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Man of Steel #4 n'a fait que confirmer la dégringolade d'intérêt que j'éprouve depuis le #2, mais culmine ici ; j'ai trouvé ça à chier.
Mal écrit, mal raconté, lourd, long, caractérisé avec les pieds (Hal Jordan en crétin, Superman qui explose en déni de toute logique à la fin), mal dialogué (purée, le passage Fabok, c'est le retour des dialogues insupportables de Bendis)... pouah. Même si ça se reprend, et retrouve le niveau du très bon #1, cette mini-série, qui lance le run de Bendis, décevra par le manque d'envergure et d'ambition de ces épisodes.
Appeler ça Man of Steel, avec le précédent Byrne ? Injustifié, inadéquat, presque honteux.
Sinon, le dernier épisode de Slott sur ASM est un beau moment, simple mais touchant - mais ne vaut pas la folie si agréable et si adaptée du #1 de Tony Stark: Iron Man. Slott fait feu de tout bois, et touche juste, en redonnant enfin une envergure, un style (certes, volé à Downey Jr), une approche positive et du fun au personnage. En ramenant des personnages connus, en jouant sur le classique procédé d'utiliser un nouveau dans l'entreprise comme oeil du lecteur, le scénariste réussit son entrée, en donnant du plaisir, de l'humour, et une ambiance si agréable.
J'ai l'impression de retrouver un vieil ami après des années sans s'être vus ; ça fait un bien fou.
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