Bienvenue dans l'émission "les Coulisses des Cases", où l'on revient sur toutes les petites histoires et anecdotes derrière nos cases favorites.
Aujourd'hui, Spider-Man ! Le bracelet électronique, dispositif utilisé par la justice pour permettre une surveillance tout en permettant à la personne condamnée de rentrer chez elle, doit en effet son fonctionnement actuel à nul autre que ce bon vieux tisseur, votre joyeux voisin Spider-man.
La technologie utilisée dans le bracelet électronique est une invention des étudiants d’Harvard, dans les années 60, mais aucun usage scientifique ou commercial n’ayant pu lui être trouvé, l’idée ne fut pas vraiment utilisée. La technologie existait donc à l’époque, et il n’est pas absurde de se dire que les auteurs du comic-strip journalier dédié à l’homme-araignée en 1977 ait pu en entendre parler, et l’ai fait apparaître dans leurs histoires.
En 1977, dans les tous débuts du strip, les deux auteurs que sont Stan Lee et John Romita SR firent apparaître, dans la série de comic-strips, un bracelet électronique, grâce auquel le sinistre Caïd, prince de la pègre, peut contrôler Spider-man. Ce bracelet électronique envoie une décharge électrique à chaque pression d’une télécommande, limitant les mouvements de notre monte-en-l’air de héros. Grâce à cet engin, le Caïd est au courant des moindres faits et gestes de Spider-man, et l’oblige à collaborer avec lui, pour se faire élire maire de New York.
Toujours est-il qu’un juge du Nouveau Mexique lit ce comic-strip dans le journal d’Albuquerque. Son nom est Jack Love, et cela lui donne une idée : pourquoi lui, qui est juge à la cour d’instance, ne pourrait-il pas faire pareil que le Caïd dans cette histoire, et contrôler plus facilement les prisonniers, de la même façon que Spider-man est contrôlé, les empêchant ainsi de s’échapper ou de faire du mal aux autre détenus ?