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Vieux 07/03/2019, 13h55
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
Young Justice #3
Après l'avoir révélé dans le cliffhanger du #1, après s'être occupé d'autre chose dans le #2, Brian Michael Bendis se lance en assumant le retour de Conner Kent, le Superboy qui plaît tant aux fans. Sauf que l'auteur se garde bien d'expliquer "pourquoi" personne ne se souvenait de lui avant (je pense notamment à Red Robin dans le Detective Comics de James Tynion IV), pour balancer une bombe scénaristique sur Conner ; tout en préparant la suite, avec les autres jeunes héros emprisonnés.
Bon. Et bien c'est plutôt pas mal, hein. Il faut passer au-delà du fait que Bendis veille à ne rien expliquer, et à joyeusement éviter de se charger de la cohérence "précise" de ses idées avec tout Rebirth... mais peut-on lui en vouloir ? La continuité DC est un sac de nœuds complexe, le fait que Conner ait un jour été téléporté sur Gemworld "comme ça" ne me choque pas ; si, au moins, Bendis se charge un jour d'évoquer l'oubli dont il a fait l'objet (car seul Bart l'a vu, et il demeure une anomalie par lui-même).
Sur le fond, ça ne me choque pas, d'autant plus que le scénariste gère vraiment bien les dialogues et les interactions. Conner/Bart, c'est bien, ainsi que la petite discussion finale entre les prisonniers ; je suis moins convaincu par le Superboy du passé, qui décide "comme ça" de tout lâcher. Ca parait artificiel, comme finalement les décisions de Lois pour aller et rentrer de l'espace ; comme si Bendis ne savait pas comment changer la situation des personnages, mais tenait à les placer autrement.
Bref, à voir la suite, mais je demeure plaisamment intrigué par cette série, qui fait bien vivre les personnages jeunes. Patrick Gleason livre de très jolies planches, plus que dans le #2, mais Viktor Bogdanovic gère le passé, dans un style propre mais moins puissant que dans The Terrifics. Encore une bonne fournée générale, même s'il faudra quand même se confronter aux problèmes de continuité, m'sieur Bendis !
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