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Vieux 12/09/2016, 14h09
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SECRET WARS SPIDER-MAN

Bon honnêtement, ils ne sont pas cassé la ratte sur cette revue, tous les titres ont un rapport plus ou moins évident avec ce bon vieux tisseur de toile…Quelle imagination !
Le problème sur ce magazine est de choisir une série à mettre en premier car voilà, je n’ai pas eu de coups de cœur du tout ici. Pas de série particulièrement fun à lire, ni bien pensée, ni rien. Encéphalogramme quasi plat !


SECRET WARS SPIDER-ISLAND
Je vais commencer par celle-là, car à défaut d’être géniale, elle possède le mérite de contenir UNE idée particulièrement WTF, qui m’a tenu en haleine durant les cinq épisodes. En résumé sans trop spoiler : l’ile de Manhattan est complétement infesté par un virus transformant les habitants en araignée au service d’une reine qui fait office aussi d’intelligence collective. Spider-Man a mené le combat jusqu’au bout avant de disparaître. C’est au tour aujourd’hui de Flash liée désormais au symbiote Venom de diriger la résistance. La série est souvent maladroite dans sa gestion du temps et des déplacements, donnant souvent l’impression que les choses s’enchaînent beaucoup trop vite. L’astuce vient en fait que flash trouve un moyen complétement « dans le ton » pour guérir les victimes du virus. Christos Gage en profite pour faire la part belle à la relation d’amitié qui lie Flash et Peter. La chute de la série vaut aussi son pesant de cacahuètes. Le scénariste n’hésite pas à rappeler l’idéal new yorkais de ville qui accueille les migrants faisant de Big apple le creuset d’l’humanité dans toute sa diversité. Bon sur le papier j’ai déjà la main sur mon mouchoir, mais la méthode et l’image employée pour illustrer ce grande idée humaniste m’a fait juste exploser de rire et je ne sais pas encore si c’est dans le bon sens… En tout cas, ça vaut le coup d’œil.


SPIDER-MAN RENEW YOUR WOWS
La série phare et attendue du magazine. Trop peut-être ! Dan Slott s’allie à Adam Kubert afin de constituer une sorte de « dream Team » pour imaginer un Spider-Man qui serait resté marié et papa d’une ravissante petite rouquine aux mêmes pouvoirs que son paternel. Bref ! Le vrai rêve de fan, en plus on peut tout se permettre puisqu’on fait partie d’un gigantesque laboratoire à idée que sont ces Secret Wars. L’dée forte sur laquelle Dan Slott articule toute son histoire, c’est l’éternelle question sur le pouvoir et les responsabilités et surtout sur la plus importante de tous : ses enfants. Je ne peux que me projeter à corps perdu dans cette idée. Fan depuis l’enfance de Peter, je l’ai vu sortir du lycée, galérer en fac, galérer pour trouver un boulot, puis se marier, encore galérer et toujours galérer dans une version déformée mais étrangement semblable à mon propre parcours (je me souviens encore du jour où je me suis réveillé avec 6 bras !). Forcément le père en moi ne pouvait qu’adhérer à cette parenthèse. Pourtant cette idée martelée à coup massue à longueur d’épisode finit par nuire à l’histoire elle-même. Slott construit un univers et un antagoniste, qu’il laisse en retrait par rapport à la relation de Peter et sa fille et Mary Jane passe carrément au second plan victime collatérale du modèle suédois de l’über-papa. Adam Kubert livre des planches de très bonne facture, pourtant il a du mal à briller, étouffé sous un encrage qui tente à « lisser » son style. C’est dommage mais je chie un peu dans la colle. C’est une bonne série mais parfois, il ne suffit pas d’accumuler les bons ingrédients pour obtenir le meilleur plat.


SECRET WARS SPIDER-GIRL
C’est un vrai plaisir coupable que de revoir Tom De Falco et Ron Frenz reprendre leur personnage fétiche même si on est carrément largués devant des 850 protagonistes jetés sur une trentaine de pages. Tout est hyper action, ce qui parait étrangement inhabituel aujourd’hui. J’ai bien aimé même si je n’ai pas tout pigé qui était qui. Des comics « classiques » qui prouve qu’il y a encore de la place pour eux de temps en temps.


