Aquamen #4
C'est joli, sympathique, mais quand même lent, et un peu creux.
Chuck Brown & Brandon Thomas continuent leur saga sur des agents dormants atlantes animés brutalement, et envoyés contre la Surface. L'on apprend que Orm est bien derrière tout ceci, avec Scavenger, alors que l'Aquafamily tente d'agir, en lien avec un Black Manta plus "sympathique" au fil des pages.
Bon, ça se lit, hein. Les deux auteurs gèrent leur intrigue, ça reste fluide, mais ça n'avance pas vraiment. La forme est assez lente, avec beaucoup de décompression ; et le fond est un peu chiant, car tout ça reste déjà-vu et un peu long. Mais bon, c'est agréable de voir l'Aquafamily qui existe, qui fonctionne, qui vit réellement, avec des personnages qui ont du sens et fonctionnent entre eux.
Surtout, Sami Basri livre de très belles planches, très réussies, très agréables à l'oeil et très sympathiques. Jackson est un peu moins en vue, un peu moins chiant tant il est écrit comme un ado' en colère jusque-là, et l'ensemble est ainsi un peu plus agréable, même si ça patine sévère.
Dommage, quand même, parce que, pour un tel titre, une intrigue plus forte aurait été de rigueur.
Moon Knight #11
J'aime bien, toujours.
Jed McKay poursuit sa série, avec les qualités et défauts jusque-là. L'affrontement avec Zodiac se précise : Moon Knight et ses copains libèrent le Dr Sterman, la psychologue de Marc enlevée et remplacée par Waxman. Mais découvrent que Zodiac les a pris de vitesse et
menace la Midnight Mission, Hunter's Moon et tout le voisinage, en exigeant que Reid, l'assistante vampire de Marc, sorte pour s'en prendre à elle.
Marc en vient à supplier Khonshu, emprisonné à Asgard, pour l'aider, alors que Soldier lance un plan pour gagner du temps. Oh, et Tigra révèle être une espionne mais, hé, Marc le savait déjà.
Oui, j'aime bien, toujours. Jed McKay maîtrise sa série, ses personnages, son rythme. Ca reste lent, posé, mais j'apprécie l'ambiance, j'aime l'environnement, et même si Zodiac est quand même "basique" comme super-vilain, tout ça me plaît bien. Alessandro Capuccio y est pour beaucoup, avec des planches très prenantes, très envoûtantes.
Ca ne révolutionne rien, mais ça fait vraiment bien le job, pour moi.
The Amazing Spider-Man #2
Put$in, c'est chiant.
Zeb Wells avance tout doucement, avec sa bagarre Tombstone VS La Rose, qui sonne comme une guerre des gangs des personnages secondaires, sans grand intérêt. Peter n'est pas agréable à suivre, Norman fait neuneu, et tout semble long, lent, chiant, emprunté. Le combat entre Spider-Man et Tombstone est naze, et le cliffhanger est pauvre.
Zeb Wells se perd complètement, en me perdant absolument, alors que John Romita Jr est plus "cadré" que sur d'autres productions plus récentes, mais sans être vraiment brillant.
Je m'arrête là, sans regret.
Avengers #56
Efficace et sympathique, même si la menace continue de ne pas me plaire.
On a ici un épisode centré sur Jane Foster, que l'on découvre... épouse d'un Thor barbu, dans son vieux costume. Ils vivent en Asgard, dans une petite maison accordée par Odin. Jane passe sa journée là, en bonne épouse et fermière, même si elle peint constamment une ange femme, sans que Thor comprenne pourquoi. Jane en vient à douter d'elle-même, prend Mjolnir et comprend que tout est faux :
trois Mephistos alternatifs se révèlent, ils l'ont ici tentée et tentent de la détruire, mais une Jane / Thor d'un autre Univers vient l'aider.
Toutes deux les battent, la seconde donne des informations à Jane sur ce que vit Robbie dans Avengers Forever. Jane revient sur Terre, et nourrit de nouveaux doutes en fixant Mjolnir : et si
la tentation / le plan des Mephistos était de la re-tenter vers Mjolnir, aux mains de Thor ?
Ca se lit bien. La ficelle de base est grosse, mais Jason Aaron la tire rapidement, et parvient à livrer un épisode unique réussi, sympathique, avec un bon portrait de Jane Foster. C'est prévisible vu l'auteur, mais ça se lit bien, et c'est assez réussi, avec une belle émotion troublée sur le final. Mais bon... je reste vraiment "opposé" au fond, cet ennemi que Jason Aaron utilise désormais. Mephisto, je ne le vois pas en Big Bad d'Avengers, je trouve que ça ne fonctionne pas, et je trouve que chaque passage est vraiment naze.
Dommage, ça bouffe un peu cet épisode, dessiné par un Javier Garron qui s'installe bien. Ses planches sont bonnes, solides, sans briller mais efficaces.
Un bon numéro unique, même si le Big Bad me déplaît grandement.