[ollieno]

ton article est long , très très long....

et la partie la plus interessante, est celle lancée par Xavier Fournier sur la Fin.

Presstalis, anciennement NMPP.

Tu commences bien tard ta revue du magazine de Super Héros.
Le marché des années 60-70-80 était très différents de ce qu'il est devenu en 90, puis 2000 et 2010.

La crise Presstaliss ne remonte pas à 2017 ni même a 2010, mais on va y trouver les racines dans les années 90.

Il me semble que Xavier (à nouveau) parle de la chute du nombre de points de vente ... sui est lié aux diverses crises de la presses des années 80, ...en gros casser le monopole des NMPP , et faire avec les NMPP ce qui est fait aujourd'hui avec les services publiques.

Chutes du nombre de points de vente, mais aussi, et ce n'est pas abordé, le fonctionnement des points de presse.
Jusque dans les années 80, (si ce que m'a expliqué un ancien libraire il y a qq années est exacte) le point presse, payait à postériori les ventes, une fois les invendus renvoyés.
Puis le fonctionnement à changé, et il y a eu glissement sur les conditions de réglement, ou il a fallut payer tous les titres recus dès réception, et lors des retours des avoirs étaient donnés..avoir qui servaient à recevoir les journeaux suivant et ainsi de suite, , le libraire pouvait s'en sortir sans avoir a débourses trop d'argent. et avec le passage à presstaliss le fonctionnement a encore glissé... le libraire devant payé tout ce qu'il recevait, et était remboursés des retours... 90 jours après, quand tout fonctionnait bien. (bien souvent les reboursement se faisaient à 6 mois)

Dans ses conditions, même si il y a les listes de tires automatiquement distribué dans tous les points de vente, le libraire a réduit la voilure, plutôt que prendre 6 exemplaires, avec 3 ventes sûr, et 3 pour le péquin de passage, il ne prends plus que 3 exemplaires, qu'il réserve pour ses acheteurs..et encore, vu les soucis depuis 2009, le libraire est content d'avoir ses 3 exemplaires , car bien souvent il n'en recoit que 2 ...

et je ne parle pas des frais de fonctionnement NMPP / Presstaliss qui ont explosés entre 1980 et 2020 ou seuls quelques mastodontes continuent à êtres présents, ainsi que les titres qui vivent de leurs abonnements, et de nombreux titres depuis le début des années 2000 ont quitté la distribution, car trop cher et des retours bien inférieur à ce qu'ils sont sensés recevoir .
Et je ne parle pas des libraires qui mettent toute cette presse "pour enfant ou ado" en hauteur , loin des mains des potentiels lecteurs.

plus qu'une histoire de coût de magazine , ou de nombre de titres sur le marché, je pense que l'évolution des structures de distribution sont responsables (et pas que pour le livre, les intermédiaires de distribution, dans l'alimentaire, ou la BD, agissent de la même façon)