Superman #15
Put*in, c'est bon. C'est vraiment bon.
Brian Bendis me convainc totalement sur ce numéro, conclusion superbe et intense de tous les éléments développés depuis le début. C'est fort, et bon.
La Légion vient assister à la création des United Planets ; mais ils sont 4mns trop tôt, ils arrivent avant que les civilisations aient donné leur accord. Leurs confirmations sur le "succès" de l'idée convainc les civilisations, qui acceptent. L'Unity Day est déclaré, et Jon et invité dans le futur ; il va y réfléchir, mais semble emballé. Superman fixe Rogol Zaar, qui s'avère avoir été "créé" par Jor-El. Adam Strange vient lui annoncer que tout va bien, mais Jor-El a été arrêté - et condamné. Condamné à retour "d'où il vient", renvoyé au moment de la destruction de Krypton. Superman ne peut rien y faire, et Jor-El "confirme" à son moi-du-passé que son fils a uni l'univers ; il meurt fier. Superman et Supergirl croisent les Zod, qui veulent créer une New Krypton et faire la paix. Ils parviennent à une entente, et la House of El repart. Jon doit parler à sa mère... et à Damian !
C'est bon, oui. Que ça soit la gestion de la Légion, qui a les "tics" de Bendis sur les dialogues, mais ça ne me choque pas. Ca reste des jeunes, et c'est drôle ; c'est bête mais drôle. C'est du bon aussi pour la gestion de Zod, qui a du sens. Mais c'est surtout du bon pour Jor-El, avec notamment la gestion de Superman et le traitement de son père.
C'est simple, c'est sobre, c'est logique et efficace ; c'est juste, surtout. Bendis gère ça avec intelligence, et gère ça bien. Je reste conquis par le titre, vraiment efficace et surtout très joliment dessiné par Ivan Reis.
Quelle réussite. Je suis fan. Je ne pensais pas que ça arriverait, mais je suis fan !