Daredevil #20
Pffou, quelle puissance. Chip Zdarsky a suffisamment fait monter la sauce, préparé l'événement pour que ce numéro soit une conclusion parfaite à tout ce qui a été fait, mis en place. Et ça fonctionne extrêmement bien.
Hell's Kitchen explose. Les Stormwynd veulent détruire le quartier, et ils le coupent de tout : pas de signal de téléphonie mobile, pas de services de police ou d'urgence ; rien. Sauf les super-assassins, envoyés pour tout détruire et tout tuer.
Mais. Mais Matt Murdock se reprend - mais Matt Murdock redevient Daredevil ; et ça fait mal. Parce qu'il n'est pas seul :
Typhoyd Mary se révèle être la Soeur Elizabeth et veut protéger son église ; le détective North est là pour aider Matt ; et même le Caïd vient aider, pour protéger ses citoyens.
Et même Foggie vient et aide. Et ça fait franchement plaisir, parce que c'est extrêmement bien fait.
Zdarsky a pris son temps, mais c'est un feu d'artifices complètement épique et intense. J'étais complètement dedans, j'étais à fond, et j'ai kiffé comme disent les jeunes. Marco Checchetto livre des planches magnifiques, complètement dynamiques, superbes et définitivement dans le jus.
Un plaisir, un kiff, une puissance absolue.
Vivement la suite.
Sacré run, déjà. Sacré run, avec un final éblouissant :
Daredevil a sauvé la vie... mais il se livre aux autorités pour le meurtre du début. Enorme.