Paru en France dans
Submariner n°9, éditions Arédit, 3e trimestre 1980, en back-up ("bouche-trou".)
Une pleine page d'accroche mensongère - en fait, destinée à détourner le lecteur de la chute finale.
Le "héros" de ce récit est un lâche : Kragg fuit le danger, abandonnant ses hommes lors d'un combat.
Il s'écrase sur une planète lointaine sur laquelle il va devoir se réadapter.
Très vite, Kragg constate que les hommes qui vivent sur cette planète en sont à un stade de développement comparable à notre Moyen-Âge. En surprenant une conversation, il est convaincu de revivre un épisode de l'histoire de la Terre qui annonce les grandes découvertes. Ce serait pour lui l'occasion de devenir un héros en s'appropriant la gloire des explorateurs et découvreurs de ce monde.
Kragg usurpe la place de celui qu'il pense être un futur Christophe Colomb, mais l'équipage refuse de suivre un capitaine inconnu dans un voyage hasardeux. Qu'importe, Kragg partira seul.
Ditko s'inspire des portulans, les cartes rudimentaires qui guidaient les caboteurs en indiquant sommairement la position des ports et les dangers relatifs à la navigation. Ces documents étaient illustrés de créatures fantastiques comme ce dragon qui n'apparaît pas dans l'histoire.
Hélas pour Kragg, le cosmos recèle des surprises et sa lâcheté comme son ambition seront punies.
Rarement le terme de chute n'aura aussi bien mérité son nom.