[Fletcher Arrowsmith]

[B][U]WOLVERINE 1[/U][/B]

[I][U]Wolverine (vol 5) 1 (Cornell/Davis/Farmer)[/U][/I]
Et c’est parti pour ce cinquième numéro 1 de la série Wolverine. Pourquoi je le rappelle ? Car même si c’est une bonne histoire que raconte Cornell il y a peu de traces d’éléments nous rappelant la nouvelle direction prise ou que nous sommes en face d’un numéro 1. Cela tranche avec Rucka et Aaron. C’est dommage.
Maintenant ne boudons pas notre plaisir car les dessins sont l’œuvre du duo Alan Davis/Mark Farmer. Et ce duo associé à un bon scénario fait bien évidement des étincelles. Cela se lit très très bien. 20 pages d’un plaisir coupable. Cornell insiste sur le côté héroique de Logan. Il écrit une histoire qui à priori va le mettre devant un sacré dilemme : la vie d’un enfant vaut elle sur la vie du plus grand nombre. J’ai trouvé Davis en très grande forme. Meilleur même que sur son récent passage sur Thor qui était déjà de bonne facture. Pour enrober le tout il faut souligner le bon travail de Matt Hollingsworth à la couleur bien dans le ton du récit de Cornell et qui ne dénature pas les planches de Davis/Farmer.
Un très bon moment avec l’ami Logan.

[I][U]Wolverine and The X-Men 19 et 20 (Aaron/Bradshaw et Sanders/Wong et Sanders)[/U][/I]
C’est partie pour la saison 2 d’un des meilleures série de Marvel. Et dans le premier numéro cela part à tombeau ouvert. Comme d’habitude sur cette série Aaron utilise à merveille tout son casting et arrive à distiller un nombre impressionnant d’informations en peu de page : le destin de Brood, la nouvelle vie d’Angel, la romance entre Le Crapaud et Husk (et plus pour la demoiselle), le recrutement d’un nouvel enseignant, la traque des agresseurs de Broo, le club des damnées et une nouvelle intrigue à base de cirque. L’humour de cet épisode est juste parfait (le casting des profs, les restos du cœur spatiaux, une sacrée menace dès la première page). Et enfin Aaron rattache sa série à la continuité Marvel (retombées de AvX, le nouveau prof, le cimetière, Matt Murdock, l’essaim). Et tout cela est en plus rendu possible grâce à Nick Bradshaw qui est juste parfait pour cette série et qui rend de superbe planches, très fouillés.
Une merveille d’écriture et de réalisation.
Dans le second numéro Aaron explore les conséquences de la nouvelle vie d’Angel. J’ai eu l’impression de revenir à la grande époque Byrne/Claremont avec la confrontation entre Angel et un autre groupe (tiré du run de Aaron sur Wolverine) pour le recrutement de nouveaux mutants. C’est donc un épisode plus classique mais qui donne l’occasion à Aaron d’exposer Angel sous un nouveau jour. La fin de l’épisode est intrigante et on sent bien que Aaron continue de poser des jalons pour le numéro 25. Le seul bémol de l’épisode est le dessin de Sanders que j’ai trouvé en dessous de ces prédécesseurs. Le plus faible épisode graphiquement depuis le début.

[I][U]Bilan :[/U][/I] un excellent numéro. Du plaisir multiplié par 3. Par contre pourquoi un relauch de la part de PANINI (mis à part l’intérêt commerciale d’un n°1). Rien de neuf par rapport à la précédente incarnation. La nouvelle maquette est sympa mais sans être révolutionnaire. Et puis j’ai trouvé que l’édito de C Grasse était superflu.