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Vieux 16/01/2019, 14h49
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
Je te confirme, pour les deux.
Tu avais lu Black Mirror de Snyder/Jock sur Dick ?

Superman #7
Avant d'entamer la lecture de ce numéro, j'étais prudent : Bendis ne m'avait pas convaincu sur les débuts de cette série, mais m'a beaucoup plu sur les derniers épisodes parus ; sauf que. Sauf qu'il a fini le #6 sur un cliffhanger où Jon Kent, cet adorable et innocent gamin que Peter Tomasi m'a appris à adorer, revenait... adolescent. Ce #7 doit expliquer pourquoi.
"Surprise" : il ne le fait pas - enfin, pas vraiment. La saga prévue pour cela commence, et Bendis y va doucement ; mais ce n'est pas gênant. L'auteur connu pour sa décompression prend son temps ici, mais c'est plutôt bien fait. Après quelques pages qui se veulent rigolotes et sympathiques sur la réaction de Loïs & Clark sur le retour de Jon (des pages qui fonctionnent, d'ailleurs : j'ai souri souvent), Bendis se lance dans le cœur du sujet, avant le cliffhanger final. Le dessin suit d'ailleurs ce schéma : Ivan Reis gère le temps "présent", Brandon Peterson gère l'historique en flashback, et Jay Fabok dessine la page de souvenir du départ de Jon & Loïs avec Jor-El, comme dans Man of Steel.
Bon. Je le répète, mais l'idée que Jor-El emmène Jon dans l'Espace était et est toujours nulle : elle n'a pas de sens telle qu'elle a été présentée, et il y a facilement cinq contre-arguments à la moindre justification du principe. Surtout, l'idée de ramener Jor-El, que l'on doit a priori à Dan Jurgens, est complètement stupide, et hors de propos ; notamment parce que, en l'état, Superman devrait avoir emprisonné Jor-El, qui a emprisonné des gens (comme Tim Drake), sans réfléchir autrement.
Bendis revient donc sur un aspect polémique de son Man of Steel... et, bon sang, ça fonctionne plutôt bien. La gestion de la famille dans l'Espace est bonne, l'exfiltration de Loïs est un peu rapide, mais il y a énormément de bons moments, notamment dans la vénération qu'ont les peuples de l'Univers envers Superman ; c'est fin et bien pensé, comme la confrontation entre Jon et un célèbre mercenaire de l'Espace.
Le final ne surprend pas, mais donne envie de lire la suite. Ca fonctionne, en fait. Ivan Reis et Jay Fabok assurent comme depuis longtemps, Brandon Peterson est sobre et lisible (ça fait du bien), et les interactions sont bonnes - c'est drôle, fluide, intriguant, intéressant.
C'est bien, oui. Mais... je ne peux m'empêcher de me demander pourquoi avoir autant fait vieillir Jon, en fait ? Il a pris sept ans, là, et c'est vraiment trop, car ça casse entièrement le principe du personne (que j'adore) et sa relation avec ses parents, ce qui est vraiment dommage ; d'autant que ça surprend qu'il ait mis sept ans à revenir, ou à se rendre compte de ce qu'il pressentait déjà, selon ses flashbacks.
Je suis partagé : le numéro est bien, tout fonctionne ; sauf le nombre d'années évoqué par Bendis, qui est abusif. J'attends la suite, curieux... mon cœur aimerait maudire tout ça et dire que c'est nul, mais je ne peux pas, car c'est bien fait. Damn you, Bendis!
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