SECRET WARS 2099
Secret wars est le crossover de trop pour notre Peter David tant il me paraît épuisé. Ce nouveau titre2099 fait sans doute appel aux fans de la première heure. Le problème, c’est que n’étant pas féru de cet univers (que j’avais regardé de haut à l’époque et je m’en repends tous les jours), et bien je ne comprends pas grand-chose. Je ne parviens pas à saisir si les personnages intervenants dans cette histoire ont été créés pour l’occasion ou s’ils ont un historique précis au sein de la continuité 2099. Cela semble de plus contenir plein de subplots concernant les autres séries de David comme X-Factor ou Spider-Man 2099 et sans les prérequis, on est un peu paumé. Une fois passé ce stade, l’histoire est paradoxalement hyper simple reprenant de manière fainéante le principe des rencontres entre équipes Marvel. Deux équipes ont un ennemi commun, ils se foutent sur la gueule avant de sympathiser. A l’abri des regards, le vrai méchant devient vraiment dangereux et les deux équipes doivent s’allier pour triompher du mal. David décidément pas inspiré y glisse aussi une scène de biture totalement remplissage entre un Hercule et un Prince des mers au-delà de toute caricature. Non vraiment, il faut s’accrocher. La seule chose que j’ai vraiment bien aimé, c’est la nouvelle itération de Captain America. Will Sliney n’a pas la côte mais assure plutôt bien si on excepte quelques cases très loupées (je pense à la musculature d’Hercule, tout sauf harmonieuse)


SPIDER-VERSE
Je ne vais pas dire que c’est de la merde. Je vais même trouver un truc positif à dire. Mike Costa semble avoir une certaine connaissance de l’univers de Spider-Man, tous les personnages sont respectés et ce n’est pas si automatique que ça dans le monde des comics actuels. Le pitch pourrait être marrant. Dans un New York dirigé par Norman Osborn qui ressemble au 616, Tout un tas de Spider-Men errent vaguement conscients de ne pas appartenir à ce monde, Gwen est même morte… et pourtant elle est là. Ils vont se rassembler pour enquêter sur Norman Osborn qu’ils ont tous identifié comme leur Némésis, mais se trompent ils cette fois ? cet homme respectable ne ferait pas de mal à une mouche, il a même adopté un Spider-Cochon. Bon je ne suis pas client de Spider-Gwen. Tout simplement parce qu’à part le serre-tête, elle n’a rien de Gwen. C’est logique, Gwen était une jeune oie blanche, toujours effrayée par tout, crée dans les années 60. Celle-ci est une ado blogueuse/batteuse tout à fait moderne. Aucun point commun ne les relie. Je ne comprends pas cet engouement juste parce qu’on a collé la marque « Gwen » alors qu’Anya Corazon était un personnage tout aussi bon. Ca n’en fait pas non plus un mauvais perso mais une identité, c’est plus qu’un nom sur une couv’ pour moi. Enfin ce n’est pas grave. Cette enquête au climat complotiste n’est pas plus mal ficelée qu’un autre mais les personnages ne ressortent pas particulièrement. Trop de Spider-Men tuent Spider-Man ? Certains éléments sortent un petit peu du chapeau (le siège du péril) mais rien de vraiment horrible non plus. Non le problème vient du dessin. Araujo posède un style vraiment peu adapté aux montent-en l’air. Les postures sont fixes et le dynamisme des combats peu engageant (on dirait des agressions dans un supermarché). Les décors donnent souvent une impression de vide et les couleurs accentuent encore cette impression. Esthétiquement parlant, l’artiste possède un patte bien à lui, ce qui ne me dérange pas. Voir une version pataude, coutre sur patte de tout le casting est assez dépaysant. Ça me fait penser aux bds un peu plus matures qu’on avait dans PIF entre deux Pifou ou Dicentim. Plus de bêtes à muscles, place aux abdos « Kanterbrau ». On sait qu’on est dans un univers de poche, alors pourquoi s’offusquer ? Seulement rien de vient donner du « charisme » à l’ensemble. Un scénar poussif, des dessins décalés sans être géniaux donne juste une histoire pas intéressante. Là encore c’est dommage, un peu d’ambition et ça aurait été extra au lieu d’être « curieux ».


Une collection d’actes manqués à mes yeux.
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