Le compte à rebours a commencé pour les magasines SUPERMAN, qui se termine en mars, et BATMAN, qui s’arrête en avril, en attendant de retrouver ces héros dans le nouveau magasine DC ICONS en mai.
En février, nous pourrons trouver en kiosque et en librairie et en magasin spécialisé et en grande surface ou par correspondance, neuf ou d'occasion :
SUPERMAN 20
BATMAN 21
DC UNIVERSE 19
DC UNIVERSE HORS SÉRIE 4 : GREEN LANTERN CORPS
ICONS DC : BATMAN SECRETS
J’ouvre le bal avec
SUPERMAN 20
La tourmente d'Infinite Crisis annoncée dans ce magazine se résume en fait au dernier épisode des 4 de ce mois-ci. Superman et quelques autres héros font le ménage
à Blüdhaven sur laquelle s’est abattu le gigantesque et très toxique Chemo, tuant 100.068 personnes devant un Nightwing impuissant et ne pouvant braver les radiations. Ce sauvetage nous est conté en voix off par Loïs Lane lisant l’article qu’elle vient d’écrire.
Greg Rucka et Karl Kerschl nous entraînent dans les ruines de la ville pour mieux nous faire comprendre le rôle essentiel de Superman, celui d’inspirer à chacun le meilleur de lui-même par son propre exemple, ce que Batman lui reprochait de ne plus avoir fait depuis sa « mort ». Superman reprend confiance en lui et il va en avoir besoin pour la suite des évènements !
J’ai retrouvé le ton de « Peace on earth » dans cet épisode non dénué d’émotion mais parfois très caricatural et bien pensant, oscillant parfois entre naïveté et niaiserie. Le dessin assure un minimum syndical qui, sans être honteux, reste très anecdotique.
Les 3 autres épisodes de ce mois sont Actions comics 833-835 par Gail Simone et John Byrne qui envoient l'homme d'acier combattre un personnage que je n’avais pas revu depuis JLA 47-49 (SEMIC BOOK JLA 2 en VF par Mark Waid et Bryan Hitch !!). Superman,
bien que vulnérable à la magie, doit donc faire échec aux plans de la Reine des Fables, créature magique incarnant les sorcières de tous les contes et légendes de toutes les cultures, y compris kryptoniennes, bien décidée à faire du monde son royaume et du boy-scout son prince charmant.
Papy Byrne prouve qu’il connaît bien son affaire et illustre sans esbroufe inutile et avec efficacité l’histoire un peu « old school » de Gail Simone qui enchaîne avec un certain bonheur les péripéties, entre conte de fée et polar. Loin d’Infinite Crisis et des 3.754 séries à suivre de front, on trouve dans cette histoire la fraîcheur et la fantaisie qui manque un peu dans le reste de l’univers DC. Ne boudons pas notre plaisir !
Bref, pour son avant-dernier numéro, un magasine très distrayant qui se lit sans déplaisir, ce qui n’est déjà pas si mal.