Justice League Dark #14-15
Par oubli, j'avais laissé passer le #14... et j'ai donc pu enchaîner directement les #14-15, soit les deux premiers numéros du nouveau story-arc. Quel plaisir !
James Tynion IV nous plonge directement dans une nouvelle crise, en révélant que les apocalypses traversées jusque-là ne sont qu'un prélude au pire ; à la guerre qui va éclater. Et qui prend sa source dans
le crossover de départ, Witching Hour, qui du coup prend tout son sens d'être placé en début de run de Tynion.
On pouvait s'y attendre, évidemment, mais l'enclenchement des rebondissements et des événements est très, très bon. J'aime énormément la façon dont l'auteur écrit ses personnages, entre ce Bobo rongé par la culpabilité, ce Man-Bat persuadé de ne pas être à sa place, ce Swamp Thing qui ne sait plus pourquoi il existe... mais surtout John Constantine, jamais aussi bien écrit depuis des années, et Wonder Woman & Zatanna, qui sont parfaitement caractérisées et animées.
C'est définitivement un plaisir de plonger dans cette série, dans ce groupe si hétéroclite mais qui fonctionne si bien. Notamment face à cette nouvelle opposition,
Circé donc, mais aussi son anti-JLD avec Klarion, Solomon Grundy, Dr Mid-Nite, Woodrue et bientôt Eclipso.
J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la "salle d'armes" de Diana, et la réutilisation de
Eclipso, avec qui Tynion va faire des merveilles.
Quel plaisir. Et quelles belles planches, surtout, par Alvaro Martinez, parfait dans les ambiances, sublime dans le dynamisme, et qui croque des personnages autant beaux que fluides (je suis fan de ses Diana & Zee, magnifiquement "normales").
J'adore. Quelle série !