauvreté des décors et protagonistes. Il reste quelques passages bien marquant, surtout à cause des dialogues devenu désormais la marque des grands comics incontournables (au détriment du scénario) et quelques situations intéressantes (les deux confrontations avec Orion puis Granny Goodness).
Enfin je renouvelle mes doutes quand à certains choix graphiques peu heureux de Mitch Gerald. Rien que sur la première planche je n'ai pas compris où était la tête de la créature (j'ai du m'y reprendre à plusieurs fois). Attention , trop d'effet de style tue les effets de style et tout simplement la narration.

Comics intéressant mais loin d'être la tuerie annoncée partout, où alors il faut aussi savoir reconnaitre que le niveau de nos futurs standards a bien baissé.

Mais c'est loin d'être mauvais. Je prendrais le #3 car j'ai quand même passé un bon moment.
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